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Le Blog du MoDem de Colombes

Elections MoDem 92 sur F3

25 Septembre 2008, 15:27pm

Publié par MoDem-Colombes



Pierre Creuzet et Antoine Dupin ont réuni hier soir leurs équipes et leurs soutiens respectifs.  Un débat entre les listes candidates à la Présidence Collégiale et au Conseil Départemental a lieu ce jeudi soir à 19h au siège du MoDem à Paris 7e, 133 rue de l'Université, métro Invalides. Venez nombreux !

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Nicolas Sarkozy a créé un sentiment durable d'injustice

25 Septembre 2008, 15:03pm

Publié par MoDem-Colombes

Nicolas Sarkozy a proposé un sommet sur la crise financière et plaidé pour un " capitalisme régulé ". Vous a-t-il convaincu ?
Entre les mots et les réalités, il y a des années-lumière. Nicolas Sarkozy explique doctement que les gouvernements doivent dire la vérité aux peuples sur la gravité de la crise et punir les coupables. Peut-on lui rappeler que le gouvernement, c'est lui ? Il reprend l'antienne de la moralisation du capitalisme financier. Mais depuis qu'il le dit, y a-t-il eu quelque chose de fait ? Rien.

En outre, selon moi, cette invocation de l'existence de " coupables " et l'appel à la punition a un côté simpliste : la crise n'est pas la faute de quelques individus, elle est la responsabilité d'un système. Et ce système, c'est celui-là même que Nicolas Sarkozy a proposé comme modèle à la France. Quand il a vanté le " modèle américain ", ce n'était pas autre chose que ce qui est en crise aujourd'hui, c'est-à-dire un projet de société qui accepte et même recherche la croissance des inégalités comme moteur de la société et qui fait de l'inventivité financière sans lien avec la réalité économique son enfant chéri. Ce ne sont pas les dérives du modèle qui posent problème. C'est le modèle lui-même qui est en cause.

La crise ne serait donc pas terminée ?
Je ne le crois pas. Pas plus que je ne crois qu'elle puisse être cantonnée aux Etats-Unis. J'ai vu l'exubérance optimiste et soulagée des marchés à l'annonce du plan Paulson : je l'ai perçue comme un signe d'affolement de plus. La crise est d'ores et déjà systémique. Elle touche l'oxygène même de tout modèle économique : la confiance. Confiance dans l'avenir et confiance dans ses partenaires. Rien que l'énoncé du plan américain suscite des questions. On va reprendre des titres, mais avec quels périmètres et à quels cours ? Ces questions en posent d'autres. Le principe de faire payer le mauvais risque avec l'argent du contribuable, n'est-il pas problématique ? Et croire en l'étanchéité entre le système bancaire américain et le reste du monde... Je n'y crois pas plus qu'aux caissons étanches du Titanic : sur le papier, ils étaient garantis mais l'eau s'infiltrait partout.

Que préconisez-vous ?
Il faut penser le durable. C'est aussi important en économie qu'en écologie, parce qu'il n'y a pas d'activité économique s'il n'y a pas de confiance dans le long terme. Il faut que règles et repères soient pensés simples, fiables et stables. Donc il faut de la puissance publique. Le mot de puissance publique est pour moi plus large que la seule invocation des Etats. Car si l'on s'en remet aux décisions multiples des multiples Etats, on aura la cacophonie, la jungle et l'impuissance. L'action ne peut donc être qu'internationale, et d'abord européenne. Ce devrait donc être le temps d'un vrai FMI, capable de mettre hors-la-loi les paradis fiscaux et d'orchestrer la lutte contre la corruption. Deux, si la puissance publique prend conscience de son devoir de régulation, alors il faut construire d'urgence une autorité de régulation européenne. Quand vous avez 27 autorités de régulation, vous n'avez pas de régulation. Trois, il faut élargir l'espace de la régulation : tout ce qui est produit à risque doit être soumis à régulation, aussi bien les " hedge funds ", que les produits financiers acrobatiques, la titrisation du risque. Quatre, les règles de régulation doivent imposer des normes de liquidité et de solvabilité qui ne se limitent pas aux banques. Cinq, une révision s'impose : celle des normes comptables. Le " mark to market ", l'idée selon laquelle tous les bilans sont réévalués à inter valles rapprochés, en fonction des prix de marché, est un accélérateur de crise, à la hausse quand le marché s'emballe, donnant une fausse impression d'aisance et de toute puissance, à la baisse en période négative, propageant l'affolement.

