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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

2012, Etat d'Urgence

3 Août 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

Quelques jours avant sa parution, je vous dévoile sur Twitter... on Twitpic

 

François Bayrou publiera le 18 août 2011 un nouveau livre intitulé "2012, état d'urgence"

L’élection présidentielle de 2012 se résumera à une seule question : la France peut-elle sortir de l’état d’urgence où elle se trouve, et comment ? Ce livre répond à cette question.

Après le succès de son dernier livre "Abus de Pouvoir" publié en 2009 qui dénonçait la vraie nature de l'abus de pouvoir que Nicolas Sarkozy voulait imposer à la France, François Bayrou revient à l'approche de la présidentielle avec un nouvel essai "2012, état d'urgence".
 

Auteur(s) :

François Bayrou, député des Pyrénées-Atlantiques, a été ministre de l’Éducation nationale. Il a obtenu près de 20 % des voix à l’élection présidentielle de 2007. Il préside le Mouvement démocrate.

 

Editeur : Plon

256 pages

Poids : 207 g

Dimensions : 13,2 cm x 20,1 cm x 1,6 cm

Sortie prévue le 18/08/2011


Un été d'écriture pour Bayrou

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Retraites : les propositions des principaux partis

3 Août 2011, 22:26pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/images/pictos-logos/bouton-retraites-2.gif

 

L’allongement de la durée de cotisation à 166 trimestres a été entériné hier par le gouvernement.

 

Dans la réforme actuelle, François Bayrou garde l’âge légal à 62 ans, « raisonnable compte tenu de l’état des finances ».

 

Il souhaite quelques exceptions au titre de la pénibilité et pour les femmes ayant eu beaucoup d’enfants. Mais il estime aberrant et contre-productif pour l’emploi de relever de 65 ans à 67 ans l’âge de liquidation à taux plein.

Le président du Modem veut également faire participer davantage au financement les contribuables qui sont concernés par la tranche la plus élevée d’impôts.

 

L’UMP entend poursuivre les réformes entreprises en 2003 et 2010 sur le principe : on vit plus longtemps donc on travaille plus longtemps, avec un allongement progressif de la durée des cotisations, voire de l’âge légal de départ en retraite. De nouvelles réformes prévoyant un allongement de la durée de cotisation sont donc probables pour les personnes nées après 1958, en fonction de l’état des caisses. Nicolas Sarkozy entend rester sur les barrières de 62 et 67 ans. Sur le financement, le parti majoritaire demeure fidèle à ses dogmes : pas de hausses des impôts ni des charges salariales. La CSG, en revanche n’est pas exclue pour financer de nouvelles hausses.

 

Les socialistes s’inspirent peu ou prou des propositions de la CFDT pour une retraite à la carte. Acquis sanctuarisé de 1981, le droit à la retraite à 60 ans est rétabli dans le programme adopté par le parti en juin ainsi que la liquidation à taux plein à 65 ans. En revanche, le PS n’exclut pas un allongement de la durée de cotisation, comportant des exceptions en fonction de la pénibilité. Ainsi la retraite à 60 ans redeviendrait possible mais pour ceux qui ont commencé à cotiser à 18 ans voire plus tôt ou alors avec une forte décote. Sur le financement, le PS propose une taxation sur le patrimoine pour alimenter le fonds de réserve des retraites et n’exclut pas une hausse des cotisations sur les revenus les plus élevés par le biais de la CSG notamment.

 

Jean-Luc Mélenchon revient aux 60 ans pour l’âge légal, (58 ou 59 ans pour ceux qui ont travaillé avant 18 ans), aux 65 ans pour le taux plein et à la durée de 160 trimestres. Ce n’est pas très éloigné des propositions de la CGT. « Il suffit de taxer les stock-options au même niveau que sont taxés les revenus du travail : ça donne 3 milliards de recettes. Si vous taxez l’intéressement, ça fait 2 milliards et on établit une justice : tout revenu doit contribuer à la retraite. Le compte y est », explique le candidat du Front de gauche.

 

 

Marine Le Pen propose aussi un retour à l’âge légal de 60 ans. Pour le financer, le Front national veut créer de nouveaux prélèvements sur les stock-options, en finir avec le libre-échange par la mise en place de droits de douane sociaux et environnementaux, diminuer la participation française au financement de l’Union européenne. La présidente du FN veut également, privilégier les Français aux étrangers pour l’accès à l’emploi.

