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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

13h15 ce dimanche

28 Novembre 2008, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

Dimanche 30 novembre, après le JT de France 2, François Bayrou sera l'invité de "13h15 le Dimanche" présenté par Laurent Delahousse.

Ce magazine de la rédaction de France 2, au ton dynamique et décalé, traite de l’actualité, l’air du temps et la politique

Zazie aussi sera présente !

 

http://13h15-le-samedi.france2.fr/index-fr.php?page=accueil

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Yann Wehrling prend sa carte au MoDem

26 Novembre 2008, 18:29pm

Publié par MoDem-Colombes

 

 

Le pôle "écolo" du MoDem se renforce aux côtés de Corinne Lepage et de Jean-Luc Bennahmias.

 

Ancien secrétaire national et porte-parole des Verts et candidat du parti écologiste aux législatives de 2007 dans la deuxième circonscription du Bas-Rhin, Yann Wehrling a pris sa carte du MoDem il y a huit jours. Adhérent des Verts depuis 1988, le Strasbourgeois Yann Wehrling avait été exclu du parti écologiste car il défendait l'idée d'un dialogue avec le MoDem.

 

M. Wehrling affirme ne pas avoir posé de préalable à son adhésion. Indiquant que ses convictions écologiques sont "restées intactes" et que l'écologie ne s'adresse pas qu'aux électeurs de gauche, il a expliqué avoir envie de travailler au MoDem au niveau local et national, un parti qui, selon lui, "a envie de prendre le pouvoir".

 

Il a aussi reproché aux Verts d'"agir à la marge": "l'actualité, c'est d'agir dans les majorités et pas à la marge", a-t-il dit.

Selon l'ancien responsable du parti écologiste, "aujourd'hui, il ne faut plus compter uniquement sur les élus Verts", mais "sur ceux qui ont envie de faire des choses" dans l'environnement.

 

Prêchant le pragmatisme, il a dit cautionner "assez fortement" l'action du ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo et de la secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet, notamment dans le Grenelle de l'Environnement.

 

Le blog de Yann Wehrling : http://yannwehrling.blogspot.com/

 

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La réforme de l'audiovisuel mériterait une motion de censure

25 Novembre 2008, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

La réforme de l'audiovisuel public, examinée à partir de mardi par l'Assemblée nationale, «mériterait une motion de censure», a estimé François Bayrou, le  président du Mouvement Démocrate (MoDem).

 

Le Mouvement Démocrate n'a "pas le nombre de députés nécessaires, mais je suis prêt à me joindre à ceux qui voudraient le faire".

 

Interview à 20minutes.fr :

Pourquoi appeler à une motion de censure du projet de réforme de l’audiovisuel public?
C'est un geste pour montrer qu'il y a un certain nombre de décisions inacceptables. La loi sur l'audiovisuel public constitue un saut de trente ans en arrière, un retour au temps de l'ORTF, où le pouvoir avait la haute main sur la télévision publique. Le cordon ombilical entre pouvoir et télévision avait été coupé par Giscard d’Estaing, il y a plus de trente ans. Mais cette idée que les patrons de France Télévisions et Radio France seront nommés par le pouvoir est incroyable alors que tous les pays démocratiques ont une instance chargée de désigner les responsables de l'audiovisuel public, de manière à garantir leur indépendance par rapport à l'Etat.

Plus outrancier encore: la révocation de ces dirigeants sur décision politique, ce qui fera que ce responsable, ami du pouvoir, aura en plus une épée de Damoclès s'il lui arrivait de déplaire. Songez à l'ambiance de cour que cela va créer... La télé n'appartient pas à l'Etat, mais aux citoyens qui payent tous la même somme, qu'ils soient pauvres ou riches, pour garantir l'indépendance de la télé.

Outre cette perte d’indépendance pour l’audiovisuel public, que reprochez-vous précisément à ce projet de loi?
Pour que l’audiovisuel public soit indépendant, il doit y avoir indépendance financière. En supprimant la pub pour avantager les chaînes privées, on rend la télé publique dépendante.

Votre proposition a-t-elle eu des échos dans l’opposition?
Non, car pour l'instant, le PS paraît occupé à d'autres enjeux, mais il faudra bien qu'il y ait une capacité de résistance en face de ces atteintes répétées à ce qu'est le projet républicain en France.

