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Le Blog du MoDem de Colombes

Vers un parti ou une confédération de centre-droit ?

8 Juillet 2012, 07:52am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.jeandanieldennemont.fr/medias/images/herve-morin-et-jean-louis-borloo.jpg?fx=r_550_550

 

Plusieurs ténors du Nouveau Centre, dont François Sauvadet, pressent le président du Parti radical Jean-Louis Borloo de rassembler le centre et la droite modérée. Mais, parti ou confédération ? Personne ne s'accorde sur la forme.

 

Nous avons besoin d'un large rassemblement du centre et de la droite modérée. Nous avons réussi une première étape avec la création d'un groupe politique à l'Assemblée (UDI). Mais, cette étape n'a de sens que si elle se prolonge dans une formation politique", a expliqué vendredi 6 juillet 2012 l'ancien ministre de la Fonction publique, François Sauvadet.

"L'idée d'une confédération est bonne. Elle a marché dans le passé", rappelle le député de Côte-d'Or en se référant à l'ex-UDF. "Le temps presse. Si on ne le fait pas avant l'été ou au plus tard en septembre, on prend un risque pour l'avenir", dit-il.  "On voit bien que divisés, on ne pèse pas suffisamment", avait précisé le président du conseil général de Côte d'Or dès le mois de mai dernier.


"Jean-Louis Borloo a une responsabilité particulière, c'est le plus connu, il a mené le Grenelle de l'Environnement, le plan de rénovation urbaine... C'est un talent dont nous avons besoin, notre leader naturel", indique François Sauvadet.  Mais je dis qu'il faut qu'il créé maintenant les conditions du rassemblement", insiste François Sauvadet en justifiant la formule confédérale.

 

 

De son côté, l'ex-ministre de la Ville Maurice Leroy souhaite que Jean-Louis Borloo annonce avant le 14 juillet la formation d'un nouveau mouvement. Mais, il préfère la création d'un parti politique à part entière, avec une possibilité de double appartenance.

 

"Je crains qu'une confédération ne fige par avance les divisions comme on l'avait vu avec l'Ares (confédération des centres avortée après une guerre des chefs, ndlr). "Mieux vaut être ambitieux tout de suite. La confédération, c'est une unité canada dry, au bout du compte cela fait flop. Depuis l'UDF il s'est passé des choses. Nous sommes dans l'opposition et avons constitué un groupe à l'Assemblée qui peut servir de modèle", dit-il.

 

 

Et si en début de semaine, Morin faisait mine d'être prêt à aller plus loin qu'une confédération de partis - en clair, un parti unique - dans une interview au quotidien 20 minutes, sa sortie ressemblait à s'y méprendre à un piège tendu à ses "amis" centristes, puisqu'il se donne le beau rôle en laissant entendre que celui qui pourrait aller à l'encontre de la réunification des centres ne serait pas lui, mais... Jean-Louis Borloo. "Je pense que les structures confédérales engendrent vite de nouvelles chapelles. Je pense qu'il faut qu'on laisse de côté nos ego, qu'on accepte de rentrer dans la même maison", proposait ainsi dans un premier temps celui qui a pourtant cofondé l'Ares. Avant de préciser, innocemment : "Je ne suis pas certain, même si c'est mon souhait, que tous les partis, et notamment le Parti radical, qui est centenaire, soit prêts à se fondre dans une seule formation politique." "Personne ne croit un seul instant que le Parti radical va se fondre dans un grand ensemble ou que le rassemblement se fera au sein du Parti radical. Ca n'est pas notre histoire", dit-il.

 

 

Interrogé par la presse parlementaire sur la constitution de ce nouvel ensemble, Jean-Louis Borloo, qui préside le groupe de députés UDI (Union des démocrates et indépendants), avait laissé entendre mercredi 4 juillet qu'il n'entendait pas se précipiter. "Il faut un leader et une ligne", a-t-il expliqué en renvoyant la question de la structure à plus tard.

 

 

"On a discuté de la manière d'avancer sur la création d'un parti", a confirmé Jean-Christophe Lagarde, réfutant tout "blocage".

 

Le président de l'Alliance centriste Jean Arthuis, qui n'avait pas rejoint l'Ares et qui a soutenu la candidature de François Bayrou à la dernière élection présidentielle avant de prendre ses distances avec le patron du MoDem et d'appeler à voter Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle, a appelé samedi à la création "sans délai" d'une "formation indépendante clairement positionnée au centre droit" à laquelle sa formation "entend prendre une part active".


Il a salué la création à l'Assemblée nationale d'un nouveau groupe centriste, "à l'image de celui du Sénat, annonciateur du rassemblement de toutes les composantes de la droite modérée".


"Les valeurs libérales, sociales et européennes doivent marquer l'offre politique attendue par les Français, portée par une formation indépendante, clairement positionnée au centre droit"

il demande "la création sans délai d'un parti nouveau à la constitution duquel l'Alliance Centriste entend prendre une part active".


