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Le Blog du MoDem de Colombes

Un chemin différent pour sortir de la crise

21 Novembre 2011, 14:05pm

Publié par MoDem-Colombes

 

François Bayrou et Marielle de Sarnez, accompagnés d'une délégation du Mouvement Démocrate composée notamment de Yann Wehrling, Bernard Lehideux, Stéphane Cossé et Jean-Marie Beaupuy, se sont rendus les 10 et 11 novembre à Rome pour une rencontre du Parti démocrate européen (PDE).

 

Durant deux jours, les responsables du Mouvement Démocrate partagent et travaillent avec leurs homologues du Parti démocrate européen sur la crise que traverse les Etats membres et les institutions européennes.

François Bayrou et Francesco Rutelli, co-présidents du PDE, ont défendu ensemble un chemin différent pour sortir de la crise, là où les grands partis traditionnels ont échoué depuis plusieurs décennies.

 

"Il est indispensable que l'Europe soit une ressource, un espoir et un bouclier pour l'ensemble des 27 Etats et leurs peuples. La solidarité et la gouvernance européenne sont les leviers indispensables pour faire face à la tempête économique, politique et sociale que traverse l'Europe" ont ainsi défendu les leaders démocrates.

 

Vendredi matin 11 novembre, à l'occasion de la réunion de l'Alliance mondiale des démocrates, entourée de Franco Frattini, ministre italien des Affaires Étrangères, Bhurian Ghalioun, président du conseil national de transition syrien, Mahfud Erhaiem, ministre des Affaires Étrangères du CNT libyen, Marielle de Sarnez est revenue sur les transformations conduites par les révolutions arabes et le rôle de l'Union européenne dans l'accompagnement des pays arabes vers la transition démocratique.

"L'Europe doit être un acteur fiable et prendre toute sa part dans cet accompagnement. Il faut que l'Europe aborde la question des révolutions avec humilité car souvent les Etats ont eu des relations étroites avec ces anciens régimes", a souligné la députée européenne.

 

Concernant la Syrie, "il nous faut réfléchir ensemble au système de veto de l'ONU, il est invraisemblable que les autorités ne condamnent pas lorsque la mort est quotidienne". "Il faut un partenariat sincère avec les pays de la Méditerranée. Nous devons avoir des relations avec les dirigeants mais aussi avec les peuples. Il faut mener une réflexion sur les valeurs universelles (laïcité, droit des femmes...) et à chacun en revanche de construire sa propre histoire, a conclu la première vice-présidente du Mouvement Démocrate.


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Alain Lambert

20 Novembre 2011, 10:43am

Publié par MoDem-Colombes

L’ancien ministre UMP du Budget, Alain Lambert, a annoncé lundi qu’il soutiendrait pour la présidentielle de 2012 la candidature de François Bayrou, dont il vante « le courage » et « la crédibilité » pour répondre à la question de « la crise des finances publiques ».

 

 

Prêts à travailler ensemble

« Je vais apporter tout mon soutien à François Bayrou. Je le fais sans hésitation. Il ne s’agit pas d’un soutien par défaut mais d’un choix d’adhésion », a annoncé lundi à l’AFP Alain Lambert, en expliquant avoir « pris le temps de la réflexion ».

 

 

« Je suis en discussion avec François Bayrou depuis juillet. Cet échange nous a permis d’être bien dans notre pensée, notre conscience pour travailler ensemble », a-t-il précisé.

L’ancien sénateur de l’Orne envisage même de s’impliquer dans la campagne électorale du président du MoDem, qui doit se déclarer candidat début décembre.

 

« Le candidat le plus crédible »

« Lorsqu’on y réfléchit, il est peu d’hommes politiques qui aient vu la gravité de la crise des finances publiques en France et dans la zone euro, comme il l’avait annoncé dès 2007. Et comme je suis très sensible à cette question, j’estime que c’est aujourd’hui le candidat le plus crédible », a fait valoir l’ex-ministre du budget de Jean-Pierre Raffarin (2002-2004).

