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Le Blog du MoDem de Colombes

Infos citoyennes

18 Septembre 2008, 09:09am

Publié par MoDem-Colombes

1) Le Prochain Conseil Municipal aura lieu le 24 septembre à 19h30
Ordre du jour sur le blog de Laurent Trupin

Rappelons ici que le délai de convocation du Conseil municipal est fixé à cinq jours francs, au moins...
Espérons qu'un hommage y sera rendu à Marcelle Devaud.
Militants et symphatisants MoDem, soyez-y présents, dès le début à 19h30, ...

2) Réunions publiques de constitution des 10 Conseils de Quartier
 

Mercredi 1er octobre à 19h00 – gymnase de l’école élémentaire Henri Martin – Conseils de quartiers Petite Garenne, Charles de Gaulle, Henri Martin/Estienne d’Orves, Grèves/Plateau

Jeudi 2 octobre à 19h00 – Réfectoire de l’école élémentaire Victor Hugo – Conseils de quartiers Fossés-Jean/Bouviers, Agent Sarre, Vallées

Vendredi 3 octobre à 19h00 – Tapis Rouge – Conseils de quartier Stade, Europe, Centre Ville

Rappelons ici que :

- les noms des Conseils de Quartier sont provisoires, la dénomination définitive étant débattue et validée au sein des Conseils de Quartiers. 

- le champ de compétences sera enrichi 

- il sera demandé aux membres des conseils de quartier de mettre en place une charte commune qui régira leur fonctionnement.

- présidé par un habitant, avec à ses côtés un élu de la majorité comme vice-président, chaque conseil de quartier sera composé de 7 collèges répartis comme suit :

- 4 élus (dont 3 sont issus de la majorité et 1 de l’opposition) 
- 1 habitant par tranche de 1 000/hbts.

- entre 3 et 6 représentants des associations de quartier, 
- entre 2 et 4 artisans ou commerçants,
- 2 adolescents du Conseil communal des jeunes (CCJ),
- 1 représentant pour chaque association de parents d’élèves du quartier,
- 1 représentant des équipes d’enseignants des écoles du quartier.

3) Journées "Bougez Autrement" et "Journées du Patrimoine"
Participez-y les 20 et 21 septembre 2008 !

 

 

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Réunion MoDem Colombes

17 Septembre 2008, 23:01pm

Publié par MoDem-Colombes

La prochaine réunion de la Section MoDem de Colombes aura lieu ce soir Jeudi 18 septembre à 20h00.
Ordre du jour :
- préparation du Conseil Municipal du Mercredi 24 septembre
.
C'est au 18, rue Rouget de Lisle.

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Un conseil municipal refuse d'être fiché

17 Septembre 2008, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

Le conseil municipal de Barsac (Gironde - 2000 habitants), convoqué par son maire Philippe MEYNARD (MoDem), s'est réuni en séance extraordinaire le mardi 16 septembre 2008 à 19h avec pour seul point à l’ordre du jour un débat sur le fichier EDVIGE.

"En effet, sont notamment concernées par ce fichage l’ensemble des Français qui exercent un mandat électoral, en ont exercé un, ou ont même simplement été candidates à un mandat. Sont également en cause les responsables syndicaux, économiques, sociaux ou religieux. Les adresses personnelles, les numéros de téléphone, les adresses électroniques, les signes physiques particuliers, l’immatriculation des véhicules, les informations fiscales et patrimoniales, et toutes les données relatives à l’entourage, aux relations personnelles seront désormais fichés à l’intention du Gouvernement, de ses représentants ou des différents services de police. Plus outrageant encore : on annonce (communiqué de la CNIL du 2 juillet 2008) que les données concernant l’orientation sexuelle ou la santé pourront être enregistrées «de manière exceptionnelle ».

« Autant reconnaître l'erreur et abroger le décret ! Edvige, c'est clairement la mise en place d'un État policier. On pourra légalement savoir ce que fait chaque individu, et disposer d'informations sur la vie privée de personnes gênantes afin de mieux les faire taire ».  « On nous prend pour des imbéciles. La vraie préoccupation n'est pas d'assurer notre protection, mais servir les intérêts de ceux qui sont au pouvoir. En quoi l'orientation sexuelle ou l'état de santé d'une personne pourra-t-il être utile à la sécurité des Français ? »

Les élus de Barsac se sont prononcés par vote à l'unanimité lors de cette séance exceptionnelle du Conseil Municipal sur le refus d’être intégrés au fichier EDVIGE, et de voir ainsi leurs vies fichées et tracées. 