 

La proposition d’Europe Écologie/L es Verts sera finalisée à la rentrée, le temps de se mettre d’accord. Le groupe des eurodéputés de Strasbourg s’aligne sur des positions libérales d’allongement de la durée du travail, alors qu’à la base, la retraite à la carte sur un modèle proche de celui du PS est privilégiée. Les écologistes souhaitent aussi mettre fin, y compris si cela doit passer par la loi, aux licenciements trop fréquents dans les années qui précèdent la retraite. La candidate Éva Joly préconise également la fin des avantages fiscaux de l’assurance-vie pour remplir les caisses.

 

http://www.over-blog.com/recherche/recherche-blog.php?ref=1071803&query=retraites

 

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Bayrou : je voterai la règle d'or

28 Juillet 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

 

François Bayrou, président du Mouvement Démocrate, a répondu aux questions de la rédaction du journal France Soir, jeudi 28 juillet.

Il revient notamment sur les mesures qu'il a défendu auprès de Nicolas Sarkozy, face à la crise de la zone Euro.

F

rance-Soir. La France est-elle à l’abri, demain, d’une situation à la grecque ?

François Bayrou. La France n’est pas à l’abri du sort de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie. Si rien n’est fait, nous allons, à coup sûr, rencontrer les mêmes difficultés qu’eux. En 2007, j’avais déjà fait de cette question un élément central de ma campagne. Mais, par rapport à notre situation d’aujourd’hui, c'est presque un temps qu'on regretterait. Le déficit de la France était alors de 40 milliards. C’était déjà énorme. Or, cette année, il sera plus près de 150 milliards d’euros, c’est-à-dire qu’il a été presque multiplié par quatre.

F.-S. N’est-ce pas imputable d’abord à la crise ?

F. B. Selon la Cour des comptes, la crise ne représente qu’une petite part de notre déficit : de l’ordre de 30 milliards. Notre déficit est donc principalement la conséquence denos déséquilibres de long terme. Il est étroitement lié à une question clé : le commerce extérieur de la France s’effondre mois après mois, aggravant sans cesse nos déséquilibres. Toutes les semaines, ce sont des milliards d’euros qui s’en vont de notre pays. Quand on en est là, comment peut-on espérer - sinon en empruntant à tour de bras - conserver notre modèle social, notre niveau de vie, nos services publics ? Cette situation appelle une prise de conscience générale. Pour l’instant, l’euro nous protège. Si l’euro n’existait pas, le château de sable se serait déjà écroulé…

F.-S. On ne peut pas emprunter sans fin…

F. B. C’est pourtant là que nous en sommes ! Ce n’est pas sans raison que j’ai, depuis quatre ans, multiplié les alarmes sur la situation du pays. Ce qui est incroyable dans cette situation, c’est que certains à gauche demandent à dépenser plus : elle annonce des emplois publics supplémentaires par centaines de milliers ! Aujourd’hui, entre les candidats PS, c’est un débat adapté à la campagne de 1995 ou à celle de 2002, pas à celle de 2012. Un certain nombre d’entre eux le savent très bien d’ailleurs !

F.-S. Vous avez été reçu lundi à Élysée par Nicolas Sarkozy pour évoquer justement la question de la dette. Que lui avez-vous dit ?

F. B. J’ai parlé longuement avec Nicolas Sarkozy du risque que fait courir à l'euro la réponse insuffisante qui a été trouvée pour la Grèce. Je lui ai aussi parlé de la « règle d’or » que je réclame en réalité depuis 2002. Pour moi, il s’agirait d’inscrire dans la Constitution la règle selon laquelle, quand la croissance est là, le déficit budgétaire est interdit, du moins en matière de dépenses de fonctionnement. A la limite, on peut imaginer que, pour investir, on puisse emprunter. Et en temps de récession, on pourrait aussi, s’il le faut, réinjecter de l’argent public. Ce n’est pas vraiment le dispositif que le gouvernement a adopté. Ce n’est pas le texte simple et clair que j’aurais souhaité. Mais c’est un pas dans la bonne direction. J’ai dit à Nicolas Sarkozy qu’à sa place j’irais au Congrès pour mettre tous les élus, de quelque bord qu’ils soient, en face de leurs responsabilités. C’est un moment grave pour le pays, une question essentielle. Je lui ai donc indiqué que, même si le texte n’était pas celui que j’aurais souhaité, je le voterais. Pour être en cohérence avec ce que j’ai dit depuis des années.