Il souhaite pour "éviter les querelles d'ambitions individuelles", que la présidence de ce nouveau parti ne se confonde pas "avec la candidature à la prochaine élection présidentielle".

 

 

Rappelons que Jean-Louis Borloo a déjà fait quitter l'UMP aux adhérents radicaux il y a un peu plus d'un an, avant de leur faire voter la création de l'Ares (Alliance républicaine écologiste et sociale), première version de la confédération de centre droit, déjà renvoyée aux oubliettes de la vie politique.

 

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Lettre de François Bayrou aux adhérents et sympathisants

6 Juillet 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Chers amis,

 

L’année 2011-2012 aura été une année chargée : la longue campagne de l’élection présidentielle, puis les élections législatives auront représenté pour nous autant d’engagements et de défis.

 

Le résultat de l’élection présidentielle (3 millions 300 000 voix et 9,2 % des suffrages), s’il n’a pas été à la hauteur de toutes nos espérances, a été cependant honorable. Mais les élections législatives ont été particulièrement difficiles. Je veux féliciter Jean Lassalle et Thierry Robert qui ont su forcer le destin, dans les Pyrénées-Atlantiques et à la Réunion, et rendre hommage aux candidats valeureux qui ont réalisé en moyenne un score de 3,3 % dans les quelque 400 circonscriptions où nous les soutenions. Pour ma part, comme vous le savez, au terme d’une triangulaire, j’ai été battu par la candidate PS.

 

Notre Conseil National a débattu de cette situation samedi. Je veux vous dire après une telle année et en cette veille de vacances, mon analyse et ma conviction.

 

Et d’abord vous dire ma détermination. Les combats que nous avons menés ont été des combats justes et les Français ne tarderont pas à s’en apercevoir. Je les assume tous.

 

C’est une grande fierté pour moi que d’avoir, sur tous les sujets, et depuis des années, dit la vérité à notre pays. Je continuerai à la dire. Dans quelques mois, devant l’évidence de la situation, nos concitoyens se poseront, de manière brûlante, cette question de la vérité.

 

Vérité sur le bilan du pouvoir précédent : le rapport de la Cour des Comptes, rendu public hier, met en lumière une fois de plus la gravité de la situation de notre pays ; et les chiffres du chômage, ceux de la croissance, ceux du commerce extérieur, vont dans le même sens.

 

Et vérité sur la situation réelle de la France sous la responsabilité du nouveau pouvoir. Chaque jour, le gouvernement annonce les coupes les plus sévères dans la dépense publique. C’était inévitable. Mais ce n’était pas annoncé. Les Français vont mesurer, dans leur propre vie, la distance entre les mots et les faits, entre les promesses et la réalité.

 

Dans peu de temps, ils regarderont le passé proche en se posant la question : « qui nous a dit la vérité quand il était encore temps ? ». Et ils sauront que nous ne nous sommes pas dérobés.

 

Ils n’ont pas suivi la proposition que nous leur faisions. Mais ils l’ont entendue, je le crois. Ils ne l’oublieront pas quand l’heure de vérité sera venue.

 

C’est en tout cas la confiance qui m’anime. Je sais et nous savons tous l’ampleur des changements que la France va devoir conduire : la crise obligera à repenser nos cadres de vie habituels. Si elle veut éviter le péril des extrêmes, il lui faudra se rassembler. J’aiderai à cette prise de conscience et à ces rassemblements.

 

Président de notre mouvement, en charge des grandes orientations, je m’adresserai à vous et à nos concitoyens sur tous les sujets essentiels.

 

Car il est des sujets qui vont devenir brûlants. La grande question européenne va exiger des réponses inédites. On voit bien que tous les dirigeants buttent sur une absence de vision de ce que peut être demain la vraie nature d’un tel ensemble, de sa gouvernance, et de ce que doivent être ses vrais périmètres d’action. C’est d’une vision nouvelle que nous aurons besoin. Je souhaite contribuer à cette réflexion.

 

C’est aussi vrai de la question de la relance de la production, de la défense des PME, de notre modèle social, de la place du travail, de l’avenir de l’intégration, de la refondation à concevoir de l’éducation, de la maternelle au collège de France. Je m’exprimerai sur ces sujets.

 

Mais je n’ai pas l’intention, dans les quelques mois qui viennent, de participer en première ligne aux affrontements et aux polémiques. J’ai la certitude que les déclarations sur l’actualité immédiate seront désormais moins éloquentes que les faits. C’est la réalité qui sera le juge de paix des débats du pays.

 

Chaque fois que l’actualité l’exigera, les vice-présidents de notre mouvement, Marielle de Sarnez, Jacqueline Gourault, Jean-Luc Bennhamias, Jean-Marie Vanlerenberghe, Robert Rochefort et Jean Lassalle, et notre porte-parole Yann Werhling occuperont cette première ligne, et ce sera avec pertinence et talent.

