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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Bayrou votera Hollande

3 Mai 2012, 19:11pm

Publié par MoDem-Colombes

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19h25. Bayrou votera Hollande. «Je ne veux pas voter blanc ce serait de l'indécision, lance le leader du MoDem. Reste le vote pour François Hollande, c'est le choix que je ferai.» Si le centriste salue la position du socialiste sur la moralisation de la vie publique, il souligne ses désaccords avec François Hollande sur le volet économique de son programme. «Je pense que devant cette crise inéluctable, il n'y aura pour la nation qu'une attitude possible : l'union nationale», assure François Bayrou qui précise : «Je ne suis pas et je ne deviendrai pas un homme de gauche. Je suis un homme du centre.»

«Je ne donnerai pas de consigne générale de vote.» «J'ai examiné depuis deux semaines, l'évolution du deuxième tour de l'élection présidentielle, commence le leader du MoDem depuis son QG de campagne courant politique qui a été soutenu au premier tour par plus de 3 millions de Français.» D'emblée, il reconnaît qu'«au sein de ce courant politique il y a des sensibilités diverses (…) et c'est bien normal». «Cette diversité, j'y tiens», insiste-t-il. Et de souligner qu'il juge, à titre personnel, que «Nicolas Sarkozy s'est livré à une course-poursuite après l'extrême droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs».

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Hollande : Bayrou pas de gauche, plus de droite

3 Mai 2012, 14:39pm

Publié par MoDem-Colombes

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François Hollande à propos de François Bayrou : «Je le laisse libre, c'est une personnalité que je respecte, je sais qu'il n'est pas de gauche et n'a pas envie de le devenir, qu'il n'est plus de droite et n'a pas envie d'y revenir», a répondu le socialiste sur France 2 ce matin. «Après, il est indépendant, centriste, je ne sais pas de quel côté il va se prononcer. Mais de toute manière, quoi qu'il fasse, j'aurai de la considération pour la personne», a-t-il ajouté.

Au lendemain du duel télévisé, François Bayrou a réuni ce jeudi matin les membres de son comité stratégique, et, dans l'après-midi, un conseil national de son parti pour débattre de la décision qu'il entend prendre. Il devrait ensuite s'exprimer à 19h00 lors d'un point presse à son siège de campagne 

 

Selon un proche, il devrait exprimer un avis personnel mais «pas une consigne de vote» pour le duel entre Nicolas Sarkozy et François Hollande.  Va-t-il voter à titre personnel pour François Hollande ?  C'est ce qu'un source PS a affirmé au Point.



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Bayrou : vers une position de neutralité ?

3 Mai 2012, 02:26am

Publié par MoDem-Colombes

Le leader centriste pourrait finalement ne pas donner de consigne de vote.

François Bayrou respectera bien le calendrier qu'il s'était fixé la semaine dernière. L'ancien candidat centriste à la présidentielle ne dévoilera pas en effet avant jeudi, probablement pas avant 19 heures, sa position pour le second tour. Comme il l'avait déjà indiqué, le président du MoDem entendait d'abord regarder le débat télévisé entre les deux finalistes, mercredi soir, avant d'en discuter «à huis clos» avec ses cadres. D'abord avec la quarantaine de membres de son ancien comité stratégique de campagne jeudi matin. Ensuite, dans l'après-midi, avec les quelque 300 membres du conseil national du parti centriste, devant lesquels il livrera son «analyse personnelle sur les forces et faiblesses» des deux candidats en lice. Faudra-t-il lire entre les lignes une préférence? Ce n'est qu'après, probablement en fin d'après-midi, peut-être seulement en début de soirée, qu'il expliquera sa décision. Seule certitude: le leader centriste choisira une «forme sobre, car ce n'est pas son second tour», confie sa première lieutenante, Marielle de Sarnez. Traduction, mercredi soir, il hésitait encore entre envoyer un communiqué par mail aux rédactions ou faire une simple déclaration - sans questions-réponses - depuis le siège du MoDem.Voilà pour la forme. Sur le fond, à en croire son entourage, voici, du plus probable au moins probable, les quatre scénarios qui s'offriraient à lui…