 

Un homme « respectueux » et « sans cour »

« Je trouve également que François Bayrou a montré du courage en mettant en cause le fonctionnement du pouvoir actuel alors que beaucoup s’en sont accommodés. Ce qui a pu apparaître parfois comme de l’opposition systématique était une volonté d’affirmer sa différence », a-t-il ajouté.

 

« Enfin, et cela a pour moi beaucoup d’importance par rapport au régime actuel, François Bayrou est respectueux des autres, prêt à écouter un point de vue qui n’est pas le sien et ne semble pas avoir envie de constituer une cour autour de lui », a-t-il souligné.

 

Soutien de Sarkozy en 2007

En 2007, l’ancien maire d’Alençon, 65 ans, avait apporté un soutien appuyé à Nicolas Sarkozy avant de prendre ses distances avec le chef de l’Etat.

« J’ai considéré que Sarkozy était exceptionnel dans sa génération, habité par une énergie vitale qui le rendait capable de relever tous les défis », a récemment justifié l’ex-sénateur de l’Orne à Libération.

« Mais, a-t-il ajouté, à l’instant même de son élection, il a perdu le fil de son histoire et donc de la réforme. Il n’a pas acquis le corpus éthique et moral qui sublime les dirigeants et leur permet de voir plus loin ».

(c)OuestFrance.fr

 

http://www.marianne2.fr/Lambert-Ceux-qui-sont-contre-l-euro-ne-peuvent-appartenir-a-une-majorite-transpartisane_a212586.html?com

 

Le blog d'Alain Lambert : http://www.alain-lambert-blog.org/

 

Les lieutenants de François Bayrou

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Délinquance à Colombes

19 Novembre 2011, 08:18am

Publié par MoDem-Colombes

 

18/11 : Le maire de Colombes demande "une présence policière renforcée" et "durable" dans les deux quartiers de la ville où ont eu lieu mercredi et jeudi soirs des fusillades qui ont fait trois blessés. "J'en appelle à une présence policière renforcée de façon durable dans les quartiers concernés", a-t-il affirmé.

Il réclame également "des moyens supplémentaires et efficaces de lutte contre les trafics de stupéfiants" dans ces quartiers connus pour en abriter.

http://www.colombes.fr/fr/mairie-pratique/presse/index.html

 

Jeudi 17/11, 19h15 : Un homme blessé aux jambes par balle rue du Président Salvador-Allende :

http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/nouvelle-fusillade-a-colombes-un-homme-blesse-aux-jambes-17-11-2011-1725288.php

 

Mercredi 16/11, 17h15 : Deux hommes connus des service de police, blessés aux jambes par balle au pied du 210 Bld Charles de Gaulle (cité des Côtes d'Auty): http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/colombes-deux-hommes-pris-pour-cible-lors-de-tirs-en-rafale-17-11-2011-1724866.php

 

Mardi 15/11 : Nouveau Contrat Local de Sécurité (CLS) : le Maire de Colombes veut établir une carte de la délinquance à Colombes :

http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/colombes-veut-dresser-sa-carte-de-l-insecurite-15-11-2011-1720450.php

 

Interview du responsable de la sûreté urbaine au sein de Colombes Habitat Public :

http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/on-doit-comprendre-pour-agir-15-11-2011-1720447.php

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Réunions publiques sur l'intercommunalité

18 Novembre 2011, 17:57pm

Publié par MoDem-Colombes

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Les maires de Colombes, Asnières, Bois-Colombes et Gennevilliers, villes concernées par la future intercommunalité, organisent cinq réunions publiques portant chacune sur un thème fort du projet : les questions économiques, le déplacement, le logement, le cadre de vie et les services rendus à la population.

Ces débats devraient permettre de recueillir l’avis des habitants et des acteurs (associations, entreprises, ...) sur leurs attentes en matière de services publics et sur les secteurs qui pourraient être plus efficaces s’ils étaient mutualisés entre les différentes communes.


