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Le Blog du MoDem de Colombes

Vers les 100.000 signataires pour demander à Jean Sarkozy de renoncer à l'EPAD

13 Octobre 2009, 15:51pm

Publié par MoDem-Colombes

petition

Jean Sarkozy, renoncez à postuler au poste de président de l'EPAD.

L'Etablissement public d'aménagement de La Défense gère un territoire qui regroupe des centaines d'entreprises employant sur place 150.000 salariés. La Défense, c'est aussi un bassin de population de plus de 200.000 personnes (Puteaux, Courbevoie et Nanterre). C'est enfin un noeud de transport (train, RER, métro et tram) par lequel passe quotidiennement 1 million de franciliens.

Présider un tel Etablissement demande compétence et expérience. La qualité de vie de tous ces gens en dépend !

Jean Sarkozy, nous vous invitons à terminer vos études de droit et à faire quelques stages en entreprise… avant, peut-être un jour, qui sait, de re-postuler à ce poste autrefois occupé par votre père.

Jean Sarkozy, vous rendrez ainsi grandement service aux habitants, aux salariés et aux entreprises de La Défense.



A l'origine de cette pétition, le blogueur Christophe Grébert, Conseiller Municipal MoDem de Puteaux

C'est quoi l'EPAD ?

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Cela rappelle l'Empire romain

11 Octobre 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



Barack Obama méritait-il le prix Nobel de la paix ?

Cette récompense arrive tôt, très tôt. Disons qu'elle salue des intentions et un changement de cap plutôt que des résultats effectifs. En ce sens, c'est un grand défi que les Nobel lancent à Obama. Il faut qu'il obtienne des résultats. Mais au moins a-t-il en peu de mois changé l'image des Etats-Unis dans le monde, et donc un peu aussi l'équilibre du monde. Ce peut être un grand tournant.

L'affaire Mitterrand est-elle close ?
Qui peut savoir ? Lorsque M. Mitterrand a été nommé, ceux qui le nommaient savaient quels étaient ses écrits. Et certains sont violents, à la limite de l'insupportable, comme le genre de vie qu'ils décrivent. Pour moi, je crois et j'espère qu'un homme qui constate l'insupportable de sa vie peut changer. Mais sa fonction de ministre peut être rendue plus problématique...

Nicolas Sarkozy avait fait sa campagne contre Mai 68, faut-il faire l'inventaire de 1968 ?
Je n'ai jamais participé à la vindicte contre 68. Mai 68, ce n'est pas la cause de tous les maux, c'est la conséquence de mouvements très profonds de la société française, qui viennent de très loin. Dans l'héritage de 68, il y a des choses positives du point de vue des libertés, de la prise en main par chacun de son propre destin, d'un sentiment communautaire, et il y a des choses négatives, voire extrêmement négatives, la plus grave étant la dérive qu'on a tolérée et encouragée vis-à-vis de l'enfance et de l'adolescence. Une société qui expose les enfants est une société barbare. Sur ce point, il y aura un jour nécessairement interrogation.

L'ouverture participe-t-elle du brouillage idéologique ?
L'ouverture à la mode Sarkozy, ce n'est pas le dépassement des frontières que j'appelle de mes voeux, c'est la société de communication, du spectacle. On prend non pas des idées, des consciences, mais des figures médiatiques, pour abuser l'opinion publique. Mon idée de l'ouverture est exactement le contraire : la situation de la France est tellement grave qu'il sera impératif de traiter la crise sous forme d'une union nationale. Dans l'infinie dégradation qu'il connaît, depuis l'éducation jusqu'à la justice, ce pays exigera qu'on sorte de l'affrontement des camps et du simplisme pour choisir une voie nouvelle et reconstruire - car il s'agira bien de reconstruire - un pays équilibré.

Pourquoi un tel catastrophisme ?
Voyez ce qui vient de se passer en quelques jours. Dans la même semaine, le gouvernement propose de subventionner les élèves pour qu'ils viennent en classe. Il livre le pactole du marché des jeux sur Internet à des intérêts privés, bookmakers et autres, au mépris des principes que la France respectait depuis 150 ans : le jeu, parce qu'il est dangereux, est organisé par l'Etat. Il annonce que le déficit de l'Etat atteint 50 % de la dépense publique ! Et le fils du président de la République se voit installé (à 23 ans et sans aucune compétence particulière) à la tête de l'établissement public d'aménagement du quartier de La Défense, un des intervenants les plus puissants dans l'aménagement au niveau européen. Tous les piliers solides sur lesquels notre pays s'était construit, en termes de principes, de décence, de raison, chancellent et s'effritent. Cela rappelle l'Empire romain.