F.-S. Cette réunion du Congrès, le PS la dénonce comme un « piège »…

F. B. Je ne fais pas passer la politique politicienne avant les intérêts essentiels du pays. Ce n’est pas un piège pour le PS. La situation d’aujourd’hui, c’est un piège pour 65 millions de Français.

F.-S. Y aura-t-il encore des marges de manœuvre pour le vainqueur de 2012 ?

F. B. Oui, il en restera. Mais toutes les promesses qui ne prendront pas en compte la nécessité de reconstruire le pays sur des bases saines seront autant de promesses vaines.

F.-S. L’affaire de la dette est-elle « le » nouveau clivage ?

F. B. Je pense, depuis longtemps, que le clivage gauche droite n’a plus de sens parce que, dans les deux camps, il y a des gens qui pensent des choses radicalement différentes. Or l’élection présidentielle va se jouer sur ces questions de fond. Elle doit faire naître une approche politique nouvelle, que je porte et je recommande depuis des années.

F.-S. Nicolas Sarkozy, que vous avez tant combattu, a-t-il changé ?

F. B. En 2007, je me suis opposé à Nicolas Sarkozy parce que les valeurs qu’il proposait à la France étaient en contradiction avec ce que je crois : une place excessive accordée à la réussite matérielle, à l’argent, une manière de tourner le dos à une partie de notre histoire culturelle et sociale, le choix de favoriser les inégalités, sans compter un système de gouvernement absurde qui consistait à concentrer tous les pouvoirs entre les mêmes mains avec un gouvernement effacé. Il était le président d’un parti au lieu d’être le président d’un pays. A-t-il changé ? Les hommes peuvent-ils changer ? Il est sans doute plus retenu, et moins caricaturalement du côté des intérêts catégoriels. Sur le fond, a-t-il compris qu’un président de la République c’est quelqu’un qui doit rassembler et proposer une vision ? Sa démarche s’inscrit toujours dans cette guerre d’un camp contre l’autre. Moi, je pense qu’il faut changer la politique de la France. Lui pense qu’il faut continuer. Entre nous, c’est une contradiction majeure.

F.-S. Serez-vous candidat en 2012 ?

F. B. Je m’exprimerai à la rentrée sur ce que je considère comme essentiel pour la France. Le processus de l’élection présidentielle suivra. Aujourd’hui, je ne veux pas faire partie de ce manège de chevaux de bois, avec ceux qui montent, descendent, puis disparaissent. Ça tourne, ça tourne… Nous sommes dans le temps de la prise de conscience pour le pays. Le temps des réponses viendra à la fin de l’année quand les choses deviendront sérieuses.

F.-S. Au centre, vous êtes concurrencé par Jean-Louis Borloo…

F. B. Vraiment ? Nos démarches ne sont absolument pas les mêmes. Lui, il a été depuis dix ans un des piliers de la majorité actuelle. Ses amis et lui ont tout approuvé, tout voté, tout applaudi, tout ce qui a été, pour moi, des motifs lourds d’opposition. Aujourd’hui, il y a une querelle à l’intérieur de la majorité. C’est leur affaire. Ce dont la France a besoin, c’est d’un renouvellement profond, pas d’une guerre intestine entre radicaux et UMP. Dans une élection présidentielle, deux questions comptent : quel est le chemin ? Qui propose ce chemin ? Le chemin, je vous en ai parlé. Pour le reste, ce qui importe, c’est de savoir si celle ou celui qui parle aux Français a fait preuve dans sa vie de cohérence, celle qui garantit que sa conduite ne relève pas de l’opportunisme ou de la rancœur, que ce n’est pas une girouette qui tourne avec le vent.

F.-S. Y a-t-il des socialistes avec lesquels vous pourriez dialoguer ?

F. B. Il y en a beaucoup. Ce sont des gens que je respecte comme il y a beaucoup de gens que je respecte à l’UMP. Ce qui se dessine, c’est la majorité qu’il faudra pour la France : une majorité centrale, et non plus une majorité de camp contre camp. Mais pour cela, il faut que les socialistes comprennent que cette majorité centrale est incompatible avec un certain nombre de thèses en leur sein ou chez leurs alliés.