• Pas de consigne de vote: fiabilité 70%

Probablement l'hypothèse qui tiendrait le mieux la route. Selon un sondage Ifop, 41 % des électeurs bayrouistes du premier tour le demandent, contre 31 % pour Sarkozy et 28 % qui se prononcent pour Hollande. «Nous savons que nous allons entrer dans des jours difficiles, or nous avons le sentiment qu'aucun des deux candidats n'est au rendez-vous de la situation. Il y aura donc besoin pour l'avenir d'un centre fort, indépendant, constructif et vigilant», explique un cadre. Du coup, François Bayrou, «tout en donnant son analyse personnelle de la situation», devrait pencher en faveur de cette option.

• Vote blanc: fiabilité 15%

La reconnaissance du vote blanc faisait partie de son programme, notamment dans le volet «moralisation de la vie publique». Certains cadres invitent donc l'ancien candidat à suivre cette voie, estimant que «cela ne manquerait pas de cohérence». Certaines fédérations se sont même prononcées majoritairement pour. Problème: Marine Le Pen a déjà donné cette consigne.

• François Hollande: fiabilité 10%

Si l'on tient compte des «remontées» du terrain auprès des militants en régions, dont «la plupart y seraient favorables», assure un cadre, l'hypothèse n'est pas à exclure totalement. La semaine dernière, une soixantaine d'élus locaux du MoDem ont même officiellement lancé un appel à voter pour le candidat socialiste. Un avis partagé également par des proches de François Bayrou, comme les eurodéputés Jean-Luc Bennahmias ou encore Robert Rochefort, tous deux vice-présidents du MoDem. Pour Jean-Luc Bennahmias, «si François choisissait de soutenir Sarkozy, tous ceux qui ont cru en son livre Abus de pouvoir et qui le suivent depuis dix ans ne le comprendraient pas».

• Nicolas Sarkozy: fiabilité 5%

Le scénario le moins probable. «L'appel de Gérard Longuet à l'électorat du FN a créé un profond malaise chez nous», observe l'eurodéputée Marielle de Sarnez, qui rappelle le «spectre des régionales de 1998», quand une partie de l'UDF s'était acoquinée avec l'électorat lepéniste. Le discours de Toulouse de Nicolas Sarkozy sur les frontières ou encore sa comparaison entre l'électorat centriste et frontiste auraient également «fortement troublé» les militants du MoDem. «Toute voix gagnée à l'extrême droite, c'est mécaniquement des voix perdues au centre. Or, un second tour se gagne en rassemblant au centre. Je ne comprends donc pas la stratégie de Sarkozy», dit Sarnez

 

(c) Lefigaro.fr

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Borloo écrit à Bayrou

2 Mai 2012, 17:37pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Jean-Louis Borloo a pris la plume et demande «amicalement» à François Bayrou de faire le choix de «l'alliance de la droite et du centre» et d'écarter «le risque du programme socialiste». «Au deuxième tour, le choix est binaire», plaide le président du Parti radical à son homologue du MoDem à la veille de l'annonce de son choix pour le second tour.

 

Dans un courrier qu'il a fait porter mercredi après-midi au siège du MoDem, le parti de l'ancien candidat à la présidence de la République, Jean-Louis Borloo, explique connaître les «interrogations», les «réserves» et les «réticences» de François Bayrou à se prononcer en faveur de Nicolas Sarkozy. Mais «le programme socialiste entraînera non seulement une dégradation des comptes publics mais aussi et inexorablement celle de notre modèle social», explique Borloo. «Ce que tu ne peux pas cautionner compte tenu de ton long combat», ajoute-t-il.

 

«Le projet des gauches, naturellement plus facile à entendre, ne sera pas tenable, et tu le sais mieux que quiconque», fait valoir l'ancien ministre de l'Écologie.