Quel est le principal défi de l'après-crise ?
La dette : chaque heure de la journée, quand on fait une dépense publique de 1 000 euros, il faut en emprunter 500 ! Ce déficit a augmenté de 350 % en deux ans ! Et contrairement à ce qu'on dit, les choses ne vont pas s'arranger. Comme Jean Peyrelevade l'a montré, la charge de la dette est devenue telle qu'il ne peut y avoir de rétablissement à politique constante. Pendant des années et des années, tout le travail des Français sera ponctionné pour rembourser, notamment à l'étranger, cette charge qui a été constituée à leur insu. Ce déficit, désormais, fait boule de neige : il semble hors de tout contrôle. Notamment si les taux d'intérêt augmentent. Pour inverser la tendance, il faudra un immense effort national, Etat, collectivités, citoyens. Cela ne se fera pas sans un changement profond, majeur, dans la politique du pays.

Faut-il poursuivre la réduction du nombre de fonctionnaires ?
On peut le faire, si cela n'est pas décidé à l'aveugle et si on sait réorganiser l'Etat. Mais il est illusoire de croire qu'on trouvera là les économies suffisantes.

Faut-il taxer les indemnités liées aux accidents du travail ?
Non, on ne peut pas les considérer comme un salaire normal. C'est la compensation par l'assurance d'un dommage subi. Et il y a souvent des pertes de revenus supplémentaires liées à cet arrêt de travail.

La réforme des collectivités va-t-elle dans le bon sens ?
L'idée principale, rapprochement des départements et des régions, je la défends depuis longtemps. Je suis donc disposé à la soutenir et à la voter, à une condition impérative : qu'il y ait une loi électorale juste, représentant équitablement les grandes sensibilités du pays, comme le fait la loi électorale allemande.

Comprenez-vous les réticences des élus ?
C'est normal, les élus ont envie de conserver leurs prérogatives. Mais le système actuel ne va pas. Il n'est plus possible de conserver deux institutions (départements et régions) avec des élus qui s'ignorent pour faire à peu près la même chose. Moi, je veux changer les choses. Le conservatisme n'est pas une solution.

Partagez-vous la colère d'Alain Juppé sur la réforme de la taxe professionnelle ?
Oui. Les collectivités ont reçu des assurances formelles et l'on découvre que ces assurances ne seront pas respectées. En vérité, quand un impôt est accepté, il faut y toucher avec prudence. Les intérêts qui pèsent sur la décision du gouvernement sont puissants. Mais les milliards qui seront rendus aux industriels les plus puissants, il faudra les prendre à de plus fragiles. Ce sont autant de décisions dont on n'a pas pesé les conséquences.

Après votre échec aux européennes, vous avez formulé une offre de dialogue publique à l'opposition. Avec qui allez-vous discuter ? Ma démarche repose sur cette conviction : face à la dégradation du pays, au dévoiement de son projet national, il faut changer nos institutions, reconstruire complètement la pensée et cette révolution ne peut pas se faire camp contre camp, démagogie contre démagogie. Il faut donc que ceux qui cherchent l'alternance acceptent de se parler, de confronter leur point de vue, sans renoncer à rien de ce qu'ils sont, à leur histoire, à leurs idées. Cette idée avance, je le crois, et j'espère qu'elle se concrétisera dans les semaines qui viennent. J'essaie d'être l'accoucheur d'un espoir crédible pour le pays.

La percée des Verts ne contrarie-t-elle pas votre appel ?
Pourquoi donc ? Je les crois aussi attachés à sortir de l'impasse dans laquelle se trouve la France. Sur le fond j'ai une différence avec eux : l'environnement est un problème pour l'humanité mais je ne crois pas que les problèmes de la société française se résument à l'environnement. Les banlieues, les inégalités sociales, l'école, la santé, la situation des jeunes totalement abandonnés, celle des finances publiques ne se résument pas au problème de l'environnement.

Corinne Lepage et Jean-Luc Bennhamias vous poussent à un accord national avec les Verts. Y êtes-vous favorable ?
Le choix que j'ai fait depuis longtemps, c'est celui du rassemblement. Etre soi-même, et en même temps faire tomber les murs, dépasser les frontières. Avec les écologistes dans certaines régions ? J'y suis ouvert. Mais cela ne nous dispensera pas de construire nos propres forces.