Vendredi 18 novembre, à 20h : Asnières, (à l’hôtel de ville) : déplacements et aménagement.
Samedi 3 décembre à 9h30 : Gennevilliers, (à l’hôtel de ville) : emploi, formation, développement économique.
Mercredi 7 décembre 20h : Colombes, salle des mariages et salon d’honneur : habitat, logement
Mardi 17 janvier, 20h : Bois Colombes, développement durable et cadre de vie
Jeudi 2 février : (ville à déterminer) : services à la population, sport, culture, santé

 

Ces réunions se dérouleront en trois temps :
-          des experts représentants de structures intercommunales ou porteurs de projet seront présents pour expliquer ce qu’ils attendent des communautés d’agglomération.
-          Un débat aura lieu entre les habitants et les experts pour comprendre les enjeux de l’intercommunalité.
-          Les maires des quatre communes réagiront aux propos des experts et aux suggestions des habitants.

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(2) Instruire (2f)

18 Novembre 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

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J'ai traité rapidement de la question des moyens. C'est une question très importante, car j'ai assisté comme vous au changement d'un certain nombre de responsables du parti socialiste qui avaient, dans un premier temps, adopté exactement la phrase que nous avons choisie nous : « protection des moyens de l'éducation sur le long terme poste pour poste ». Et comme je vous l'ai dit, ce ne sera pas facile bien entendu. 

Eh bien, nous avons assisté tous ensemble à ce changement de pied, à ce changement de cap ! Je pense que ce changement de pied et de cap ne répond pas aux exigences de vérité que nous avons à introduire, à imposer dans la campagne présidentielle de 2012 en France. 

En face de tous ceux qui vont céder à toutes les facilités et faire miroiter tous les mirages, laisser croire qu’il est possible de dépenser plus et plus encore de créer 300.000 emplois sur fonds publics, de mettre en place une allocation pour tous les jeunes, d’augmenter les budgets, de recruter par dizaine de milliers des policiers, des magistrats, des enseignants, toutes promesses qui ont été écrites noir sur blanc et, je vous le dis, autant de promesses que personne ne tiendra et que personne ne respectera, en face de cela, nous serons et je serai défenseur de la vérité ! 

Je m'engage devant vous à dire la vérité et à ne faire aucune promesse qui ne soit abusive, aucune promesse qui soit une illusion, aucune promesse que nous ne pourrions pas tenir et respecter. 

En temps de facilité on se dit -on connaît bien la règle, c'était une phrase de Charles Pasqua- "les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent" ! En temps de difficultés, en temps de guerre comme nous sommes, le mensonge, l’illusion, la tromperie sont une désertion. En temps de guerre, la vérité n'est pas seulement un devoir, elle est la condition même de l'adhésion du pays à l'effort national qu'il faut que l'on partage. Nous serons les défenseurs de la vérité. 

Et c'est pourquoi je m'engage à préserver dans les cinq années les moyens de l’école, du collège, du lycée, de l’université, de remplacer poste pour poste tous les départs à la retraite, tous les changements d’orientation professionnelle, toutes les années sabbatiques que je souhaite que l'on puisse instaurer. Poste pour poste. Et, comme nous l'avons dit, ce ne sera pas évident, ce ne sera pas facile, mais c'est un effort tenable qui respecte les électeurs, qui respecte les enseignants et qui respecte la démocratie que nous voulons former dans notre pays. 

Notre objectif, il est transparent, il est évident, c'est que l’école française entre, en cinq ans, dans les dix premières nations du monde pour la qualité, la réputation et l’efficacité de l’école. C'est la condition : la confiance à l’école, la confiance de la famille et la confiance de la nation. Tel est le problème, tels sont les engagements, telle est la vision que nous défendons pour illustrer l'impératif d'instruire. 