F.-S. Si vous n’êtes pas présent au second tour, ferez-vous un choix cette fois-ci entre les deux finalistes ?

F. B. Tout le combat que je mène, c’est pour être au second tour. Si ce n’était pas le cas, collectivement, nous ferions évidemment un choix.

F.-S. Pensez-vous comme Nicolas Sarkozy que la France glisse à droite ?

F. B. Glisser, ce n’est pas le mot. Mais, c’est vrai, il y a un déplacement vers plus d’autorité, plus de rigueur, plus de repères. Les gens exigent que ceux qui sont en charge de l’autorité fassent leur travail, et c’est absolument légitime.

F.-S. Est-ce que cela ne met pas un candidat du centre en porte-à-faux ?

F. B. Au contraire ! Le centre, c’est le seul lieu où l’on soit capable de prendre en compte les attentes des deux bords. Le centre, ce n’est pas le « ni ni ». Des deux côtés, il y a des attentes légitimes.

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Trois propositions concrètes pour l'avenir de la zone euro

26 Juillet 2011, 19:32pm

Publié par MoDem-Colombes

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Point de vue ar Stéphane Cossé, maître de conférence à Sciences-PO, membre du comité d'orientation d'EuropaNova et Robert Rochefort, député européen et vice-président du Modem

 

Les chefs d'Etat ont agi le 21 juillet en pompier. Ils ont éteint l'incendie avant qu'il ne s'embrase sur toute la zone euro. Il faut s'en féliciter. Mais la zone euro a besoin d'une architecture plus solide, car d'autres étincelles viendront fragiliser l'édifice. Des initiatives simples et structurantes peuvent être mises en œuvre rapidement. Pour être lisible de tous, il faut envisager une architecture à trois étages :

Le premier étage est le fonds de secours, celui qui permet de faire face aux crises. Celui-là vient d'être renforcé. Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) qui vient de voir ses moyens d'action élargis est l'esquisse d'un Fonds monétaire européen. Il a les mêmes objectifs que le Fonds monétaire international. Les Etats membres de ce Fonds mettent en commun des ressources financières pour faire face à l'urgence. Les prêts sont conditionnés à la mise en œuvre d'un programme de redressement des finances publiques et de réformes structurelles.

Il faut se réjouir à ce titre que les gouvernements de la zone euro aient enfin accepté de réduire le taux de ces prêts à leur strict minimum, sans prendre de commissions (qui n'avaient aucun sens) sur le dos des gouvernements grecs, irlandais et portugais. Avec les décisions prises par les chefs d'Etat le 21 juillet, l'outil est maintenant pérenne et solide, même s'il est encore perfectible.

Les chefs d'Etat, en revanche, n'ont pas fait d'avancée sur la mise en place d'autres outils qui structurent la zone euro. Le deuxième étage, en effet, serait la mise en commun de capacités d'emprunt des Etats de la zone euro. Cet étage, qui verrait la constitution d'une Agence européenne de la dette (AED), s'inscrit dans un objectif complètement différent du premier. Le FESF emprunte lorsque l'urgence le requiert pour venir en secours à un Etat. L'AED a, elle, pour objectif d'emprunter pour faire face aux besoins courants d'emprunt des Etats.

L'intérêt d'une agence commune de la dette est avant tout de faire baisser les taux d'intérêt sur tous les emprunts souverains, quel que soit la situation des finances publiques des Etats. C'est l'un des avantages d'avoir une monnaie en commun. Pourquoi s'en passer ? Les emprunts de l'AED doivent être bien entendu plafonnés pour éviter que les Etats se sentent capables d'emprunter autant qu'ils le souhaitent.

Pour avancer rapidement dans la mise en place de cette AED, il serait possible decommencer seulement par les emprunts à court terme des Etats, qui constituent en quelque sorte leurs fonds de roulement. Sait-on, par exemple, que la Grèce emprunte toujours à 3 mois à 4 %, soit un taux trois fois plus élevé que la moyenne de la zone euro ? Lancer des "bons du Trésor" européens à moins d'un an, avec l'assistance technique de la Banque centrale européenne, serait chose facile et ne requerrait pas une lourde machine. Ces bons pourraient même être ouverts à la souscription pour tous les citoyens européens qui souhaitent investir dans un placement financier à court terme.