Enfin, il faut s'intéresser au mode de rémunération des acteurs financiers, qui favorise outrageusement la prise de risque et pousse à l'ivresse orgueilleuse, à l'hybris.

Faut-il, comme le dit le chef de l'Etat, punir les coupables ?
Je vous le répète : le coupable, c'est le système. Et peut-être la recherche des voyous mériterait-elle un périscope plus large... Le président de Lehman Brothers a gagné en cinq ans 354 millions de dollars. Et cela fait un énorme scandale. Faut-il rappeler à Nicolas Sarkozy que c'est 50 % de moins que ce qui a été donné en un seul jour à Bernard Tapie avec l'argent du contribuable...

Faut-il interdire les parachutes dorés ?
Tout ce qui est de l'ordre des avantages inconsidérés devra être revu.

Que doit dire Nicolas Sarkozy aujourd'hui à Toulon sur la politique économique à mener ?
Tout d'abord, permettez-moi de juger un peu surprenante l'idée d'annoncer une politique économique au cours d'un meeting. Un tel propos nécessite de la mesure et de la rationalité, un cadre qui ne soit pas passionnel.

Sur le fond, Nicolas Sarkozy doit d'abord reconnaître clairement que le modèle financier qui a dominé la globalisation est malsain et non soutenable à long terme, et que la contagion de la crise financière à l'économie est réelle. La France s'est engagée dans la soumission au système dominant au moment précis où celui-ci entrait dans la plus grave crise de son histoire. Elle doit aujourd'hui être une force de résistance et de proposition.

A court terme, faut-il laisser filer le déficit budgétaire, faire une politique de relance ou au contraire augmenter les impôts ?
À l'été 2007, en gaspillant toutes les marges de manoeuvre budgétaires, en distribuant des avantages aux plus aisés, en servant sa clientèle électorale au détriment de l'intérêt général, comme le lui a dit avec pertinence le ministre des Finances allemand, Nicolas Sarkozy a créé un sentiment durable d'injustice qui destructure la société et déséquilibre les finances publiques. Le résultat, c'est un Etat très endetté qui va subir de plein fouet la montée des taux d'intérêt. La grenade est dégoupillée.

Il faut donc augmenter les prélèvements pour ne pas dépasser la limite des 3 % du PIB...
La seule solution aujourd'hui, c'est de remettre à plat notre fiscalité en arrêtant ce côté vibrionnant qui consiste à inventer une taxe par jour. Les Français le supportent d'autant moins que le bouclier fiscal met à l'abri les plus riches de tout effort. Le système fiscal doit être entièrement repensé et simplifié. C'est l'oeuvre de plusieurs années : il doit avantager la création, l'investissement, et non la rente. Il doit permettre de réduire les prélèvements sur le travail en pensant un transfert vers un prélèvement carbone. Et, bien sûr, un calendrier de réformes structurelles (je pense aux collectivités locales par exemple) doit permettre de réduire vraiment les dépenses publiques.

Etes-vous favorable à la privatisation de La Poste ?
J'attends la discussion avec vigilance. Mais a priori, je ne comprends pas pourquoi on considère comme un dogme qu'une entreprise publique dans un secteur de services publics serait par principe moins performante qu'une entreprise privée.


Interview de François Bayrou : " Nicolas Sarkozy a créé un sentiment durable d'injustice "
Les Echos 25/09/08

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Création d'un groupe MoDem au sein du Conseil Municipal

24 Septembre 2008, 10:08am

Publié par MoDem-Colombes

Les Conseillers Municipaux peuvent se constituer en groupes selon leurs affinités politiques.

Le vote du nouveau règlement intérieur, ce soir au conseil municipal, va prévoir la possibilité de créer un groupe au sein du conseil municipal avec seulement deux conseillers municipaux (et non pas trois).

Ce vote va donc permettre à Laurent Trupin et Bruno Gouallou de créer un groupe MoDem,

avec comme conséquences pour eux les possibilités suivantes :

- accéder aux tribunes de libre expression, réparties entre les groupes politiques représentés au conseil municipal, du magazine d'informations de la Ville de Colombes
- disposer d'une salle pour les réunions de travail (1 fois par mois)
- se réunir avant chaque séance du conseil municipal. 
- participer à la conférence des présidents de groupe avant le début de chaque séance publique pour organiser la séance en fonction de l'ordre du jour.
- avoir un temps de parole de 6 minutes lors du vote d'une délibération avec ou sans débat organisé.