Ce projet de loi ne semble pas passionner les Français...
La multiplication des atteintes à un certain nombre de principes sur beaucoup de sujets, le travail, la retraite, l'éducation, la fiscalité, tout cela fait que les gens sont un peu assommés, et qu'au fond, ils ont du mal à suivre le rythme des décisions prises qui changent le modèle de la société française. Ils sont aussi résignés, ont le sentiment que l'information est manipulable. Ce que je dis est simple, il faut se ressaisir

 

Une réforme de l’audiovisuel jugée comme “Une régression sans précédent” pour le président du MoDem. Il s’en explique sur France Info : http://www.france-info.com/spip.php?article217060

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Un PS en bout de cycle

24 Novembre 2008, 00:14am

Publié par MoDem-Colombes

Evoquant la situation du PS, François Bayrou, invité de l'émission Dimanche soir sur France Inter et I-Télé, a décrit "un parti coupé en deux", rongé "par des sentiments de haine réciproque entre les deux camps" et a estimé qu'"il y a là les germes en tous cas de quelque chose de très grave et de très lourd pour un parti qui au fond, au bout de presque 40 années d'existence, est en bout de cycle". Pour lui, Ségolène Royal et Martine Aubry ne s'affrontent pas sur des idées mais "s'insupportent l'une l'autre".

 

« Désormais, on est au bord des tribunaux », a-t-il noté. « Quand on va au tribunal et qu'on est un mouvement politique, ça veut dire qu'on atteint le bout du bout, le coma dépassé ».

 

Il a encore jugé que la multiplication des contestations du vote et les menaces d'actions en justice était « mauvaise pour toute la démocratie française ». « Ca donne de la politique un spectacle et un écho qui sont désespérants, décourageants …

Il s'est par ailleurs déclaré dimanche "étonné" que l'idée d'un "rassemblement" avec son MoDem fasse débat au Parti socialiste. "Il faut une alternative au pouvoir actuel. Cette alternative, elle doit être proposée et exprimée aux Français, et elle impliquera des rassemblements. C'est une idée si simple qu'on s'étonne que ça fasse l'objet de polémiques internes au PS", a déclaré le président du Mouvement Démocrate.

 

"Dans une élection, il y a un premier tour et un deuxième tour. (...) Les socialistes, dans l'état où ils seront, auront un candidat ou une candidate qui portera un projet. Et les démocrates (...) auront un candidat et un projet. Les Français, entre ces deux propositions, qui sont les seules éligibles au deuxième tour de l'élection présidentielle contre Nicolas Sarkozy, auront une option et ils l'exerceront", a ajouté M. Bayrou.

 

"J'ai apprécié que Ségolène Royal accepte l'idée de faire bouger les lignes un jour", a-t-il souligné, en allusion aux propositions d'ouverture au centre de l'ex-candidate socialiste à la présidentielle. "Je n'ai pas oublié que Martine Aubry à Lille a accepté et voulu un accord avec des gens qui sont très bien, et qui sont très bien dans la majorité municipale de Lille", a-t-il ajouté.

 

Il a réaffirmé "se sentir la responsabilité d'offrir un espoir, des idées, et un rassemblement possible à ces millions de Français qui cherchent et ne trouvent plus et s'en désespèrent".

D'après agences

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Vote de Bayrou : l'affaire est close

22 Novembre 2008, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou a été comptabilisé dans les votes "pour" le projet de budget 2009 de la Sécu, alors qu'il est contre la possibilité de partir en retraite à 70 ans, et n'a pas participé au vote du 4 novembre.

 

En fait, le député de Vendée, Dominique Souchet, qui fait partie du Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers, fait comme François Bayrou partie des non inscrits et siège comme lui  tout en haut de l’hémicycle, à la place 72, alors que François Bayrou occupe la place 70. Chaque place, clairement identifiée, est munie d’un boîtier électronique qui permet de voter.

 

Il s'est trompé de siège et a voté depuis la place de M. Bayrou "sans intention malveillante.

 

La navette parlementaire se poursuit sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).

 

François Bayrou, qui participait le jour du vote au "Foro de Biarritz", une rencontre de responsables politiques d'Amérique latine et d'Europe sur les conséquences de la crise financière, a indiqué qu'il votera “contre” lors de son prochain passage à l’Assemblée nationale.

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Bayrou va-t-il profiter du clivage en deux du PS ?