 

«Nous avons longtemps cheminé ensemble, des élections européennes de 1989 autour de Simone Veil aux élections de 2002, rappelle Borloo. Depuis nos chemins ont divergé (…) mais nous avons gardé beaucoup en partage.»

 

La lettre de Borloo à Bayrou : http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/lettreJLB-FB.pdf

 

(c)lefigaro.fr

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Sarkozy répond à Bayrou

27 Avril 2012, 20:30pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.lejdc.fr/photoSRC/VVZTJ19dUQ--/francois-bayrou-et-nicolas-sarkozy-le-22-juin-2012-a-bordes_643758.jpeg

 

Nicolas Sarkozy a rendu publique sa réponse à la lettre de François Bayrou - une lettre de 7 pages - ce vendredi 27 avril.

 

Sur la forme, le président-candidat multiplie les formules de séduction  :"Comme vous, je reconnais les efforts des Français dans la crise. Comme vous, je ne leur dissimule rien de ce qu'il reste à faire." ou autre "je partage votre préoccupation" et "je partage votre analyse sur ce que vous appelez très justement la "crise de l'éducation".

 

Sur le fond, le président-candidat présente son bilan et son projet au seul prisme de ce qui pourrait plaire à l'électorat centriste. Et se défend des critiques souvent entendus pendant la campagne, comme les accusations de "populisme".

 

Parmi les points de son programme que Nicolas Sarkozy met en avant pour séduire l'électorat de François Bayrou, citons par exemple :

 

le « produire en France », M. Sarkozy assure partager la préoccupation que la France demeure « une grande terre de production ». Le déclin de l'emploi industriel a été « enrayé », assure-t-il, mais « il faut maintenant aller plus loin ». Il évoque notamment le projet de « TVA antidélocalisations ».

 

un éventuel référendum pour l'adoption d'une règle d'or gravée dans la Constitution

 

un chiffrage qui se veut "extrêmement précis et rigoureux" « J'ai présenté un projet présidentiel appuyé sur un chiffrage extrêmement précis et rigoureux, il prévoit le retour à l'équilibre des finances publiques en 2016 ».  « Je note que le candidat socialiste, pour sa part, ne propose aucune mesure de réduction des dépenses publiques. Au contraire, il les alourdit, décale à 2017 le retour à l'équilibre ».

    

une "stratégie du double effort"

 

un projet de loi sur la prévention des conflits d'intérêts au gouvernement et à l'Elysée "dans les premières semaines de la prochaine législature"

 

Sur cette question de la moralisation de la vie politique, Nicolas Sarkozy se dit désormais prêt à soumettre par référendum les propositions de François Bayrou. "une « importante modernisation » des institutions a été entreprise depuis 2007, avec une « exigence d'exemplarité ».  « Cela ne nous dispense évidemment pas d'aller plus loin », "je veux interdire le cumul d'une fonction ministérielle avec un mandat exécutif local et réduire le nombre de parlementaires.  « Je partage, par ailleurs, votre volonté d'introduire une dose de proportionnelle aux élections législatives »

 

S'il met également en avant le fait d'être "un Européen convaincu" et l'importance qu'il accorde à l'éducation, Nicolas Sarkozy se dit en revanche en désaccord avec François Bayrou sur la présence, avec droit de vote, de trois représentants des salariés aux conseils d'administration des entreprises.

"Nous avons un mode de vie et une identité. Nous avons des valeurs", glisse aussi Nicolas Sarkozy, qui a fait l'objet de vives critiques du leader centriste l'accusant de valider le discours du FN. 

Extrait de la missive présidentielle :

Vous souhaitez que cette moralisation de la vie publique soit soumise au référendum. L'expérience prouve qu'aucours des années récentes, le Parlement a voté de nombreuses lois d'amélioration de l'éthique de notre vie politique.