- exposer en séance du conseil des questions orales ayant trait aux affaires de la commune (une question par séance).
- soumettre un voeu au Conseil, en vue d' l'adoption d'une délibération.
- obtenir les pièces officielles des affaires soumises en commissions municipales.
- demander une suspension de séance du conseil municipal (pas plus de 2 par séance).
- de demander le vote d'une délibération article par article.

C'est évidemment une nouvelle étape majeure pour le MoDem local.

Le conseil municipal de ce soir
Le billet de Laurent Trupin

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Le cri d'alarme des villes pauvres

24 Septembre 2008, 07:13am

Publié par MoDem-Colombes

Ils sont sept ! Sept à avoir signé conjointement hier un communiqué en forme de cri d’alarme. Ce sont sept des huit maires* des villes des Hauts-de-Seine menacées par la réforme de la DSU, la dotation de solidarité urbaine. « Dans le cadre du budget 2009, le gouvernement s’apprête à réexaminer les critères d’attribution en supprimant le critère part des logements sociaux et en réduisant le poids des critères de zonage.

Si cette réforme est mise en place, 238 communes vont, sans aucune concertation, être exclues du bénéfice de cette dotation… C’est profondément injuste ! » dénoncent Jacques Bourgouin, Marie-Hélène Amiable, Catherine Margaté et Patrick Jarry, respectivement maires PC de Gennevilliers, Bagneux, Malakoff et Nanterre, ainsi que Gilles Catoire, Pascal Buchet et Philippe Sarre, maires PS de Clichy, Fontenay et Colombes. « Cette réforme va encore un peu plus creuser les inégalités sociales et territoriales. »

Pourtant, précise le préfet des Hauts-de-Seine, Pierre de Bousquet : « Il n’est pas question de priver les villes de banlieue d’une aide financière mais bien de renforcer les moyens pour les communes les plus en difficulté. » Et d’ajouter : « Retenir le critère du nombre de personnes bénéficiant d’aides au logement dans une commune est bien plus pertinent que de se fonder sur celui du seul nombre de logements sociaux. »
Des arguments qui sont loin de convaincre les intéressés. Des villes comme Bagneux y perdraient 200 000 €. Une somme dans le budget d’une ville de 38 000 habitants qui ne bénéficie pas d’une grosse taxe professionnelle. « Cette réforme exclut de la solidarité les communes qui ont construit et qui continuent à réaliser des logements sociaux et à développer des politiques solidaires », concluent les signataires, qui disent refuser d’être mis sur le même pied d’égalité que « des villes comme Neuilly qui ont fait le choix de refuser de construire du logement social ».

* Le maire UMP de Châtenay-Malabry, huitième ville concernée, n’a pas signé. Son opposante PS, Michèle Canet, s’est jointe en revanche à ses collègues maires de gauche.

Le Parisien 24/09/08

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Mensonge ou aveu ?

22 Septembre 2008, 23:01pm

Publié par MoDem-Colombes

Dimanche midi, dans l'émission Dimanche+, Anne-Sophie Lapix a demandé à Hervé Morin, Ministre de la Défense, Président du Nouveau Centre, ce qu'il reproche à François Bayrou :

« J'ai de l'estime et de l'affection pour François Bayrou. Je ne regrette rien du chemin que nous avons parcouru, la seule chose c'est qu'il m'a donné raison :

Quand en 2007, entre les deux tours de l'élection présidentielle, je lui ai dit qu'il fallait qu'il fasse un choix sinon il irait vers l'isolement. Parce que la Ve République c'est de faire un choix à un moment où à un autre. Le système est bipolaire. A gauche et à droite. Et quand on est troisième au second tour, il faut faire un choix.

Et comme il avait fait campagne essentiellement contre Nicolas Sarkozy, je lui avais dit : "Fais le choix de t'associer au PS." Parce qu'on ne peut pas être seul et être libre et indépendant c'est être en mesure de passer un accord avec quelqu'un. Ce n'est pas d'être seul. C'est le contraire de la liberté que de refuser l'accord.