Le Monde 
11/10/09

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France 3 ce soir à 22h40

10 Octobre 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



Marielle de Sarnez sera l'invitée de Samuel Etienne dans l'émission "7 à voir" sur France 3, dimanche 11 octobre, après le "Soir 3", à partir de 22h40.

Nom : DE SARNEZ

Prénom : MARIELLE

Née le 27 mars 1951 à Paris

Vice-présidente du MoDem

Députée européenne ADLE (Alliance des Démocrates et Libéraux pour l’Europe)

Itinéraire : la barre au centre, toute ! Avec Giscard, Simone Weil, Barre, Gaudin, Bayrou, Balladur, et encore… Bayrou !

Pour se changer les idées : l’Île d’Yeu, le jeu d’échecs, Stefan Zweig et Mozart

Dans la peau de Marielle de Sarnez
par Serge Cimino, Xavier Roman, Olivier Tieth, James Vidal, Eric Marie, Rosales Multon, Daniel Fuet

Numéro 2 du MoDem, Marielle de Sarnez, fidèle entre les fidèles de François Bayrou… Lorsque tout le monde a lâché son chef pour rejoindre Nicolas Sarkozy après la Présidentielle de 2007, elle est restée à son poste, pour vivre jusqu’au bout l’expérience orange… Celle du MoDem, au cœur de toutes les stratégies électorales. Au Parti Socialiste surtout, partagé entre « pro » et « anti » alliance. Les régionales seront un nouveau test pour Marielle de Sarnez et François Bayrou, juste avant d’entamer le sprint vers 2012, ambition déjà affichée de l’homme de Pau.

http://programmes.france3.fr/7-a-voir/

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Rendez-vous avec les élus MoDem du Conseil Régional IdF

10 Octobre 2009, 10:43am

Publié par MoDem-Colombes

Les élus régionaux du MoDem souhaitent partager l’expérience du mandat qui s’achèvera en mars 2010 et nous dresser bilan de l’action du Conseil régional et de celle des élus MoDem au sein de l’assemblée.

La troisième réunion  qui  traitera de « Culture sports tourisme - formation professionnelle »  aura le lieu le : 

  

Mardi 13 octobre

De 20 heures 30  à 22 heures

Accueil : 20 heures

Ancienne mairie

1er étage

68, rue de Houdan

Sceaux   

  

Les élus interviendront mais aussi un expert sur le sujet afin de vous apporter la meilleure compréhension des grands enjeux de l’Ile-de-France.

  

Un débat concernant le futur et permettant d’exprimer les préoccupations et les idées des participants  nourrira le futur programme.

  

Merci par avance de noter les trois  autres rendez-vous  et de diffuser l’information auprès des adhérents :

·         Le jeudi 15 octobre, Bagneux : « Logement –solidarité » qui  traitera de « Logement - solidarité » : de 20 h30 à 22h au Foyer  Coudon, 18 rue Salvador Allende, à Bagneux  

·         Le lundi 19 octobre, lieu à préciser : « Recherche innovation »

·         Le jeudi 22 octobre, lieu à préciser : « Développement durable et discrimination »


Réunions avec les élus MoDem du Conseil Régional IdF

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Le Nouveau Centre se rapproche du MoDem ?

9 Octobre 2009, 22:11pm

Publié par MoDem-Colombes



C’est une première en France. Le Nouveau Centre se rapproche du MoDem pour soutenir le même candidat lors d’une élection en lâchant ainsi l’UMP.

Le premier tour de la législative partielle dans la 12e circonscription des Yvelines aura lieu le dimanche 11 octobre. Richard Bertrand, adjoint au Maire de Poissy, sera le candidat du Mouvement Démocrate.

Le mardi 6 octobre, Christophe Bellengé, délégué Nouveau Centre de la circonscription, a annoncé qu'il "lâchait" le candidat UMP David Douillet au profit du "seul candidat centriste" Richard Bertrand. Dans un communiqué, il déclare : "Sans concertation avec les instances locales, l'UMP parisienne nous a imposé un candidat parachuté, en la personne de M. David Douillet".

"Par respect de la démocratie et du libre choix de nos concitoyens, en dépit des accords avec l'UMP, j'ai décidé d'apporter mon soutien au seul candidat centriste qui se présente à vos suffrages : Richard Bertrand" qui est un "élu de terrain dont la proximité avec nos administrés n'est plus à démontrer", a-t-il ajouté.