 

Chacun sait par ailleurs qu'un référendum peut difficilement être organisé sur un trop grand nombre de mesures.

 

Toutefois, et sous cette réserve, s'il venait à y avoir un blocage sur ce sujetje suis tout à fait disposé à saisir les Français par référendum des propositions que vous avez formulées. 

 

http://www.lafranceforte.fr/sites/default/files/reponse_a_m__bayrou.pdf

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Hollande répond à Bayrou

27 Avril 2012, 17:25pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Le candidat PS à l'Elysée François Hollande a indiqué vendredi à Bourges avoir répondu à la lettre que le centriste François Bayrou a adressé aux deux finalistes de la présidentielle avant de donner éventuellement une consigne de vote pour le deuxième tour.  Il a cependant choisi de ne pas publier sa lettre et répond directement à François Bayrou.

 

Réponse publiée le lendemain : http://democrate.typepad.fr/files/BayrouReponseFH.pdf

 

Dans cette réponse, « je dis ma position sur les quatre points » évoqués par François Bayrou dans son courrier, a précisé M. Hollande lors d'une conférence de presse, en marge d'une visite au printemps de Bourges.

 

« Sur l'éducation, nous partageons des objectifs qui peuvent être communs : la nécessité de redonner à l'école de la République les ressources indispensables et une confiance », a affirmé le candidat socialiste.

 

« Sur le modèle social, il (M. Bayrou) a évoqué le Conseil national de la Résistance et dit que nous avions à le préserver tout en l'actualisant, je comprends cette démarche », a-t-il poursuivi.

 

« Sur le sérieux budgétaire, j'ai rappelé mes propositions : une loi de programmation », a indiqué M. Hollande. Il a précisé qu'il ne souhaitait pas contrairement à M. Bayrou, introduire « la règle d'or » d'équilibre budgétaire dans la Constitution.

 

« Enfin, sur la moralisation de la vie politique j'ai repris ce qu'il y a dans mes 60 propositions, a-t-il dit, notamment le non cumul des mandats, le statut pénal du chef de l'Etat qui serait revu, la condamnation de la corruption et des conflits d'intérêts et l'introduction d'une part de proportionnelle ».

Alors que le président du MoDem veut passer par la voie du référendum, M. Hollande a rappelé sa préférence pour un texte devant la représentation nationale. « J'ai dit que ça devrait se faire dans un projet de loi qui serait présenté aux parlementaires et qu'en cas d'incapacité à le faire voter, à ce moment-là et seulement à ce moment-là, un recours au référendum pourrait être envisagé ». « Si nous pouvons le faire par la voie parlementaire ce sera plus rapide », a-t-il argué.

 

Le président du MoDem, arrivé cinquième au 1er tour avec 9,13% des voix, a adressé mercredi une lettre aux finalistes, François Hollande et Nicolas Sarkozy, avant toute consigne de vote, en précisant qu'il jugerait leur « attitude personnelle » autant que les programmes.

 

 

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Lettre de Bayrou aux deux candidats

25 Avril 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

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"Vous participez au second tour de l’élection présidentielle. Il me paraît normal de vous rappeler ce qui a été essentiel pour les plus de trois millions d’électeurs qui m’ont apporté leur suffrage au premier tour. 

Le premier élément crucial pour eux et pour moi aura été la vérité sur la situation du pays, la prise en compte de la réalité des faits. 

Je ne crois nullement que la crise financière soit derrière nous. Je pense au contraire que la crise est devant nous, et qu’elle sera très dure. Je pense que les déficits, commerciaux et budgétaires, qui s’accumulent pour notre pays menacent à court terme notre modèle social et que la multiplication des promesses non financées aggravera encore ce risque. 