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(2) Instruire (2e)

17 Novembre 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

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Je dis qu'à ces enfants-là il faut proposer une scolarité particulière, adaptée, que j'avais nommée, comme ministre de l'éducation nationale quand j'en ai établi le plan : « collège hors les murs ». Une scolarité qui vise non pas à bannir, mais à rendre à ces garçons et à ces filles les chances nécessaires pour reprendre le cours de la scolarité normale, donc la paix civile et la civilité. 

Puis, ensuite, il y a une organisation de la scolarisation, peut-être les horaires de travail. Je dois avouer que je pense souvent qu'il est anormal que les enfants aient plus d'heures de travail que leurs parents qui doivent faire 35 heures. Je trouve que cela ne va pas parce que si vous additionnez temps de transport, horaires de cours, devoirs qu'il faut faire à la maison, et de plus en plus souvent, honteusement, leçons particulières que toutes les familles sont obligées de donner à leurs enfants pour leur rendre les chances élémentaires de suivre à l'école, ceci n'est pas un régime acceptable, humain tout simplement, respectueux pour les enfants et pour l'idée que nous nous faisons de l'école. 

Donc, des devoirs faits en classe, surveillés. Il y a des centaines de milliers d'étudiants qui ont besoin de recevoir une aide, un soutien pour continuer leurs études. Eh bien, faisons à la fois des bourses et demandons à ces étudiants d'assumer des responsabilités de tuteurs, de répétiteurs, de surveiller les devoirs en classe. Ce sera infiniment plus utile et plus précieux pour leur formation que ce que l'on est en train de préparer maintenant et que l'on ne mettra pas en place. 

Troisièmement, le lycée : la question du lycée, c'est l'orientation et l’autonomie. La question de l'orientation commence au lycée et se poursuit naturellement dans l'enseignement supérieur. Le problème majeur est la fracture entre le lycée et l'université. Je dis qu'il faut que la Terminale devienne une propédeutique, une préparation à l'enseignement supérieur. Il faut orienter notre réflexion sur l'organisation de cette classe en se demandant ce que l'on peut apporter aux élèves en train de devenir étudiants. Puis-je rappeler pour ceux qui ont le culte de la tradition, j'en suis aussi, que le Baccalauréat est le premier titre de l'enseignement supérieur ? Traditionnellement, en France, c'est cela. Eh bien, prenons au sérieux les définitions que nous formons nous-mêmes. Je demande donc que la Terminale devienne cette préparation à l'enseignement supérieur. 

À l'université -si cela vous intéresse vous trouverez cela dans mon livre- la question de l'orientation et une question beaucoup plus importante encore ; qui est l'organisation de la formation professionnelle après obtention du diplôme d'enseignement général, parce que les étudiants croient et leurs familles croient davantage encore qu'un diplôme devrait valoir un travail. 

Eh bien, il faut que nous arrivions à comprendre tous ensemble qu'un diplôme doit être suivi d'une spécialisation et d'une formation professionnelle, comme cela se passe par exemple pour le métier d'avocat, de notaire. On fait du droit, puis on choisit l'école professionnelle qui correspond à cela. Je pense que ce modèle est valable pour bien des formations universitaires. 

Voilà pour l'école. 

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(2) Instruire (2d)

16 Novembre 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

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Je sais très bien que c'est le cas parce qu'il y a eu des siècles et des siècles dans notre pays (j'ai écrit un livre sur Henri IV, j'ai regardé comment on élevait les enfants à l'époque, y compris comment on les langeait et ce qu'on en faisait quand ils étaient là…) où on ne parlait pas non plus chez nous de parents à enfants. Ce n'est pas étranger, lointain, c'est une question d'évolution et de construction culturelle. Je suis persuadé que, si on convainc les mamans, même si elles ne sont pas francophones, que l'échange avec l'enfant le plus jeune est précieux pour le développement ultérieur et pour la construction de sa personnalité et pour la curiosité et pour l'expression qui est la sienne, je suis sûr que l'on aura fait une œuvre précieuse. 

Au collège, les questions principales, je propose qu'on les nomme. La première question du collège, c'est la paix civile et la civilité. 