Christophe Bellengé "invite donc les électeurs de la 12e circonscription des Yvelines à voter pour lui dès le premier tour".

Richard Bertrand qui porte les couleurs du Mouvement démocrate, est le candidat de la proximité. Dans ses actions d’élu local, il a toujours privilégié le dialogue et l’ouverture, loin des calculs de partis qui ne sont pas l’intérêt général et l’intérêt de nos concitoyens.

"Je suis convaincu qu’il fera un bon député, tout à la fois à l’écoute des préoccupations quotidiennes et vigilant sur la politique du pouvoir qui ébranle nos valeurs communes." François Bayrou 

http://www.richardbertrand2009.fr/

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Des Conseils de Quartier très sollicités

8 Octobre 2009, 14:15pm

Publié par MoDem-Colombes

La plupart des Conseils de Quartier ont repris leurs réunions mensuelles fin Septembre ou début Octobre.  D'autres réunions sont annoncées :

- Vendredi 16 octobre 19h00 : réunion de bilan des fêtes de quartier de Juin dernier, dans le réfectoire de l'école élémentaire Ambroise Paré. 

-  Deux réunions de présentation du diagnostic du PDC (Plan de Déplacement de Colombes), aux membres des conseils de quartier sont prévues
 - lundi 19 octobre à 19h30 - réfectoire de l'école élémentaire Victor Hugo : présentation aux membres des conseils de quartier Agent Sarre, Centre, Europe, Fossés-Jean/Bouviers et Stade
- vendredi 23 octobre à 19h30 - gymnase de l'école Henri Martin : présentation aux membres des conseils de quartier Gabriel Péri/Estienne d'Orves, Petit-Colombes/Charles de Gaulle, Petite Garenne, Plateau/Grèves bords de Seine et Vallées. 

- Un groupe de travail constitué des représentants de chaque Conseil de Quartier est prévu dans l'élaboration du futur PLU (Plan Local d'Urbanisme)

- L'éco-quartier de la Marine s'appuiera sur les Conseils de Quartier (et les habitants), nous promet le maire-adjoint à l'urbanisme. 

Parallèlement, dans le cadre du bilan participatif après 18 mois d’exercice, le maire et les élus invitent les Colombiens à débattre avec eux sur l’action municipale, et pour commencer en octobre sur le thème de ... l’utilité des conseils de quartiers !

En attendant les PV de chaque réunion ne sont toujours pas en ligne sur le site de la mairie:

http://www.colombes.fr/fr/inscriptions-conseils/index.html






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Colombes blogue !

6 Octobre 2009, 23:01pm

Publié par MoDem-Colombes



Après le blog dédié à l'Agenda 21 http://agenda21.colombes.fr/ qui s'essoufle un peu, la Ville de Colombes, atteinte de blogite aiguë, lance deux nouveaux blogs ce mois d'octobre :

 - un blog dédié au PLU (Plan Local d'Urbanisme), au PLH (Programme Local de l'Habitat) et au PDC (Plan de Déplacement de Colombes) : chaque Colombien peut y faire ses observations et formuler ses questions auquelles réponderont des techniciens et les élus : http://plu.colombes.fr/ ; et

 - les Colombiens sont invités à faire part de leurs commentaires et remarques sur l'action municipale dans le domaine de la démocratie locale, de la sécurité et de la solidarité, dans le cadre d'un premier bilan participatif sur http://parlons-en.colombes.fr/ .

Alors avis aux Colombiens blogonautes !

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Colombes équipée en très haut débit d'ici 2015 !

6 Octobre 2009, 11:10am

Publié par MoDem-Colombes

et moins de 50% d'ici 2013 !

Lancé en 2004, le projet pilote THD Seine - réseau très haut débit en fibre optique des Hauts-de-Seine pour les entreprises et les particuliers - va entrer dans sa phase de déploiement. 

827 000 prises optiques seront installées en 6 ans sur le territoire. Plus de 51% de la couverture sera assurée dans les 3 prochaines années.

Piloté par la société Sequalum, une filiale de Numéricable (80%), d'Eiffage (15%) et de LD Collectivités (5%) qui a remporté la concession de service public pour une durée de 25 ans, ce programme était en attente de validation auprès de la Commission Européenne. Un verrou juridique qui a été levé il y a 15 jours.  Le financement public partiel pour équiper les zones non rentables comme les zones concentrant pavillons et immeubles de petite taille, soit 47% de la superficie du département est maintenant autorisé.