Et parce que nous allons vivre ces moments difficiles, l’attitude personnelle des gouvernants comptera beaucoup. C’est une question de valeurs, personnelles autant que politiques. Depuis des années, c’est la violence des attitudes et des mots, la guerre d’un camp contre l’autre, la complaisance à l’égard des extrêmes qui caractérisent notre pays. Le refus de la violence perpétuelle dans la vie politique, les valeurs de respect des sensibilités différentes, la reconnaissance du pluralisme, la recherche de l’équilibre, sont la condition nécessaire à l’esprit d’unité nationale dont nous aurons besoin face à la crise. 

C’est ainsi, et seulement ainsi, par la vérité et l’unité que la France pourra regarder en face les conditions de son redressement. Et d’abord de son redressement financier. Or la recherche de l’équilibre des finances publiques n’est obtenue dans vos deux projets que par l’affichage d’une croissance impossible à court terme. Je vous demande instamment de réfléchir à ce péril et d’envisager des mesures crédibles pour l’écarter s’il est encore temps. 

Pour moi, la décision constitutionnelle, inscrite dans le traité européen, de renoncer pour l’avenir aux facilités du déficit, du moins en période de croissance, la « règle d’or », doit s’imposer à tous les pays qui ont l’euro en partage. Non pas pour faire plaisir aux « marchés », ou à « Bruxelles », mais parce que c’est le seul moyen d’éviter pour la France et les Français, particulièrement pour les plus fragiles, la catastrophe sociale qui s’annonce. 

La France s’est construite depuis la guerre autour du modèle social né du Conseil National de la Résistance. Nous y tenons, non pas comme à une tradition, mais comme à notre principale aspiration nationale. Nous le regardons non pas comme notre passé, mais comme notre avenir. Nous savons qu’il devra se réformer, mais dans la justice et la solidarité. Or c’est dans le concret de la vie de tous les jours que justice et solidarité risquent d’être menacées. 

La sauvegarde de notre modèle social et de services publics impose de restaurer et de développer fortement notre appareil de production. La France est, Grande-Bretagne exceptée, le seul des grands pays européens qui connaisse l’effondrement de son commerce extérieur. Ce n’est pas viable. Pourtant, nous avons d’immenses marges de progression, et donc de création d’emplois durables, de ressources pour les familles. 

C’est là que va se gagner ou se perdre le combat de notre avenir national, en particulier dans la recherche de stratégies nationales de production, filière par filière. Une évolution de la démocratie sociale dans l’entreprise est aussi un élément crucial de ce redressement. La représentation des salariés, avec droit de vote, au conseil d’administration des grandes entreprises, sera un signe déterminant en ce sens. 

La crise de l’éducation en France est un enjeu du même ordre. La situation de l’école, notamment à l’école primaire et au collège, ne peut être acceptée. Des centaines de milliers d’enfants voient leur avenir barré faute de se voir garantir les acquis nécessaires, maîtrise de l’écrit, du chiffre, de la langue. Faute de consacrer à ces fondamentaux le temps scolaire indispensable, les inégalités sociales se perpétuent et s’aggravent dans cet échec. Ce combat national oblige à un nouveau contrat entre l’école et la nation, qui touchera à la question des pratiques, de l’organisation, du développement de l'alternance et de l’apprentissage, aussi bien que des moyens. 

La moralisation de la vie publique, le changement des pratiques du monde politique représentent une attente des citoyens dont vous ne pouvez ignorer la gravité. L’interdiction du cumul des mandats pour les députés, la diminution du nombre des parlementaires, le renforcement de la parité hommes femmes, le changement de loi électorale pour assurer la représentation des grands courants d’opinion, en tout cas de ceux qui atteignent 5 % des suffrages, à l’Assemblée nationale, au sens le plus large la garantie du pluralisme, la consécration de l’indépendance de la justice, le renforcement de l’indépendance des médias, l’assainissement du financement de la vie politique, la lutte contre la corruption et la prise illégale d’intérêts, tout cela est urgent. Les deux partis que vous représentez ont souvent pris des engagements, mais jamais ils ne sont allés plus loin. Je crois que cette moralisation est vitale pour que la confiance revienne entre citoyens et élus. Seule la voie référendaire permettra de les imposer à un monde politique qui n’a guère envie de voir changer les règles d’un jeu qui lui convient. 