21 Novembre 2008, 02:23am

Publié par MoDem-Colombes

Loin des « manœuvres » du parti de la rue de Solférino, François Bayrou, l 'un des sujets de discorde du congrès de Reims du PS, poursuivait, hier, sa série de déplacements dans les régions de France. « Je ne veux surtout pas de programme commun » avec le PS, « mais rassembler sur des valeurs, avec un projet différent et fédérateur » , a assuré le député des Pyrénées-Atlantiques , lors d’une escale dans le bassin d’Arcachon . « Je pense aux millions de gens qui ont cru au Parti socialiste, et qui ne s ’y retrouvent plus » .
« Une opposition particulière »
La veille au soir, ce déplacement a vait commencé sur une note très politique . Au cours d’une réunion publique, à Gujan-Mestras (Gironde), le leader du MoDem a fustigé, notamment, le projet d ’extension du travail dominical et la retraite à 70 ans. Concernant l’Education nationale , il a dénonc é un projet « dangereux » de réforme du lycée de Xavier Darcos, qui fut, rappelle-t-il au passage, son directeur de cabinet lorsqu ’il était lui-même ministre de l ’Education. Celui qui se targue d ’être dans une « opposition particulière » , capable de dire oui, ne juge cependant « pas anormal que la puissance publique garantisse l ’accueil dans les écoles » les jours de grève. Si aucun des 250 militants présents ce soir-là n’ont posé de question sur le PS, il est certain que le sujet était présent dans de nombreux esprits . Quel que soit le vainqueur, le MoDem y trouvera des « avantages » , ne cachait pas un proche de Bayrou. Si c ’est Martine Aubry, « c ’est le vieux parti type Fabius et Jospin » qui l ’ emporte, et « ça nous ouvre tout l ’ espace de la rénovation » . Si c ’est Ségolène Royal, « elle a une personnalité tellement clivante qu ’elle casse le parti » .

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Pas d'alliance avec le PS

19 Novembre 2008, 16:08pm

Publié par MoDem-Colombes

S'allier au MoDem ou pas ? C'est l'une des questions que se posent les candidats à l'élection au poste de secrétaire national du Parti Socialiste. Si Benoit Hamon et Martine Aubry y sont hostiles, le son de cloche est différent chez Ségolène Royal. Le principal intéressé et président du Mouvement Démocrate (MoDem), François Bayrou, a quant à lui écarté mercredi toute alliance avec le PS, refusant que son parti entre dans «des pratiques du type programme commun dans lequel on passe son temps à des négociations d'appareil».

«Loin de moi, très loin de moi l'idée de vouloir revenir ou aller à des pratiques du type programme commun dans lequel on passe son temps à des négociations d'appareil», a déclaré sur LCI M. Bayrou, interrogé sur la volonté de Ségolène Royal d'ouvrir le PS au centre.
«Je veux me tenir éloigné de toutes ces manoeuvres, je ne veux pas y participer, je ne veux pas y donner crédit», a-t-il ajouté.

«C'est exactement le contraire de ce que je pense. Je ne suis pas au PS, je n'ai pas l'intention d'y être», a poursuivi le leader centriste, d'autant, a-t-il jugé, que le Parti socialiste est «pour l'instant totalement épuisé dans sa vision de la France et dans son projet».

AFP-LCI

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Le PS n'arrive pas à sortir une idée nouvelle

18 Novembre 2008, 12:00pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou était l'invité de RMC Infos ce matin.
Il est revenu sur le Congrès de Reims et les tergiversations des socialistes. 

« Le PS est aujourd'hui marqué par l'incohérence de ligne. Le problème c'est qu'il n'arrive pas à arrêter une ligne, ni même à sortir une idée. Est-ce que vous avez entendu sortir une idée nouvelle du Congrès de Reims ? Ils ont passé 3 jours en Congrès, et moi en tout cas je n'ai pas entendu une idée nouvelle, bien qu'ayant été à mon corps défendant un des sujets du Congrès ».

Il a également réagi au fait que le Modem ait été au cœur des débats des socialistes :
« Tout cela, c'est un symptôme de la question fondamentale qui se pose à ce parti : est-ce que c'est un parti qui accepte les nécessités et l'équilibre du réformisme, de changer les choses sans casser la société ? Ou bien est-ce que c'est au contraire un parti qui choisit ou qui fait croire qu'il est « révolutionnaire », ce que personne ne croit ? C'est une question profonde, derrière ça il y a des questions de culture de parti. Il y a tout sauf tout... C'est la guerre de tous contre tous. Il y a un choc, une guerre, de très longue durée. Ce n'est pas mon affaire, je n'y participe pas, mais je ne peux pas m'empêcher de penser à des millions de Français qui ont cru. Quand je parle, quand je m'exprime, je pense à ceux-là aussi. Ils attendent qu'on les représente et qu'on défende leurs valeurs ».