Le Conseil général apporte 59 millions d'euros au projet, les partenaires privés abondent à hauteur de 363 millions d'euros jusqu'en 2015. A cette date, 100% des foyers, des entreprises et des institutions publiques du département seront raccordés en fibre optique FTTH (Fiber To The Home) à des tarifs proches de l'ADSL pour les particuliers et proche du SDSL pour les professionnels et les collectivités territoriales.

La Sequalum qui fait office d'opérateur fibre optique pour tous les autres opérateurs, discute toujours des prix de la prise avec Free, Orange, SFR, Numéricable ou Bouygues Télécom. 

Si Sequalum est bien en charge du réseau passif (horizontal), le raccordement des immeubles (vertical) en surnuméraire (4 fibres par foyer) est à la charge de l'opérateur qui devient dès lors maître d'oeuvre. Ainsi Free pourra installer sa solution point à point et Orange rester fidèle à sa technologie de réseaux GPON, une liaison fibre jusqu'à l'immeuble, puis la division d'un accès (2,5 Gbit/s dans le sens descendant et 1,25 Gbits/s dans le sens montant) entre plusieurs abonnés (64 maximum).

Pour déployer son réseau de fibre dans les Hauts-de-Seine, Sequalum compte bien profiter des infrastructures de France Télécom et de Colt qui maillent déjà une partie du département. Pour le reste et pour éviter de multiplier les travaux de génie civil, la filiale de Numéricable tirera sa fibre optique dans les canalisations souterraines existantes et exploitera les travaux en cours.

A Bois-Colombes par exemple, c'est la réfection du réseau électrique de l'éclairage public qui sera mise à profit. Fin 2009, les ZAC (Zone d'activité commerciale) du Trapèze à Boulogne-Billancourt et des Bruyères à Bois Colombes seront complètement aménagées.

Et début 2010, ce sera le tour des villes de Clichy, Levallois-Perret, Neuilly-sur-Seine et Boulogne-Billancourt puis Antony, Chaville et Clamart.

Dès la phase 1, de 2010 à 2013, toutes les villes du département seront en partie équipées. Et à la fin de la phase 2 qui se terminera fin 2015, 100 %du territoire sera couvert. 

Le dossier du Conseil Général 92

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Donner de l'argent aux élèves en difficulté pour qu'ils aillent en classe ?

5 Octobre 2009, 13:14pm

Publié par MoDem-Colombes

JDD : Donner de l’argent pour que les élèves aillent en classe, c’est une solution ?

François Bayrou : C’est une histoire de dingue. Une dérive inacceptable, un incroyable déplacement des valeurs de nature à troubler encore un peu plus les repères des enfants. A l’école, l’argent ne devrait pas avoir droit de cité. L’école pour les familles est le ieu où ce qui compte n’est pas l’argent mais le savoir, le respect et l’autorité. Au fond, on en arrive à considérer que l’assiduité à l’école n’est pas une chance offerte à l’enfant, mais une attitude à récompenser. On ne peut pas fausser l’esprit des élèves à ce point. Dès l’instant où un tel principe est accepté, on peut craindre qu’il ne soit généralisé. Les enfants diront: "je ne viens pas parce que tu ne me donnes pas de thune!"

Mais en Angleterre, où, depuis 2008, des adolescents de 16 à 18 ans sont payés entre 11 et 33 euros par semaine pour aller en cours, ce type de mesures semble marcher…

C’est exactement la société dont je ne veux pas. Là-bas, l’école est payante et très chère. L’idée qu’il faudrait entrer dans un système de "marchandisation" de l’école est mauvaise. Payer pour aller à l’école ou se faire payer pour aller à l’école, c’est la même chose. Il faut se battre pour arracher l’école au monde de l’argent. Mais l’absentéisme a touché, l’an dernier, 438 000 élèves en France. Comment leur donner envie de suivre les cours ? C’est effectivement un chiffre inacceptable. Mais pour les ramener à l’école, il faut de l’autorité et des établissements différents. Quand j’étais ministre de l’Education nationale, j’avais créé des collèges "hors les murs" qui proposaient une formation moins académique et plus d’apprentissage. On y responsabilisait les adolescents, mais sûrement pas par le porte-monnaie.

N’est-ce pas déjà trop tard ?

Je me bats pour que la société ne soit pas asservie à l’argent, spécialement à l ’école. Nous sommes entrés dans un modèle de société où l’argent est considéré comme maître et seigneur. C’est comme si, au sein d’une famille, un parent disait à son enfant: "je te donnerai de l’argent si tu acceptes de venir manger à table ou de prendre une douche". Ils sont devenus fous !