Je lui ai dit : "Passe un accord." Et il m'a dit : "Je ne le ferais pas." "Bon, très bien mais tu finiras par le faire." J'ai constaté la semaine dernière qu'il avait tendu la main au parti socialiste. »


Alors pourquoi cette bourde quand on sait qu'il a appelé à voter Sarkozy parce qu'il refusait la perspective, selon lui inéluctable, d'un accord entre le Modem et le PS (Ce qu'il l'a conduit à fonder le Nouveau Centre et .... à devenir ministre !) ?


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Afghanistan

22 Septembre 2008, 17:25pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou a justifié son vote de ce jour favorable au maintien des troupes françaises en Afghanistan en affirmant qu'un retrait signifierait que "les talibans ont gagné".

"Il est impossible que la France renie ses engagements internationaux. Si on pliait bagages en quelques jours, ce qu'il faudrait faire si le vote était non, cela voudrait dire pour tout le monde que les talibans ont gagné"

"C'est impossible qu'un grand pays de l'alliance des Nations unies accepte une telle responsabilité, donc je voterai pour le maintien des troupes".

Il a par ailleurs demandé que "les troupes (françaises) reçoivent les équipements qu'ils n'ont pas à l'heure actuelle", citant notamment une "protection aérienne" et des "drones".

Il souhaite aussi que "la stratégie change le plus vite possible de manière à ce que l'armée afghane prenne le relais et que la population afghane ressente la présence des pays occidentaux davantage comme une aide au développement que comme une menace".

Les interventions étant réservées aux groupes, François Bayrou (MoDem) n’a pas pu s’exprimer à La tribune de l'Assemblée Nationale.

Le groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) a voté massivement contre mais huit députés ont voté pour - quatre socialistes et quatre radicaux de gauche. Cinq se sont abstenus dont le député-maire d'Evry, Manuel Valls.

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De la halle à l'usine

21 Septembre 2008, 22:00pm

Publié par MoDem-Colombes

Comme tous les ans, les Journées Européenes du Patrimoine ont été ce week-end un grand succès à Colombes.

Ainsi, 120 personnes ont profité de l'ouverture exceptionnelle de la grande halle de l'ancienne usine des Eaux, classée à l'inventaire des Monuments Historiques, réaménagée en 2004 par l'architecte Michel Macary – à qui l’on doit le Stade de France et pour partie le grand Louvre - pour accueillir la "Cité de l'Eau et de l'Assainissement", un exemple exceptionnel de création architecturale à l'intérieur d'un bâtiment industriel des années 1900 en fer, brique et verre. 

Alors apès cette visite historique de la halle, ne manquez pas la visite de l'usine du SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l'Assainissement de l'Agglomération Parisienne), dans le cadre de l'opération "Visite d'Entreprises" organisée par le Comité Départemental du Tourisme des Hauts-de-Seine.

Construite en 1998, l’usine Seine Centre traite les eaux usées de l’ouest parisien. Elle possède une capacité de traitement de 240 000m3 / jour par temps sec. Vous découvrirez la conception architecturale du site qui a permis une intégration souterraine des ouvrages de traitement, généralement situés en plein air, offrant ainsi la suppression des nuisances olfactives.

Visite tous les mercredi du 8 au 29 octobre à 10h00

Pour des raisons de sécurité, les enfants de - de 16 ans ne sont pas admis !

www.siaap.fr

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15 membres pour former un groupe !

20 Septembre 2008, 09:00am

Publié par MoDem-Colombes

Dans l'indifférence presque générale, quelque 50.000 grands électeurs  (48.453 "délégués" des conseils municipaux, 178 députés, 765 conseillers régionaux et 1.504 conseillers généraux vont devoir choisir entre 754 candidats dont 272 femmes) sont appelés aux urnes demain pour renouveler un tiers du Sénat.

Ce scrutin concerne les départements métropolitains de l'Ain à l'Indre et le Territoire de Belfort, ainsi que la Guyane, la Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et quatre représentants des Français établis hors de France.

L'élection du futur président du Sénat, par l'ensemble des sénateurs, aura lieu le 1er octobre.

Avec un mode de scrutin qui surreprésente les petites communes rurales, ces sénatoriales devraient être marquées par une progression de la gauche, mais la droite est assurée de garder la majorité.