Il y a des enfants, nombreux, qui ont peur d'aller au collège, et il y a des enseignants, nombreux, qui ont peur d'entrer dans leur classe !

Ceci est impossible ! J'ai écrit, dans un livre déjà ancien qui s'appelait "La décennie des malappris", qu'il y en avait marre qu'il faille être à la fois Tarzan et Socrate pour enseigner dans le collège en France. Je n'ai pas changé de point de vue sur ce point. Il y a des enseignants rayonnants, costauds physiquement, intellectuellement, et du point de vue de la sensibilité et il y en d'autres qui n'ont pas toutes ces aptitudes. Ils ont le droit et nous avons le devoir d'obtenir que ces enseignants soient respectés dans leur classe sans aucune exception à cette règle. 

Je ne supporte pas l'idée qu'une jeune enseignante ait peur qu'on lui crache dessus en classe et même et pire encore, qu'une enseignante d'âge avancé ait peur qu'on lui crache dessus en classe. Simplement, nous ne pouvons pas l'accepter. 

Il y a une question centrale : que fait-on des enfants qui manquent à ce contrat et à cette obligation ? Aujourd'hui, on les renvoie d'établissement en établissement. C'est une noria, cela tourne. Ces enfants qui déstabilisent parce qu'ils sont eux-mêmes déstabilisés, qui n'ont pas d'autre chemin -ce n'est pas pour les excuser que je dis cela mais c'est pour comprendre ce qui se passe- étant en difficulté scolaire n'ont pas d'autre chemin vers la reconnaissance que d'essayer d'obtenir la reconnaissance de tout le monde en mettant le bazar. 

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(2) Instruire (2c)

15 Novembre 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

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Je propose que l'on inverse le mouvement, que pour rendre sa dignité, sa attractivité, sa force à l'école, on reconstruise, on réinvestisse chaque niveau scolaire dans sa mission. À l'école élémentaire, de la maternelle jusqu'à la fin de l'école élémentaire, les outils de l’écrit, la lecture et l'écriture et, si possible, l'amour de la lecture et de l’écriture, puis le jeu avec les nombres, comme celui que nous avons vécu ensemble. 

Deux questions principales, l'une est pédagogique. Il y a une question de repérage des enseignements qui réussissent, je suis affirmatif en disant que je n'ai aucun doute que les 5 pour cent, les meilleurs et les plus expérimentés des enseignants français sont largement au niveau des meilleurs pays dans le monde. 

Aucun doute qu'il y a des réussites dans l'école française. Il faut les identifier et transmettre ces expériences aux autres enseignants, transfert de pédagogie comme il y a transfert de technologie. 

La deuxième question centrale : il faut une scolarité adaptée avec les moyens nécessaires aux élèves qui se bloquent, souvent pour des raisons psychologiques, ou culturelles, familiales. Il faut, pour eux, une scolarité adaptée et les moyens nécessaires, c'est un investissement qui mérite pour la nation. 

Comme je n'oublie pas ce qui se passe dans les familles, peut-être vous pourrez jeter un coup d'œil aux pages que j'ai écrites sur ce sujet dans mon livre, je vous demande de réfléchir à ceci : je pense qu'il y a des milieux, des situations pour lesquelles il faut songer à une école des parents. 

J'étais très frappé alors que je visitais en banlieue parisienne "profonde" comme l'on dit une école élémentaire et que je parlais avec les enseignants. C'était très intéressant. D'abord un grand nombre d'entre eux étaient découragés, ce qui était frappant et pourtant ils étaient jeunes, ils étaient en équipe, ils étaient très solidaires entre deux, ils faisaient vraiment un très beau travail. Il y avait des tas de nationalités présentes dans l'école et, en parlant avec eux, on en est venu à parler de la langue et des difficultés que présente le fait de ne pas être francophone à la maison. Ils m'ont dit quelque chose que j'ai trouvé absolument juste et sensible. Ils m'ont dit : Vous savez, le principal, ce n'est pas tant qu'on ne parle pas français à la maison, c'est qu'il y a des maisons où on ne parle pas du tout. 