Le troisième étage est la mise en commun de capacités de financement de l'Europe. Il s'agit de remplir un autre objectif, celui de renforcer l'intégration économique au sein de la zone euro. Rappelons un chiffre simple : l'Allemagne exporte 40 % de ses produits au sein de la zone euro. Ainsi, plus la Grèce se porte mieux, à travers des projets communs, plus elle est intégrée, plus les exportations allemandes seront performantes. Pour cela, nul besoin de créer de nouvelles institutions, mais plutôt de renforcer les missions de la Commission européenne et de la Banque européenne d'investissement. Il suffit d'autoriser la Commission àemprunter pour financer des projets communs, par exemple en matière d'infrastructures européennes. La Commission a proposé à cet effet proposé d'émettre des "project bonds". Il n'appartient maintenant qu'aux gouvernements d'aller de l'avant. La Commission pourrait faire appel également à l'appui technique de la Banque européenne d'investissement qui finance des projets d'infrastructures Etat par Etat (mais non au niveau européen).

Enfin, pour mener à bien ces initiatives, il faut un chef d'orchestre, un ministre des finances européen, en charge de veiller à la cohérence des orientations budgétaires des Etats, d'évaluer leurs besoins financiers, de superviser l'émission des bons du Trésor européen, et d'incarner au niveau politique l'unité de la zone euro.

Au total, le pire a été évité le 21 juillet, mais la maison est encore à construire. Quelques mesures simples, compréhensibles par tous, devraient servir dès que possible au moins d'échafaudage à cette construction commune et nécessaire.

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Grèce : on n'a pas trouvé la réponse

23 Juillet 2011, 00:39am

Publié par MoDem-Colombes

Selon Bayrou, "on n'a pas trouvé la réponse"

Dans une déclaration publiée sur le site Web du parti centriste, François Bayrou estime qu'il s'agit d'un bon plan provisoire mais qu'il faut aller plus loin. « On a pris des décisions dans la douleur qui donneront un répit au gouvernement grec et on l'espère à son peuple. Mais ce plan ne suffira pas ».Le centriste a peur des représailles. « les règles et les structures d'une défense systémique de la monnaie européenne (mutualisation de la dette, structure commune de gestion et autorité politique) n'ont pas été mises en place et donc, ajoute le président du MoDem, les même causes risquent à court terme de produire les mêmes effets ». Finalement, selon lui, le constat est plutôt pessimiste. « on aurait voulu et espéré que la crise grecque permette à la zone euro de régler les problèmes d'ensemble qui l'assaillent. On n'a pas trouvé la réponse et on connaîtra d'autres crises ».

Des défauts rédhibitoires, François Bayrou en compte deux.

Un, «les efforts qui ont été décidés en faveur de la Grèce, notamment du secteur bancaire, ne seront en aucun cas repris pour d'autres Etats».

Deux, «les règles et les structures d'une défense systémique de la monnaie européenne n'ont pas été mises en place». Ainsi, pour le président du Modem, ce plan «ne suffira pas» et ne fait que «donner un répit au gouvernement grec».

François Bayrou est reçu lundi à l'Elysée.


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Université de rentrée du MoDem

21 Juillet 2011, 19:41pm

Publié par MoDem-Colombes

http://monur.lesdemocrates.fr/files/2011/07/BOUTON-UR2011.png

L'Université de rentrée 2011 du Mouvement Démocrate se tiendra sur le site Belambra-VVF de la Presqu'ïle de Giens dans le Var (83) du vendredi 16 septembre 14H00 au dimanche 18 septembre après le déjeuner de clôture.

Outre les grands débats, plusieurs dizaines d'ateliers seront proposés.

Les militants et stagiaires de l’équipe d’organisation ont eu l’initiative d'un blog, qui dès juillet vous fait vivre les coulisses de la préparation, tout en apportant de nombreuses informations pratiques !

http://monur.lesdemocrates.fr/

http://ur2011.mouvementdemocrate.fr/index.php/

Comment se rendre à Giens à petit prix ?

Que vous veniez de Bordeaux, de Rouen, de Strasbourg ou d'ailleurs, plusieurs solutions s'offrent à vous en matière de transport, à la fois respectueuses de l'environnement et à des prix abordables :

1. Le train
Profitez des nombreux billets à moindre coût qui sont encore disponibles à la vente. Plus vous réservez tôt, plus l'offre est avantageuse !