Mais une autre bataille se joue au sein de l'assemblée : la bataille des Centres.
Car contrairement à leurs collègues députés, plusieurs sénateurs centristes n'ont toujours pas tranché entre le MoDem et le Nouveau Centre. Et certains souhaitent même maintenir l'existence de l'UDF...

Explications.

L'élection présidentielle de 2007 a abouti à l'explosion des centres. La déflagration remonte à l'entre deux tours de la présidentielle, quand François Bayrou a refusé à appeler à voter Nicolas Sarkozy. Alors que l'UDF a participé à toutes les majorités de droite depuis sa création, François Bayrou amorçait un changement d'alliance du parti centriste, désormais ouvert au dialogue avec la gauche. La plupart des cadres de l'UDF n'ont pas suivi François Bayrou dans sa stratégie autonomiste, considérant que leurs électeurs étaient avant tout des électeurs de droite. Entre le deuxième tour de l'élection présidentielle et les législatives de juin, François Bayrou a acté sa rupture politique en créant le Mouvement Démocrate (MoDem). La plupart des députés centristes ne l'ont pas suivi afin de recevoir le soutien de l'UMP. Dans la précipitation, ils se sont organisés autour d'Hervé Morin, ancien bras droit de Bayrou rallié à Nicolas Sarkozy, en créant le Nouveau Centre. L'UDF de Bayrou s'est donc scindé en deux : au MoDem, la légitimité du suffrage universel de celui qui est arrivé troisième de l’élection présidentielle, au Nouveau Centre, la légitimité des élus centristes de l'ex-UDF. Mais au Sénat, le groupe "Union Centriste - UDF" est resté intact.

Dans un premier temps, les sénateurs centristes, qui ont toujours participé aux majorités de droite, ont refusé de trancher en ne rejoignant ni le Nouveau Centre, ni le MoDem. Le groupe "Union Centriste - UDF" s’est maintenu.
Mais après la dissolution de l'UDF au sein du MoDem, les 33 sénateurs centristes ont dû choisir : 26 d'entre eux se sont affiliés financièrement au MoDem qui a reçu ainsi un financement public grâce à eux. Les autres ont rejoint l'UMP ou le Nouveau Centre. Malgré ces ralliements, les sénateurs centristes ont maintenu leur groupe "Union Centriste - UDF". Mais après l'échec du MoDem aux municipales de 2008 et la prise de conscience collective que la stratégie d'isolement de François Bayrou condamnait le MoDem politiquement, une partie des sénateurs centristes ont tenté de faire revivre l'UDF, arguant du fait que la structure juridique existait toujours. La fronde, menée par Jean Arthuis, a abouti à la tenue du comité directeur de l'UDF en avril 2008. Mais la manœuvre a échoué et François Bayrou a conservé la propriété du sigle UDF.
Depuis, Jean Arthuis a créé une association intitulée « Union centriste-UDF Mayenne » qui a vocation à devenir un organisme politique national à destination des centristes qui ne se reconnaissent ni dans le MoDem, ni dans le Nouveau Centre. La fuite des sénateurs du MoDem s’est donc poursuit après les municipales. Aujourd’hui, il n'en reste plus que 10, affiliés financièrement au parti de François Bayrou.

La situation au Sénat reste donc confuse. Il n'existe qu'un seul groupe centriste, présidé par Michel Mercier, et dont le nom est "Union Centriste - UDF". Pour l'instant, ni le Nouveau Centre, ni le MoDem n'ont suffisamment de sénateurs pour pouvoir créer leur propre groupe autonome. Mais ils espèrent pouvoir le faire à l'issue des prochaines sénatoriales. Il faut pour cela que chaque parti réussisse à faire élire au moins 15 sénateurs. Le pari du Nouveau Centre, grâce à sa stratégie d'alliance avec l'UMP, est possible. En revanche, en raison de son isolement politique, les probabilités pour le MoDem de constituer un groupe autonome au Sénat sont quasi nulles.
A l'issue du scrutin, une clarification devra s'imposer pour les sénateurs centristes : choisir entre le MoDem et le Nouveau Centre, ou décider de poursuivre la fragmentation des centres en relançant un canal historique des ex-UDF avec le risque d'affaiblir un peu plus une tendance politique visiblement en pleine crise identitaire.

Les sénateurs peuvent s'organiser en groupes (par affinités politiques), constitués après chaque renouvellement. Un groupe doit compter au Sénat au moins 15 membres, pour un effectif actuel de 331 sénateurs (l'Assemblée nationale en exige 20 pour un effectif de 577 députés).