Voir le PV du Conseil Municipal.


François Bayrou a estimé mercredi dernier que "l'issue normale" concernant le décret créant le fichier de renseignement policier Edvige était son "retrait". "Je pense qu'au bout du compte l'issue normale c'est le retrait de ce décret pour en écrire éventuellement un autre", a-t-il déclaré sur LCI. Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, a elle aussi estimé sur RFI que "s'il n'y a plus le fichage des personnalités" le décret "de lui-même tombera" car il "sera vidé de son sens"....

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Un film avec François Bayrou !

17 Septembre 2008, 13:45pm

Publié par MoDem-Colombes

C’est dur d’être aimé par des cons : film documentaire réalisé par Daniel Leconte - avec Philippe Val, Elisabeth Badinter, François Bayrou...

"Pour avoir reproduit les douze caricatures danoises ayant déclenché la colère des musulmans aux quatre coins du monde, Philippe Val, le patron de Charlie Hebdo, journal satirique français, est assigné en justice. Un procès hors norme que Daniel Leconte suit en temps réel. Pour décrypter, avec les acteurs clés, les enjeux politiques internationaux, médiatiques et idéologiques. Avec, en images : avocats, témoins, médias, conférences de rédaction, manifestations de soutien. Avec aussi les prises de positions des intellectuels et des hommes politiques, les réactions de l’accusation et des pays musulmans. Une réflexion sur l’Islam, sur la presse, sur l’état de l’opinion dans la société française mais aussi une tentative de réponse aux défis lancés par l’intégrisme à toutes les démocraties."

François Bayrou y dit qu'il était pour lui très important qu'un siècle après la séparation de l'Eglise et de l'Etat soient réaffirmées les règles de la laïcité à destination des nouveaux Français immigrés dans notre pays et de confession religieuse différente.

Actuellement à l'UGC Ciné Cité La Défense

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Une nouvelle tour de bureaux à Colombes ?

16 Septembre 2008, 21:32pm

Publié par MoDem-Colombes





















En tout cas voici le pojet de tour de bureaux de 25 étages (100 m), qui est proposé par la société HRO, spécialiste des Bureaux haut de gamme. C'est la "Tour Champs Philippe".

HRO qui a déjà réalisé à Colombes "Les Portes de la Défense" (43666 m2) et "Défense Ouest" (58200 m2), a récemment lancé une consultation pour la réalisation d'un Immeuble de Grande Hauteur à Colombes.

L'équipe groupée autour des cabinets d'architecture 3AM et Internationale d'Architecture est celle qui a été retenue.

Le projet proposé témoigne d'une architecture ambitieuse dont les formes élancées illustrent le caractère fort de cette tour de bureaux de 25 étages.

Le bâtiment devra satifaire aux niveau "performant" des exigences Hautes Qualité Environnementale (HQE).

A suivre ... 

Source : Accord Accoustique 
Tous les projets sur la ZAC de la Marine : http://www.international-darchitecture.com/

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Café Démocrate à Colombes

15 Septembre 2008, 23:01pm

Publié par MoDem-Colombes















C'est ce soir, Mardi 16 septembre, à 20h00, au Restaurant Le Rouget de l'Isle, 8, rue Rouget de l'Isle, Colombes. 

Ce sera une réunion de présentation de la liste pour la Présidence Départementale Démocrates du 92 en Action conduite par Antoine Dupin, et de la liste pour le Conseil Départemental Rassemblement Démocrate conduite par Alexandre Harmand.

En effet, le samedi 27 septembre prochain, tous les adhérents du Mouvement Démocrate seront appelés à choisir leurs nouvelles instances départementales.  La campagne est lancée depuis le 1er septembre.

Le Mouvement Départemental des Hauts-de-Seine est le deuxième mouvement de France (après Paris), avec 3500 adhérents.

Trois élections auront lieu le même jour :  les adhérents devront désigner les 7 membres de la Présidence (1 Président, 6 vice-Présidents), les 225 membres du Conseil Départemental ainsi que les 200 représentants altoséquanais à la Conférence Nationale, pour les 3 prochaines années.