Il s'est défendu d'être socialiste :
« Je suis un républicain, j'appartiens dans le monde au courant démocrate, et précisément je ne suis pas socialiste pour des raisons de fond qui sont que je ne crois pas à l'idée que l'Etat peut faire tout à la place des gens. Je respecte les socialistes, je respecte aussi la droite, mais j'affirme et je défends un projet démocrate pour la France ».

Il a ensuite dénoncé les contradictions des socialistes :
« Si le PS s'obstine à dire "Nous ne parlons qu'avec des gens qui pensent comme nous, nous ne parlons qu'avec des gens qui sont étiquetés PS". Si par exemple lors d'un deuxième tour qui opposerait Nicolas Sarkozy à moi, le PS disait "On ne participe pas", ça voudrait dire qu'ils choisissent de maintenir au pouvoir Nicolas Sarkozy. Je me borne à dire qu'il y a un moment précis, l'élection présidentielle, où il faut choisir entre "on continue", car Nicolas Sarkozy se représentera, ou "on change". Je pense qu'il faut changer, je pense que le projet de société qu'on est en train de proposer aux Français ne convient pas à nos attentes ».

Enfin, il a évoqué deux débats d'actualité, en s'opposant au gouvernement :
« On va décider dans les prochains jours de l'ouverture des magasins le dimanche. Je pense que c'est une erreur. Il y a des choses dont nous devons dire qu'elles ne dépendent pas de la consommation, que nous ne sommes pas en France sous la dictature de la consommation, du commerce et de l'argent.
D'autre part, on va voter ce matin au Sénat le principe de la limite de retraite à 70 ans. Qu'est-ce que ça veut dire d'insinuer dans l'esprit de tous les Français qu'au fond on va vivre dans une société de retraite à 70 ans ? C'est une vision de la vie dont je suis persuadé que beaucoup ne la partagent pas, y compris des chefs d'entreprises. J'ai envie de défendre une société dans laquelle après le travail il y a encore une vie
 ».

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Le MoDem, des intouchables ?

17 Novembre 2008, 10:54am

Publié par MoDem-Colombes

Bayrou au PS: refuser les alliances avec le Modem, c'est choisir 10 ans de Sarkozy.

François Bayrou, président du MoDem, a estimé dimanche que ceux qui, au PS, refusent tout contact avec les "démocrates français" dont son propre parti, choisissent "dix ans" de Nicolas Sarkozy.
Commentant lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI les refus socialistes d'alliance avec le MoDem, longuement évoqués à la tribune du Congrès de Reims, le député a parlé d'"un choix partisan, sectaire, fermé, qui favorise le maintien au pouvoir de ceux qui y sont aujourd'hui autour de Nicolas Sarkozy".
"Qu'est-ce qu'on dit quand, comme un grand nombre de leaders du PS, on refuse d'avoir le moindre contact avec les démocrates français, le MoDem des intouchables ?", a-t-il demandé. "On dit: +je choisis que le pouvoir actuel Nicolas Sarkozy reste en fonction pendant dix ans+", a assuré l'ex-candidat à la présidentielle.
 "Si vous refusez de rassembler, vous favorisez le maintien au pouvoir de ceux dont apparemment vous désapprouvez les choix", a-t-il insisté. "Dans dix ans, de l'irrémédiable aura été produit pour la société française (travail dimanche, retraite à 70 ans)", selon lui.

Le président du MoDem a admis qu'il est "dans l'opposition à Nicolas Sarkozy", mais une "opposition particulière", capable de dire oui. Il a cité en exemple son vote du plan de sauvetage bancaire, "alors que le PS était incapable de faire autre chose que s'abstenir".

François Bayrou a par ailleurs qualifié de "tragi-comique ou désespérant" le congrès du PS, un parti "égaré" et "au bout d'un cycle". "Beaucoup de gens, qui y ont cru" découvrent "avec stupéfaction que l'organisation "en laquelle ils croyaient est égarée, et ne réussit pas à trouver son chemin", a poursuivi M. Bayrou. Ce "grand parti politique français" est "au bout d'un cycle", a-t-il analysé en observant que le PS a 37 ans, l'UMP 6 et son propre parti "pas tout à fait encore un an".