Actuellement, le groupe UMP (159 membres) est issu de la fusion, en 2002, des sénateurs RPR, des républicains et indépendants (RI) et d'une partie des centristes.
Le groupe socialiste (95 membres) réunit les sénateurs du PS et des Verts (5 élus) .
Le groupe Union Centriste-UDF (30 membres) a survécu, pour l'heure, à la disparition de l'ex-UDF. Présidé par Michel Mercier, il rassemble à la fois des partisans de François Bayrou (MoDem), des élus appartenant au Nouveau Centre d'Hervé Morin et des centristes "orphelins de l'UDF".
Le groupe communiste, républicain et citoyen (CRC, 21 membres) réunit les élus du PCF et du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Le Rassemblement démocratique et social européen (RDSE, 17 membres) est issu de la vieille famille des républicains modérés. Il réunit des radicaux valoisiens de droite (6), des radicaux de gauche (7) et des élus du centre. 

Le mandat des sénateurs (343 sièges au total après le renouvellement de septembre) a été ramené par une réforme de 2003 à six ans, contre neuf auparavant. Ils sont à titre transitoire toujours renouvelés par tiers tous les trois ans, puis le seront par moitié tous les trois ans à compter de 2011.

Les sénateurs des Hauts-de-Seine
Robert Badinter (PS)
Denis Badré (UDF)
Isabelle Debré (UMP)
Jean-Pierre Fourcade (UMP)
Roger Karoutchi (UMP) (2004-2007); remplacé par Jacques Gautier en juin 2007
Roland Muzeau (PC) (2004 - 2007) ; remplacé par Brigitte Gonthier-Maurin en juin 2007
Charles Pasqua (apparenté UMP)
ont été élus pour 6 ans en 2004 (renouvellement en Septembre 2011)

Extraits Presse et Politique.net

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Assises démocrates

19 Septembre 2008, 15:11pm

Publié par MoDem-Colombes

Les colistiers de
http://www.rassemblement-democrate.fr
et
 http://www.democrates-en-action.fr/francais/accueil/
organisent des assises démocrates

ce samedi 20 septembre de 15h à 18h à Suresnes

Centre des Loisirs des Landes - Chemin de la Motte

Il s’agit pour l’ensemble de colistiers de se retrouver pour affiner notre projet et réfléchir à l’organisation future de notre mouvement, dans l’esprit de rassemblement et d’efficacité qui est le notre.  

Afin de clore cette réunion sur une petite touche conviviale, merci d’amener une bouteille ou des petits gâteaux à partager.

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Représentants de Colombes à la Conférence Nationale

18 Septembre 2008, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

L'une des trois élections internes du 27 septembre prochain est l'élection des représentants des Hauts-de-Seine (200) à la Conférence Nationale du Mouvement Démocrate.
Les membres de la Conférence Nationale sont les représentants directs des adhérents du Mouvement Démocrate.
La Conférence Nationale définit la politique générale du Mouvement par les programmes qu'elle approuve et par les motions qu'elle vote.
Elle examine le rapport du Conseil national sur l'activité du Mouvement et débat sur ses conclusions.
La Conférence nationale se réunit au moins une fois par an sur convocation du Président ou à la demande d’un tiers du Conseil national. L’ ordre du jour établi par le Président. Cet ordre du jour est élargi à des questions avalisées par au moins trente membres du Conseil national ou au moins 100 membres de la Conférence nationale.
Les adhérents bénéficient d’un droit de saisine de la Conférence nationale sur tout sujet intéressant la vie politique nationale et européenne. La Conférence nationale est saisie par au moins 1% des adhérents à jour de leurs cotisations.
La première Conférence Nationale se tiendra le Dimanche 26 Octobre 2008.
Les 17 représentants Colombiens sur  la liste (unique) Hauts-de-Seine Démocrate, conduite par Pascal Hureau sont : Pascal Bourgeois, Laurence Boyer, Patrick Calvez, Jean Casassus, Guénola De La Seiglière, Jérôme Desnoyers, Laurent Develay, Christian Don, Jean-Pascal Doualla, Yannick Farcouli, Marie-Luce Geiger, François Goett, Florence Lhomme, Brigitte Môme, Laurence Morel-Séguy, Sylvie Trupin et Nadira Zeghoudi.

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