Pour la Conférence Nationale, il y a une seule liste Hauts-de-Seine Démocrate, conduite par Pascal Hureau La première Conférence Nationale se tiendra le Dimanche 26 Octobre 2008.

Pour la Présidence Départementale, la section MoDem de Colombes soutient la liste Démocrates du 92 en Action conduite par Antoine Dupin, et pour le 
Conseil Départemental, la liste Rassemblement Démocrate conduite par Alexandre Harmand.

Les douze représentants Colombiens sur  la liste Rassemblement Démocrate sont : Laurence Boyer, Guénola De La Seiglière, Christian Don, Yannick Farcouli, Marie-Luce Geiger, Erwan Le Guern, Florence Lhomme, Brigitte Môme, Michel Môme, Laurence Morel-Séguy, Laurent Trupin et Nadira Zeghoudi.

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Hommage à Marcelle Devaud

14 Septembre 2008, 16:10pm

Publié par MoDem-Colombes

Il semble malheureusement que l'information soit passée totalement inaperçue à Colombes.

Pourtant Marcelle Devaud a été sénatrice de la Seine sous la IVè République de 1946 à 1958, députée de Colombes-Gennevilliers de 1958 à 1962 et maire de Colombes de 1959 à 1965.

En 2005, la Ville de Colombes lui a rendu hommage en baptisant de son nom le nouvel établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPAHD), situé rue Joseph Antoine, dans le quartier des Fossés-Jean.

Une figure de l’après-guerre, pionnière de la politique et féministe avant l’heure !

«
Toutes mes actions ont toujours été tournées vers l’avenir avec le sentiment de pratiquer ce qu’on appelle aujourd’hui « la politique de civilisation ». Pour moi c’est une politique respectueuse de la liberté et de la dignité des humains. Une politique d’égalité et en particulier une politique d’égalité entre les femmes et les hommes. Une politique de fraternité aussi et d’amour des autres. Une politique qui intervient à une époque où les hommes et les peuples s’entretuent. Il y a encore une cinquantaine de conflits armés dans le monde. Alors, tournons-nous vers la politique de fraternité, de solidarité et d’amour des autres. Et ce sera peut-être bien. Je crois que les femmes ont beaucoup à faire dans ce domaine. Si les hommes ont fait faillite, c’est à nous les femmes de relever le flambeau. » 
Marcelle Devaud - 22/01/2008 - Cérémonie du centenaire au Sénat.

                                                                  *
                                                                *   *

Marcelle Devaud, qui fut la première femme à accéder à la vice-présidence du Sénat, est morte, jeudi 4 septembre, à l'âge de 100 ans. Cette pionnière de la parité avait exercé tous les mandats, ou presque, au cours de la IVe et de la Ve République : sénatrice, députée, maire d'une grande ville, conseillère municipale. "Vous n'avez jamais été à proprement parlé une féministe, résumait le président du Sénat, Christian Poncelet, lors d'une cérémonie organisée à l'occasion de son centième anniversaire. Vous êtes une "révolutionnaire silencieuse", ardente défenseure de la famille et des valeurs chrétiennes, tout aussi passionnée par la défense de la liberté que consciente des inégalités subies par les femmes et convaincue de l'injuste archaïsme de leur statut."

Née le 7 janvier 1908 en Algérie, elle épouse en 1925 Stanislas Devaud, un professeur de philosophie qui dévient député de Constantine en 1936. Le couple regagne la métropole en 1940, avant de s'engager dans la Résistance. A la Libération, une ordonnance signée le 21 avril 1944 à Alger par le général de Gaulle accorde le droit de vote aux femmes : lors des élections municipales de 1945, Marcelle Devaud, qui a 37 ans, glisse pour la première fois un bulletin dans l'urne. "C'était une revanche sur l'Histoire, déclare-t-elle en 1995 au magazine VSD. Nous étions nombreuses à voter, parfois accompagnées de nos jeunes enfants. Les gens nous regardaient avec curiosité, mais sans étonnement."