Enfin, le président du Modem a déclaré qu'il ne serait pas candidat lui-même aux élections européennes de juin, mais a l'intention d'apporter "toute l'aide nécessaire à tous ceux qui le seront" dans son parti. "Le mouvement des démocrates aura des listes dans toutes les régions", a-t-il affirmé. "Elles seront intéressantes et utiles pour les citoyens parce que nous proposerons un projet européen conséquent, construit et positif", a ajouté M. Bayrou. "Dans la crise, les Français ont vu qu'il n'y avait que l'Europe qui pouvait répondre et qu'en même temps, ils sont souvent troublés par ce qu'ils entendent de l'Europe. Je pense qu'il est de notre responsabilité de lever ces malentendus et ces ambiguïtés", a poursuivi le président du MoDem.

AFP 17/11/08

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Bayrou menace le PS

15 Novembre 2008, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes

Le chef de l'État arriverait largement en tête au premier tour. Si elle se présentait, Martine Aubry serait devancée par François Bayrou.

Au congrès de Reims, ce week-end, les socialistes vont se chercher un leader. Mais ils pourraient déjà s'être trouvé un candidat pour la présidentielle de 2012. C'est en tout cas l'un des principaux enseignements du
baromètre Politoscope Le Figaro-LCI réalisé par l'Institut OpinionWay. En cas de
«premier tour de l'élection présidentielle dimanche», Ségolène Royal ferait nettement mieux que Bertrand Delanoë et Martine Aubry.

L'ancienne candidate à l'Élysée réunirait en effet 24 % des suffrages, un score légèrement en retrait par rapport au 25,9 % qu'elle avait obtenu le 22 avril 2007. Si Bertrand Delanoë représentait le Parti socialiste, il n'obtiendrait que 18 % des voix selon OpinionWay. Quant à Martine Aubry, elle ne recueillerait que 16 % des intentions sur son nom.

Le spectre du premier tour

Quelle que soit l'hypothèse, le candidat PS serait nettement distancé par Nicolas Sarkozy dans les intentions de vote : 33 % des personnes interrogées estiment qu'elles auraient le plus de chance de voter pour le président de la République si Ségolène Royal ou Bertrand Delanoë se présentent ; 34 % s'il affronte Martine Aubry. Dans tous les cas, il progresse par rapport au premier tour de 2007 (il avait obtenu 31,2 % des suffrages) et conserve face à Ségolène Royal un niveau équivalent à celui de la précédente étude OpinionWay de mai.

À trois ans et demi de la présidentielle, un spectre ressurgit cependant dans le plan de bataille des socialistes, celui de l'élimination au premier tour, comme l'a connu Lionel Jospin en 2002 face à Jean-Marie Le Pen. Si le leader du Front national semble incapable de troubler à nouveau le jeu électoral (il recueille 7 % des intentions de vote selon OpinionWay), François Bayrou menace lui directement la qualification des potentiels candidats socialistes.

En recueillant 18 % des suffrages, le président du MoDem fait jeu égal avec Bertrand Delanoë et devance Martine Aubry de deux points. Seule Ségolène Royal semble aujourd'hui en mesure d'ouvrir les portes du second tour à la gauche, reléguant le centriste à la troisième place avec 16 %.

Plus surprenant encore, la présidente de Poitou-Charentes est la candidate socialiste la mieux à même de contenir l'extrême gauche. Face à elle, Olivier Besancenot recueille 10 %, alors qu'avec Bertrand Delanoë ou Martine Aubry, le patron de la LCR atteint 12 %. En toute hypothèse, il domine largement les candidatures du PC, de Lutte ouvrière, du Parti des travailleurs ou de José Bové.

Ségolène la mieux placée

Ségolène Royal serait donc la mieux placée pour réunir l'ensemble de la gauche, obérant la stratégie interne au PS d'un positionnement plus à gauche, prônée par Martine Aubry et ses alliés, et celle d'un «réformisme assumé» défendue par Bertrand Delanoë. Signe que sa main tendue au MoDem ne lui aliène pas la sympathie de la gauche de la gauche. Ni que ses déclarations sur l'interdiction des licenciements dans les entreprises bénéficières ne rebutent les électeurs du centre. Dernier indice, enfin, de l'audience que Ségolène Royal obtient au-delà des appareils politiques : un électeur sur cinq ayant voté pour elle au premier tour en 2007 se tournerait vers l'abstention, le vote blanc ou nul si le PS était représenté par Martine Aubry ou Bertrand Delanoë.
(c) Le Figaro 13/11/08

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