2. Le covoiturage
Les Jeunes démocrates du Val-de-Marne ont mis en ligne une plateforme de covoiturage pour la France entière, très pratique et simple d'utilisation. Que vous soyez conducteur ou à la recherche d'un véhicule, pensez à y poster une annonce !

3. Le car
Les mouvements départementaux peuvent être à l'initiative de trajets collectifs en cars. Contactez le vôtre pour savoir si cette option est envisagée et réserver une place !

Si vous n'êtes pas encore inscrit à l'Université de rentrée, pensez à réaliser au plus vite les démarches en cliquant ici. Ne tardez pas : de nombreux adhérents ont déjà confirmé leur présence et le nombre de places est limité !

Pour en savoir plus sur le déroulé de l'événement, rendez-vous sur le blog #off spécialement mis en place pour l'occasion et auquel nous vous invitons à participer.


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Un été d'écriture pour Bayrou

16 Juillet 2011, 07:49am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.lefigaro.fr/medias/2011/07/15/1c693310-af0f-11e0-997a-c9dfcb346bdc.jpg

 

Pas de vacances d'été pour François Bayrou, mais un travail d'écriture : il devrait développer ses propositions dans un livre à paraître à la rentrée.

Son dernier ouvrage "Abus de pouvoir" s'est vendu à plus de 100000 exemplaires. 

Le chef du MoDem se dit persuadé que 2012 se jouera «sur la cohérence et l'authenticité».


LeFigaro.fr




 

 

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Attention Bayrou entre 10 et 13% !

10 Juillet 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

A 41 semaines du 1er tour, au Centre, c'est François Bayrou qui enregistre les meilleurs résultats et réalise ainsi une petite percée : il est crédité de 11% des voix face à François Hollande, contre 7,5% pour l'ancien ministre Jean-Louis Borloo et 3% pour l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.

Face à Martine Aubry, le président du Mouvement démocrate recueillerait 10% des suffrages (contre 8% pour Jean-Louis Borloo et 4,5% pour Dominique de Villepin).

Face à Ségolène Royal, il recueillerait 13% des suffrages (contre 10% pour Jean-Louis Borloo et 4% pour Dominique de Villepin) !

François Hollande et Martine Aubry devançeraient Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle de 2012 et battraient l'actuel chef de l'Etat au second tour, selon un sondage LH2 en partenariat avec Yahoo!, publié ce dimanche, qui montre un recul de Marine Le Pen.

Dans l'hypothèse où François Hollande serait investi par le PS, il recueillerait 29% des voix au premier tour, creusant ainsi l'écart avec les autres candidats, huit points devant Nicolas Sarkozy (21%). Martine Aubry (26%) ferait un peu moins bien que son concurrent à la primaire PS mais toujours devant le président (21,5%). En revanche, Ségolène Royal ne recueillerait que 13,5% des voix, juste devant François Bayrou (MoDem, 13%), et serait éliminée du second tour qui opposerait alors Nicolas Sarkozy (23%) à Marine Le Pen (15%).

La présidente du Front national est en chute de cinq points (13%) dans l'hypothèse Hollande, et de deux points dans l'hypothèse Aubry et Royal (15%).

En hausse, François Bayrou récolte entre 10 et 13%, devant Jean-Louis Borloo (Parti radical) de 7,5 à 10% et Dominique de Villepin (République solidaire) 3 à 4,5%, tous deux en baisse.

Pour Europe Ecologie-Les Verts, Eva Joly qui devrait, sauf surprise, être désignée officiellement candidate mardi, oscille entre 6 (hypothèse Hollande ou Aubry) et 10% (hypothèse Royal). Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) obtient entre 5 et 7%, loin devant Philippe Poutou (NPA, 0-0,5%) et Nathalie Arthaud (LO, 1-1,5%).


Jean-Pierre Chevènement (MRC) recueille de 1 à 2%. Enfin, Christine Boutin (PCD) est entre 0 et 1%, et Nicolas Dupont-Aignan (DLR) ne décolle pas de 1%.

