Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Blog du MoDem de Colombes

Ces «Bédouins» qui restent fidèles à Bayrou

16 Août 2010, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Abandonné après 2007 par la plupart de ses anciens députés UDF, le président du Modem conserve une poignée de fidèles pour mener la bataille en 2012.

 

François Bayrou y voit la preuve qu'il n'est pas aussi seul qu'on le dit. Ses détracteurs, à l'inverse, y voient la confirmation de son isolement. Les compagnons de route du président du Modem ont, en tout cas, changé de visage. Avant 2007, ils avaient pour nom Hervé Morin, François Sauvadet, Nicolas Perruchot, Valérie Létard, Maurice Leroy ou Jean-Louis Bourlanges. Alors qu'il traversait le « désert », François Bayrou les avait joliment appelés ses « Bédouins ». Mais ils l'ont abandonné. Comme l'ont abandonné depuis Michel Mercier et Corinne Lepage. Reste une poignée de fidèles, pour la plupart peu connus du grand public, dont le leader centriste assure qu'ils sont « plus solides et mieux armés que ceux de 2007 ».

 

Le bras armé. Elle est le premier lieutenant de François Bayrou. Sa conseillère, sa complice et son bras droit, qui porte la voix du chef lorsqu'il est en retrait. Au Modem, Marielle de Sarnez est incontournable, à tel point qu'elle a été accusée d'écarter ceux qui s'approchaient trop près du leader centriste. « Bayrou teste sur elle ses idées et ses stratégies. Il a besoin de son regard sur les choses. Dans son esprit, elle est infaillible », déclare un membre de la direction. « Elle a une boussole : elle sait où elle va, ne se trompe pas. Elle est infiniment précieuse », confirme l'intéressé. Fille d'un député gaulliste, cette autodidacte entrée en politique en 1974 chez les jeunes giscardiens, eurodéputée depuis 1999, connaît François Bayrou depuis plus de trente ans. Elle fut d'ailleurs son chef de cabinet au ministère de l'Education et dirigea sa campagne en 2007.

 

La garde rapprochée. Elle est essentiellement composée ... la suite sur LesEchos.fr 

 

(C) 16/08/10  - Les Echos

Commenter cet article