En 1946, Marcelle Devaud, qui a été l'assistante parlementaire de son mari, est l'une des premières femmes à entrer au Sénat, que l'on appelle alors le Conseil de la République. "Je pénétrai dans le noble palais du Luxembourg avec beaucoup d'émotion, en pensant que ce superbe monument, construit par une reine (Marie de Médicis), habité par des femmes illustres (la Grande Mademoiselle, madame Tallien) avait été, sous la IIe République, l'antre d'hommes toujours misogynes et grossièrement opposés au vote des femmes", explique-t-elle dans un livre d'entretien avec Victoria Man. En 1948, elle est élue vice-présidente du Conseil de la République, qui ne compte que vingt et une femmes. "Les hommes étaient désorientés."

Marcelle Devaud est une fidèle du général de Gaulle. "Le gaullisme est une voie médiane entre un socialisme marxiste et un libéralisme traditionnel", explique-t-elle volontiers. Après la Libération, elle tente de contrer l'influence de la puissante et communiste Union des femmes françaises en fondant, avec Irène de Lipkowski, les Françaises libres, puis le Comité de liaison des associations féminines (CLAF). Au Sénat, cette mère de six enfants se spécialise dans les questions sociales : elle fait adopter une loi sur la sécurité sociale étudiante, défend l'idée d'une allocation vieillesse pour les non-salariés, se bat pour imposer l'égalité salariale hommes femmes.

En 1958, Marcelle Devaud, qui vote les pleins pouvoirs au général de Gaulle et approuve la naissance de la Ve République, est battue aux élections sénatoriales. Elle ne se décourage pas pour autant : elle est élue députée (UNR) de la Seine l'année suivante et maire de Colombes deux ans plus tard. Cette ville, qui compte 80 000 habitants, est alors la plus grosse agglomération dirigée par une femme. En 1962, Marcelle Devaud rejoint le Conseil économique et social, dont elle restera membre jusqu'en 1979. Elle représentera ensuite la France à la commission de la femme des Nations Unies pendant huit ans, de 1975 à 1983. "On ne pourra pas modifier quoi que ce soit sur le plan démographique, sur le plan économique, sur le plan social dans le monde, sans modifier la condition féminine", répétait-elle sans se lasser.

Anne Chemin - LeMonde.fr 14/09/08

EN SAVOIR PLUS
http://www.senat.fr/evenement/archives/devaud.html

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Bayrou s'oppose au concept de "laïcité positive"

14 Septembre 2008, 00:30am

Publié par MoDem-Colombes

Les discours de Nicolas Sarkozy et du pape Benoît XVI sur la laïcité "positive" ou "ouverte" ont suscité des critiques diverses.

François Bayrou s'oppose au concept de "laïcité positive", estimant "qu'ajouter un adjectif, c'est vouloir changer le sens du mot". "Pour moi, la laïcité est positive en elle-même puisqu'elle est une émancipation".  "C'est au discours officiel" du président de la République "que j'objecte". "Mélanger la religion et la politique, ce n'est bon ni pour la République, ni pour la religion. La laïcité, c'est le refus du mélange des genres. L'ordre de l'Etat, l'ordre du spirituel: cette séparation est fondamentale".  "Rien n'est plus dangereux que de mélanger (la foi) à la politique" "J'ai construit ma vision du monde dans la laïcité".
François Bayrou est "croyant" et a prévu d'assister "comme simple fidèle" à la messe papale aujourd'hui à Lourdes.

Autre critique, celle de François Hollande (PS) qui a, aussi, a déploré l''emploi d'adjecifs : "Il n'y a pas de laïcité positive ou négative, ouverte ou fermée, tolérante ou intolérante. Il y a la laïcité. C'est un principe républicain."
 
"Ce n'est pas au président de la République d'expliquer aux citoyens que, sans religion, rien n'est possible (...) Il dénature sa fonction", a accusé pour sa part Manuel Valls (PS) .

François Baroin (UMP), ancien ministre de l'Intérieur et à ce titre responsable des cultes, estime que la laïcité est "une valeur absolue" et n'est donc "ni positive ni négative"
Si le chef de l'Etat "a raison de rappeler nos racines chrétiennes", "il est indispensable de préciser que le tronc est devenu laïque et que chacune des branches doit pouvoir s'épanouir comme elle le souhaite dans le cadre d'un Etat de droit".
M. Baroin note toutefois une "évolution intéressante et très utile" du discours de M. Sarkozy, qui "n'a pas redit" que "jamais l'instituteur ne pourra remplacer le curé ou le pasteur", comme il y a neuf mois dans son discours prononcé dans la basilique romaine Saint-Jean-de-Latran.
 