Au second tour, François Hollande (60%) battrait Nicolas Sarkozy (40%) un peu plus largement que Martine Aubry (58% contre 42%). L'ancien premier secrétaire du PS est aussi préféré par 46% des Français (55% des sympathisants socialistes) pour devenir président de la République (contre 33% et 39% pour sa rivale). Enfin, 63% des Français ne souhaitent pas que Dominique Strauss-Kahn devienne Premier ministre en cas de victoire de la gauche, contre 35% (46% des sympathisants PS) qui y sont favorables.

http://www.lh2.fr/_upload/ressources/sondages/politique_nationale/lh2yahoointentionsvotepresidentielle10juillet2011.pdf

Sondage réalisé par téléphone les 8 et 9 juillet sur un échantillon de 957 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les intentions de vote reposent sur la base des personnes inscrites sur les listes électorales (827 personnes), certaines d'aller voter et ayant exprimé une intention de vote. Méthode des quotas.

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Il y a une demande de politique nouvelle

9 Juillet 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

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Le président du MoDem réunissait samedi à Paris ses cadres. Tout en appelant à rester mobilisé, le député du Béarn tente d'entretenir la petite flamme centriste.

François Bayrou y croit «dur comme fer», voire «dur comme béton» : «Seule la vérité permettra le redressement de la France». Devant ses cadres, réunis samedi à Paris pour le dernier Conseil national du parti centriste avant son université de rentrée prévue mi-septembre dans le Var, le président du MoDem a martelé, s'il en était encore besoin, que, selon lui, «contrairement aux deux grands partis du jeu dominant, le MoDem a aujourd'hui la capacité de penser différemment parce qu'il a fait le choix de l'indépendance».

Bref, rien de très nouveau. Mais pour le chef centriste, dont près de 50% des 360 délégués du Conseil national ont été renouvelés en juin, il s'agissait surtout d'entretenir la petite flamme centriste en attendant d'officialiser sa troisième candidature à l'élection suprême. Probablement pas avant janvier.


«Il faut une majorité nouvelle pour la France»

D'ici là, refusant toujours de répondre pour lequel des deux camps il pourrait appeler à voter au second tour de la présidentielle de 2012, le député du Béarn a assuré que «les solutions qu'on nous propose aujourd'hui, que ce soient la continuité avec le gouvernement ou l'alternance avec le PS, ne correspondent pas à la situation du pays». Et a répété qu'il fallait «une majorité nouvelle pour la France».

Avec qui ? Francois Bayrou dit le croire : il y aurait une «demande de politique nouvelle pour la France». Et le promet : «Nous serons au rendez-vous de sa préparation dans un esprit d'ouverture et de rassemblement». Le week-end dernier, il s'était ainsi rendu à Angers à l'invitation du sénateur Jean Arthuis pour une petite réunion de l'Alliance centriste. En revanche, il a qualifié de «petite diffamation» les propos des amis de Jean-Louis Borloo, qui lui prêtent un «deal» avec Nicolas Sarkozy.

Quant à l'idée d'une primaire du centre, relancée par Hervé Morin, le président du MoDem ne se sent pas concerné. «Qu'ils le fassent, c'est très bien ils vont s'étriper», a-t-il glissé au Figaro.

LeFigaro.fr

 

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/bayrou-conseilnational-090711.html

 

        http://www.lepoint.fr/images/2011/07/09/350997-191521-jpg_224263_434x276.jpg

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BayrOOu+

8 Juillet 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.presse-citron.net/wordpress_prod/wp-content/uploads/google-plus.jpg

 

Ces derniers jours, vous avez certainement entendu parler de Google+, le nouveau réseau social du géant américain !

Ce système est toujours en version bêta auprès d’un certain nombre d’utilisateurs, depuis un peu plus d'une semaine.

Et parmi ces utilisateurs privilégiés, il y a un certain... François Bayrou !

Ainsi, mardi dernier, le Président du Mouvement Démocrate a créé sa page personnelle sur le nouveau réseau social Google+. Parmi les tous premiers utilisateurs francophones, il confirme sa présence importante et son intérêt pour les réseaux et médias sociaux.

Après Facebook (13 001 fans) et Twitter (9 573 abonnés), Google est donc le troisième réseau social sur lequel François Bayrou assure une présence et un dialogue avec les citoyens.  

 Aujourd’hui, c’est donc avec curiosité et intérêt qu’il est le premier politique français à ouvrir sa page personnelle sur le réseau social Google+ !  

 

Le lancement grand public supposé de Google+ est le 31 juillet.

La page Google+ de François Bayrou

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/portrait-bayrou/bayrou-mac.jpg

Ça twitte au MoDem !

Sur Twitter, Bayrou parle de 2012


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