L’Europe a été durement attaquée pendant cette campagne. On lui a fait porter tour à tour la responsabilité de l’immigration et celle de l’absence de croissance. Je veux vous dire que pour nous, il est impossible d’envisager notre avenir national sans projet européen. L’Europe n’est pas seulement notre horizon : le jour où elle existera vraiment, elle sera notre seule arme politique et économique efficace dans la tourmente mondiale. L’Europe souffre aujourd’hui d’absence de gouvernance, de transparence et de lisibilité. Ce n’est pas avec moins d’Europe que la France s’en sortira ! C’est avec une Europe plus forte, plus solidaire, plus lisible, donc plus communautaire. Dans cette perspective, les renforcements de la zone euro, comme de l'espace Schengen, sont une étape prioritaire. 

Des millions de Français partagent ces valeurs et ces préoccupations. Ils seront, je n’en doute pas, attentifs aux orientations qui seront les vôtres sur ces questions durant la campagne du deuxième tour. 

Je vous prie de croire à l’assurance de mes sentiments cordiaux."

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Un pays uni, rien ne lui résiste

20 Avril 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

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5 bonnes raisons de choisir le "candidat de la vérité".

1) Il rassemblera

François Bayrou rassemblera des hommes et des femmes, de gauche et de droite, du centre et des écologistes, dans un gouvernement de d'unité nationale. Il dira la vérité aux Français et refusera tant les promesses intenables du candidat socialiste, que la politique incohérente, injuste et finalement destructrice du président sortant.

2) Il est indépendant 

Il mettra fin à la confiscation de la République par les deux partis au pouvoir depuis 30 ans. Il garantira un État impartial d'où les clans, les puissances de l'argent seront enfin bannis.

3) Il a vu juste

Il a vu juste depuis des années sur la situation du pays. Gauche et Droite ont creusé, années après années, la dette et ont laissé partir des pans entiers de notre industrie et de notre production. Elles ont mené la France au bord de l'abîme, condamnant les Français au chômage et à la baisse du pouvoir d'achat. 

4) Il est honnête et courageux

A la tête de l'Etat, il fera les réformes nécessaires pour redresser l'économie du pays et garantir nos systèmes de retraite et de santé. Responsable, il ne laissera pas aux générations futures de dettes sociale, financière, et environnementale.

5) Il a une vision claire

François Bayrou a une vision claire de ce que seront les priorités essentielles pour le pays: relancer la production en France afin de garantir l'emploi et la prospérité ; refaire de notre éducation la meilleure du monde pour offrir à nos enfants toutes les chances de réussir dans la vie ; et reconstruire une démocratie digne de ce nom en garantissant l'indépendance de la justice et des médias

 

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4 - Une société du respect

19 Avril 2012, 23:19pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.bayrou.fr/media/Articles/thumbnail/programme_subtheme_Une_soci__t___du_respect.jpg

 

La France est plurielle comme elle l’a d’ailleurs toujours été. Cessons de dresser les Français les uns contre les autres, de bâtir un mur de haine entre les nationaux et les étrangers que nous accueillons. De même, pour que notre contrat social prenne tout son sens, l’urgence est au combat contre toutes les discriminations, contre toutes les intolérances.

 

• Créer un ministère de l’Egalité, qui s’occupera de toutes les égalités nécessaires en France et de la lutte contre les discriminations.

 

• Généraliser les bourses au mérite pour mieux reconnaitre les réussites issues de l’immigration.
Développer les enquêtes sur la diversité pour mieux évaluer l’efficacité de la politique de lutte contre les discriminations.

 

• Insérer dans la loi sur les Nouvelles Régulations Economiques (NRE) des indicateurs précis sur le genre, l’âge, le handicap et l’origine et contraindre les entreprises de plus de 500 salariés comme les administrations à faire des progrès chiffrés sur ces critères.