Extraits JDD de ce jour. 

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JFK entre en politique

13 Septembre 2008, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes

Le 5 septembre dernier, Jean-François Kahn annonçait sa candidature aux prochaines européennes sous l'étiquette Modem. Il s'en explique dans le numéro de Marianne paru ce jour. Extraits.

Marianne : Pourquoi passer du journalisme à la politique ?
Jean-François Kahn : J'ai définitivement tourné la page du journalisme. Mais je veux continuer à défendre les idées que, depuis trente-cinq ans, j'ai essayé de développer dans mes articles, mes livres et, tout simplement, la vie. Je ne passe à rien, je continue autrement.
Nous sommes confrontés à un chambardement comparable à la révolution industrielle du début du XIXe siècle qui, certes, ne rature pas les notions de droite ou de gauche, mais modifie complètement les critères de leur énonciation. Regardez : aux Etats-Unis on nationalise deux grandes banques et ça fait grimper la Bourse. Le néolibéralisme parvient à ses plus spectaculaires résultats sous une dictature communiste. Jamais on n'a autant exacerbé les inégalités et les exclusions que ne l'a fait la gauche britannique de Tony Blair. Alors la gauche et la droite… Il faut tout recomposer. Si on peut y aider…

Vous aviez une influence certaine comme journaliste libre de parole. Ne risquez-vous pas de la perdre ?
La question peut se retourner. Cela fait des années que l'on me dit : vous êtes bien gentil avec vos critiques, mais pourquoi ne passez-vous pas à l'acte ? Pourquoi ne mouillez-vous pas votre chemise ? Présentez-vous ! Faites des propositions, ne restez pas dans votre fauteuil !

Mais pourquoi le MoDem ?
C'est le mouvement dont je suis évidemment le plus proche, sans l'être à 100 %, tout le monde le sait. C'est le lieu d'où l'on peut faire bouger les choses, à la fois dans les têtes et d'un point de vue institutionnel. Faire exploser la machinerie bipolarisante : le rêve ! En privé, vous avez des ministres qui stigmatisent la dérive monarchique du pouvoir ; en privé, toujours, vous aviez les pontes socialistes qui vous expliquaient qu'ils ne voteraient jamais Ségolène Royal à l'élection présidentielle. Mais tout cela, ils ne l'auraient jamais dit en public.
Quand on en arrive à un tel degré de double discours, c'est que le système est totalement malade. Alors, si le MoDem peut contribuer à le subvertir, c'est très bien. Il ne suffit pas de répéter que la gauche est dans un état lamentable, que la droite n'est plus qu'un club de supporteurs de Sarkozy, et s'en laver les mains. C'est trop confortable.

Vous avez dénoncé le fonctionnement autocratique du sarkozysme, mais celui du MoDem ne semble guère plus démocratique…

Le MoDem, dont je ne suis pas membre comme vous le savez, est le produit de la transformation d'un parti de notables sans militants à un parti de militants, mais qui ne dispose quasiment plus de notables. Ce n'est pas forcément rédhibitoire ! François Bayrou s'est retrouvé seul parce que, un peu comme François Mitterrand après 1968 ou Pierre Mendès France après 1958, victime de la brutalité de cette mutation, il a été lâché, y compris par sa supposée garde rapprochée. Le danger, effectivement, serait de trouver cette solitude confortable. Mais si personne ne veut accompagner cette expérience nouvelle tout en disant que Bayrou est un type très bien et qu'il a raison, il est sûr que le MoDem deviendra monarchique.

Qu'allez-vous faire d'un mandat européen, qui ne sert pas à grand-chose… ?
Etre confronté à des gens venant de 27 pays, ça m'intéresse. Cela peut être très enrichissant. Mais je dois évidemment, sauf à être égoïste, me demander si, moi, je peux apporter quelque chose. Et, en fait, je n'en sais rien. Est-il possible – c'est toute la question – de provoquer au niveau européen un débat sur la nécessaire refondation de nos sociétés dont l'être doit redevenir le centre, et non plus ni l'Etat ni l'argent ? Ce n'est pas seulement un slogan. On voit bien aujourd'hui à l'œuvre une logique néolibérale que personne ne maîtrise, qui affole même les libéraux et qui a complètement décentré l'homme au profit de l'argent.

