- la suppression du déficit budgétaire en trois exercices, soit d’ici 2016, avec un plan sérieux et progressif : un collectif
budgétaire voté dès l'installation de la nouvelle Assemblée en Juillet 2012, permettant de mettre en place les premières mesures d'économies et de rééquilibrage. Ensuite, les budgets 2013, 2014
et 2015 doivent permettre de réaliser un plan de modération des dépenses conjugué à une recherche juste et équilibrée des recettes ;
- la remise en ordre des finances publiques - le déficit
à combler est de 100 milliards d'euros, par une baisse des dépenses de 50 milliards et une hausse de 50 milliards des recettes fiscales ;
- une stratégie sur huit ans (Agenda 2012-2020) : une loi cadre serait adoptée à l'automne pour fixer l'orientation d'une
réindustrialisation du pays ; la création d'un «commissariat aux stratégies», pour élaborer les grandes orientations et redonner la confiance aux Français : une démarche prospective
pour fixer le but à atteindre d'ici à 2020, avec un calendrier d'actions qui compte autant que les décisions d'urgences ;
- le changement du climat social dans les entreprises pour en finir avec le blocage endémique, ou la guerre froide, qui s'est installée dans les entreprises entre salariés et dirigeants : dans
les entreprises de plus de 500 salariés, des représentants des salariés siègeront avec droit de vote aux conseils d'administration des entreprises ;
- l'aide aux PME au nom du «produire plus en France» : la création d'un label "produit en France" ; la modification en profondeur
des charges sur les entreprises en les ramenant à un niveau moyen ;
- l'augmentation modérée de la TVA (2 points), sans baisse parallèle des charges sur le travail (pour combler le déficit à
hauteur de 20 milliards) ;
- la suppression de certaines niches fiscales : les heures supplémentaires ne seront plus défiscalisées ; la réduction de
l'ordre de 25% d'autres niches fiscales;
- la création de deux tranches d'impôts nouvelles avec un relèvement du taux marginal de l'impôt sur le revenu à 45% (au lieu de
41%) et création d'une nouvelle tranche à 50% (pour les revenus supérieurs à 20 000 €/ mois) ;
- le maintien de l'impôt sur la fortune ;
- à chaque patrimoine supérieur à un million sera attribué un revenu théorique de 1 % intégré dans l'impôt sur le revenu.
http://laurent.trupin.over-blog.com/article-bayrou-2012-97101938.html