 

• Créer un contrat de vie partagée, sans connotation de vie de couple, qui permettrait de sécuriser et d'encourager à la vie commune.

 

• Reconnaitre le droit de vote aux élections municipales aux étrangers qui résident en situation régulière en France depuis au moins 10 ans.

 

• Mener une politique de rigueur à l’encontre des étrangers qui entrent sur le territoire de manière illégale, mais régulariser les étrangers sans papiers, sous condition de travail, d’insertion, de logement et de maîtrise de la langue.

 

• Renforcer l'obligation de parité dans le cadre du référendum de moralisation de la vie publique pour que l'on sorte enfin de cette anomalie qui met la France à la 61ème place parmi les pays du monde pour la place des femmes dans la vie publique.

 

• Garantir l’égalité salariale entre hommes et femmes en pénalisant financièrement les entreprises peu vertueuses et combattre la multiplication des contrats à durée déterminée à temps partiel qui frappent particulièrement les femmes, dans le cadre de la mise en place du contrat de travail unique.

 

• Faire voter une loi-cadre sur la violence conjugale, afin d’améliorer la prévention et l’accompagnement des femmes qui en sont victimes.

 

• Reconnaître le lien parental avec le deuxième parent pour préserver les droits de l’enfant adopté par un célibataire homosexuel. Pour les couples désirant un engagement, reconnaître l’égalité de droits sous forme d’une union reçue en mairie et inscrite à l’état-civil.

 

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4 - Logement

19 Avril 2012, 11:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.bayrou.fr/media/Articles/thumbnail/programme_subtheme_Logement.jpg

 

Plus de cinquante ans après l'appel de l'Abbé Pierre, la question du logement n'a pas été résolue dans notre pays. La dispersion des responsabilités, la multiplicité des acteurs font que ce chantier, pourtant prioritaire, est loin d'avancer aussi rapidement que la situation l'exige. Mal logés, jeunes ayant du mal à accéder à l'autonomie, expulsions, SDF, cette réalité témoigne de notre retard. Je considère que le logement doit constituer une grande cause nationale pour les cinq prochaines années.

Je conduirai donc une action sur les volets suivants :


• Mettre en place une mutuelle logement obligatoire pour les locataires qui garantisse les risques d’impayés et supprime les cautions.
Cela favorisera le retour sur le marché des logements vacants.

 

• Porter le pourcentage de la loi sur la Solidarité et le Renouvellement Urbain (SRU) à 25% de logements sociaux dans les zones en tension et instaurer le blocage des dotations de l’Etat pour les communes qui ne la respectent pas.

Imposer la mixité sociale dans les programmes immobiliers.

 

• Convoquer une Conférence Nationale du Logement qui définira les objectifs nationaux de construction, déclinés par région, avec des aides décentralisées à la pierre et l’expérimentation d’une gestion décentralisée des aides à la personne.

 

• Créer des « préfets de la cohésion sociale et du logement » dans les zones en tension en matière de logement social qui pourront prendre l’ensemble de la responsabilité « urbanisme » jusqu’à la délivrance des permis de construire.

 

• Créer un observatoire des loyers qui rendra public les loyers, zone par zone et opposable aux tiers. La taxation sera utilisée pour corriger les abus.

 

• Créer des Observatoires des besoins Locaux pour aider les élus à se projeter vers l’avenir de leur ville, favoriser l’intercommunalité, équilibrer l’offre de logements, catalyser la construction.

 

• Mettre en place des formules de logement « ultra social » en regroupant 3 ou 4 logements sociaux autour d’un animateur social. Ce type de logement-relais sera imposé dans chaque plan local de l’habitat.

 

• Mettre en place des programmes de cession des terrains de l’Etat à des fins de construction sociale ou avec engagement de prix de sortie accessible.

 

• Concrétiser ces actions par une loi de programmation de cinq ans autour d’un nouveau plan de cohésion sociale.

 

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