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Les meilleurs opposants ne sont pas au PS

12 Septembre 2008, 00:24am

Publié par MoDem-Colombes

Le PS a décidément bien du mal à se faire entendre. Pour la deuxième fois d'affilée, le panel de Français interrogés par OpinionWay a attribué à Olivier Besancenot le rôle de meilleur opposant à Nicolas Sarkozy. Avec 16 %, il devance d'une courte tête François Bayrou qui enregistre, avec 15 %, un bond spectaculaire de 11 points.

Le leader du MoDem bénéficie là des polémiques qu'il a lancées durant l'été, d'abord sur l'arbitrage prononcé en faveur de Bernard Tapie dans l'affaire du Crédit lyonnais, puis sur le limogeage du patron de la sécurité en Corse après l'occupation de la villa de Christian Clavier par des indépendantistes, enfin sur le fichier Edvige. C'est d'ailleurs cette dernière polémique qui a dominé les discussions des Français ces derniers jours, 67 % d'entre eux ayant déclaré en avoir parlé avec leur entourage cette semaine. Même après la demande de Nicolas Sarkozy à Michèle Alliot-Marie d'ouvrir une concertation sur la mise en place de ce fichier, ils restent partagés. 53 % approuvent la décision seulement «si des garanties sur son contrôle sont apportées», mais 45 % demandent à ce que le gouvernement «renonce à la mise en place d'un tel fichier».

À l'évidence, les socialistes n'ont pas retiré le bénéfice de leur opposition à Edvige. Le premier d'entre eux à figurer dans le classement du meilleur opposant à Nicolas Sarkozy arrive à la troisième place et s'appelle Bertrand Delanoë. Mais, avec 8%, le maire de Paris enregistre un recul de 5 points par rapport au dernier classement de juin 2008. Juste derrière lui arrivent, à égalité avec 7 % et en recul de 2 points, Ségolène Royal et François Hollande. Un signe que le congrès du PS sera difficile pour la présidente de Poitou-Charentes ? Malgré ses prises de positions virulentes et récurrentes contre la politique du chef de l'État, Ségolène Royal n'arrive plus à retrouver la place d'opposante numéro un qu'elle occupait au début de l'année. Autre candidate à la succession de François Hollande à la tête du PS, Martine Aubry enregistre 4 %, en hausse de 2 points.

Plus grave pour le PS, les sympathisants socialistes placent eux aussi Olivier Besancenot et François Bayrou en tête avec respectivement 21 % et 14 %. Les candidats à la succession de François Hollande figurent ensuite dans un mouchoir de poche avec Bertrand Delanoë (12 %), Ségolène Royal (10 %) et Martine Aubry (8 %). Pourtant, les sympathisants de gauche suivent de près la préparation du congrès de Reims. 30 % d'entre eux assurent ainsi en avoir parlé avec leur entourage cette semaine.

Ce classement des meilleurs opposants à Nicolas Sarkozy illustre l'une des questions que le PS devra trancher lors de son congrès : avec qui s'allier pour conquérir l'Élysée ? Olivier Besancenot ou François Bayrou ? Autour de ce choix se dessinent deux camps et deux conceptions du parti. Les partisans de l'alliance à gauche ne manquent pas de rappeler que jusqu'alors c'est cette seule stratégie qui a permis au PS de s'emparer du pouvoir : union de la gauche en 1981 et 1988, gauche plurielle en 1997. Martine Aubry et Bertrand Delanoë s'inscrivent dans ce camp.

Les partisans de l'option Bayrou, principalement réunis au­tour de Ségolène Royal, défendent l'idée d'une évolution des alliances traditionnelles du PS. Ils ne sont d'ailleurs pas restés insensibles à la main que leur a tendue le leader du MoDem le week-end dernier lors de l'université d'été de son parti.

Le sondage complet

Sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI réalisé les 10 et 11 septembre auprès d’un échantillon de 996 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

(c) Le Figaro.fr

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