N’est-ce pas la conséquence des précédentes politique d’éducation ?

Ce n’est pas vrai. Il y a quinze ans, l’école n’était pas dans cet état. Quand j’étais ministre de l’Education, 15% des enseignants disaient vouloir changer de métier ; aujourd’hui, ils sont 65 %. Je ne dis pas que c’était grâce à moi, mais les choses se sont vraiment dégradées. Je ne jette la pierre à personne, c’est difficile de diriger l’Education nationale.

Nicolas Sarkozy entend "mener une guerre sans merci contre les décrocheurs…"

Il faut livrer la bataille contre l’abandon des jeunes du système scolaire mais je ne suis pas sûr qu’il faille utiliser des termes aussi violents. Depuis des années, on passe son temps à tenir des discours va-t-en-guerre et en même temps tout s’aggrave dans les prisons, les banlieues, l’école.

Cela vous étonne-t-il que Martin Hirsch, haut-commissaire à la Jeunesse, cautionne ces mesures ?

De ce gouvernement-là, rien ne m’étonne. Avec eux, la France est entrée dans le cercle des pays qui considèrent que l’argent est la valeur prédominante. J’imaginais que Martin Hirsch ne serait pas partie prenante de ce système. Cela prouve que c’est tout le gouvernement qui va dans ce sens.

Est-ce pour vous une mesure symbolique du sarkozysme ?

Je ne vois pas par quel chemin un responsable de la République française peut en arriver à ce genre de réflexion. Ce sont des raisonnements courants dans la société britannique ou américaine, mais le principe est inacceptable en France. Tous les jours, l’école est contaminée par l’argent : ainsi les leçons particulières se généralisent, elles sont même déductibles des impôts, et rares sont les étudiants qui, aujourd’hui, réussissent le concours de médecine sans avoir recours à des "écuries d’entraînement". Il y a un moment où notre pays doit choisir son cap.

http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Bayrou-Ils-sont-devenus-fous-139334/

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Un grand jour pour l'Irlande, un grand jour pour l'Europe

3 Octobre 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



Le "oui" a donc recueilli 67,1% des suffrages au référendum de ratification du traité de Lisbonne organisé vendredi en Irlande.  L'Irlande a donc décidé de ratifier le traité de Lisbonne, 16 mois après l'avoir rejeté, la crise aidant.

Marielle de Sarnez a estimé hier la "très large victoire du oui en Irlande  est une bonne nouvelle pour l'Europe, qui met le Traité de Lisbonne de nouveau sur les rails". "L'heure de l'Europe politique est venue". 

"J'espère que le processus de ratification va se poursuivre sans encombre. Il faut désormais convaincre de la valeur ajoutée européenne qu'apporte ce nouvel outil institutionnel, à la condition qu'il soit mis au service d'une ambition européenne nouvelle". 

"Nos concitoyens attendent de l'Europe davantage de proximité, davantage de protection. Un grand débat devra s'ouvrir, avec le Parlement, le Conseil et la Commission, sur les questions d'intérêt commun".

"Je pense à l'émergence d'une Europe plus sociale et plus solidaire, à la coordination des politiques économiques et budgétaires, à une régulation exigeante des services financiers et bancaires, à la prise en compte de normes nouvelles --sanitaires, sociales et environnementales-- dans notre politique commerciale, à la recherche d'un nouveau modèle de développement et de production énergétique, ou encore au maintien d'un modèle agricole ancré dans nos territoires ruraux".

"C'est en servant cette nouvelle ambition au service d'une Europe plus humaine que le Traité de Lisbonne démontrera son utilité".

Le traité de Lisbonne réforme le fonctionnement de l'Union avec l'introduction du vote à la majorité qualifiée dans une quarantaine de domaines, la création d'un poste de Président du Conseil à temps plein et celle d'un haut représentant pour la politique étrangère.

Le très eurosceptique Président tchèque Vaclav Klaus a refusé de se prononcer samedi sur la date où il déciderait d'apposer ou non sa signature au Traité de Lisbonne, après la victoire du "oui" au référendum irlandais.
"Ce n'est pas à l'ordre du jour et ce n'est pas non plus à mon ordre du jour de répondre à des questions de ce genre".
Le parlement tchèque s'est pourtant prononcé en faveur du Traité au mois de mai dernier...

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