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(2) Instruire (2b)

14 Novembre 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

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Je dis, au passage, concernant tous ceux qui nous expliquent que l'on va multiplier par 3, augmenter de 60 ou 70.000 le nombre des enseignants qu'il y a d'abord là-dedans une question de cohérence politique, mais je leur demande comment ils font pour que les candidats au concours obtiennent le niveau exigible pour devenir enseignant, sachant que, l'an dernier 1.000 postes n'ont pas été attribués au concours de recrutement ? 

Ceci est une question centrale qui me semble remettre un certain nombre de débats et de propositions à leur place ! 

Doute des candidats, doute des enseignants, doute des familles. Jamais de ma vie, je n'ai vécu cde que l'on vit régulièrement aujourd'hui. Des familles qui, non seulement choisissent d'enlever leurs enfants de l'enseignement public pour les mettre dans l'enseignement privé, mais qui, de plus en plus souvent choisissent le privé hors contrat. Nous, le pays de l'éducation nationale ! 

Je n'ai rien contre ces choix, parce qu'ils répondent à une attente et à une exigence… Mais la certitude qui est la mienne est que le but que nous devons nous fixer, c'est que l'éducation nationale française, l'enseignement public en France réponde à son tour à ces attentes et qu'elle accueille plutôt que de laisser s'en aller les élèves. 

Nous reviendrons sur ce sujet. Je veux aller très vite. La conviction qui est la mienne est celle-ci : nous avons vécu des décennies pendant lesquelles le principe a été l'abaissement d'exigence de chaque niveau de l'école et la transmission au niveau supérieur de ce que l'on était incapable d'apporter au niveau défini. Par exemple, vous ne pouvez pas transmettre l'écriture et la lecture à l'école primaire ? Eh bien vous espérez que cela se fera au collège !... Et ce que vous ne pouvez pas transmettre au collègue, vous le faites au lycée et ce que vous ne pouvez pas transmettre au lycée, vous le renvoyez à l'université et beaucoup d'universitaires diraient que l'on est obligé de faire, à l'université, des enseignements qui auraient dû être transmis à l'école ! C'est cela, la vérité que nous vivons. 

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(2) Instruire (2a)

13 Novembre 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

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Deuxième verbe : INSTRUIRE 

Dans le découragement national, l’école a probablement la première place. L'école, son affaiblissement, ses doutes, les doutes de la nation jouent un rôle absolument central. 

Je veux vous dire que, ayant donné ma vie ou une grande partie de ma vie à l'éducation, ayant été ministre de l'éducation nationale en France, ayant réussi à nouer dans cette fonction des relations, je crois, de confiance et d'estime réciproques avec le monde de l'école -ils l'ont montré contre toute habitude politique lors de la dernière élection présidentielle- je vous dis qu'il est honteux et qu’il n’est pas digne de notre pays que nous nous retrouvions, en termes de compréhension de l'écrit et de calcul mental, 23ème et 24ème dans le classement des nations développées ! C'est insupportable pour moi. Nous étions le pays que le monde entier regardait comme ayant, sinon la meilleure éducation du monde -il y aurait une part de chauvinisme- en tout cas une des meilleures éducations dans le monde. 

En quelques années, nous n'avons cessé de régresser dans le jugement que le monde porte sur l'école de France et, hélas, que les parents et les enseignants portent sur l'école de France. 

Jamais je n'ai vécu un moment comme celui-ci où le nombre d'étudiants candidats au concours de recrutement s'effondre. Le niveau des candidats au concours de recrutement est gravement discuté. 

Je veux vous dire que, l'an dernier, comme vous le savez, on a supprimé un poste sur deux parmi ceux qui partaient à la retraite, donc, au lieu de recruter 32.000 enseignants, on n'en a recruté que 16.000. Écoutez-moi bien, sur ces 16.000, il y a eu 1.000 postes qui n'ont pas pu être attribués faute de reconnaissance du niveau des enseignants par les jurys ! 

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