 

Des questions d’organisation se posent pour le MoDem. Il faut les identifier et les résoudre. La préparation des élections à venir, notamment des élections municipales, impose une méthode nouvelle pour repérer, ville par ville, et aussitôt que possible les personnalités, dans nos rangs ou proches de nous, à soutenir et à aider. J’ai demandé à Marc Fesneau de former une équipe de « quadras » pour conduire cette réflexion et faire à notre mouvement des propositions pratiques pour changer et améliorer notre vie commune. Vous pourrez participer, directement, à cette réflexion.

 

Il est un débat stratégique dans nos rangs qu’il faudra conduire jusqu’à sa conclusion.

 

Certains pensent que notre vocation, maintenant qu’une majorité nouvelle est en place est de nous rapprocher d’elle le plus vite possible.

 

D’autres, constatant nos difficultés électorales, plaident pour une réorientation au centre-droit.

 

Et nous sommes nombreux à penser au contraire que la bipolarisation dans laquelle on voudrait à toutes forces nous enfermer est une mauvaise chose pour la France, même si elle paraît provisoirement triompher.

 

Ce débat mérite d’être conduit avec sérieux et respect mutuel. En tout état de cause, ce débat dépend aussi de l’évolution des forces politiques autour de nous.

 

L’indépendance, ce n’est pas le refus des alliances. Mais je vous le dis avec certitude, la condition sine qua non de toute alliance, c’est l’existence et donc l’indépendance.

 

L’indépendance, c’est aussi la condition du dialogue. J’en donne ici l’assurance : si le dialogue est possible avec les courants politiques proches de nous ou compatibles, organisés ou inorganisés, nous sommes prêts à ouvrir ce dialogue avec eux. Cela vaut pour tous ceux qui se réclament des mêmes valeurs ou de valeurs proches des nôtres, qu’ils soient sur notre droite ou sur notre gauche. Car ma conviction est que le jour venu, tous ceux-là devront se rassembler pour participer au redressement de la France.

 

Les mois qui viennent vont être des mois de débats entre nous, à travers tout le pays. Chacun pourra s’exprimer. Nos moyens financiers vont être limités, bien sûr. Mais notre dévouement, notre engagement, notre imagination ne le seront pas.

 

Avec l’alternance au pouvoir, une période s’est achevée. Une nouvelle ère commence. Les solutions d’hier vont apparaître insuffisantes et inadaptées. Il va falloir que les Français réinventent un nouveau modèle pour la France et pour l’Europe. Devant ce défi, parce que nous sommes plus libres que d’autres, nous serons en première ligne.

 

Vous pouvez compter sur moi. Et je vous le dis avec la même franchise : j’ai besoin de vous, besoin de votre présence et de votre soutien.

 

Vous savez ma fidélité et mon amitié.

 

François Bayrou

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Rama Yade introuvable à Colombes

5 Juillet 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Poursuivie par le maire de Colombes, Philippe Sarre (PS), pour « diffamation », Rama Yade devrait être jugée le 2 octobre prochain. Philippe Sarre lui reproche d’avoir répandu qu’il serait à l’origine d’un complot visant à la faire radier des listes électorales. A la fin de l’année dernière, la conseillère municipale de Colombes avait été rayée des listes car elle ne pouvait justifier d’un domicile incontestable à Colombes. Rama Yade n’a cessé de dire qu’elle vivait rue Colbert à Colombes. L’huissier chargé de délivrer l’assignation s’y est donc rendu à plusieurs reprises… en vain. A condition que celui-ci parvienne à lui remettre cette assignation, Rama Yade devra s’expliquer devant la 14e chambre correctionnelle.

 

(c)LeParisien.fr 04/07/12

 

Rama Yade n'était pas présente au dernier conseil municipal du 28 juin.

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Un député MoDem accorde sa confiance au gouvernement

5 Juillet 2012, 08:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.thierryrobert.re/photos/2012/assemblee-communique11.jpg

 

Mardi 3 juillet, l’Assemblée nationale a adopté la déclaration de politique générale du Gouvernement présentée par Jean-Marc Ayrault, en application de l'article 49, alinéa premier, de la Constitution

Sur 544 votants et 527 suffrages exprimés, il y a eu 302 voix pour la confiance au gouvernement, 225 contre, et 17 abstentions. 

Le député MoDem Thierry Robert a voté la confiance au gouvernement à l’issue du discours du Premier ministre. Il affirme qu’il restera vigilant pour défendre les intérêts de la Réunion.

L'autre député MoDem Jean Lassalle et Philippe Folliot, député centriste soutenu par le MoDem, ainsi que 3 autres députés centristes se sont abstenus.

 

Communiqué de Thierry Robert, député-maire de Saint Leu (La Réunion) : 
  
Après avoir écouté le discours de politique générale du Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, j’ai décidé d’accorder ma confiance à son Gouvernement. 
  
Tout au long de son discours, il a mis en avant sa volonté et celle du chef de l’Etat de mener une politique juste, durant les cinq prochaines années : redresser le pays dans la justice. Selon ses propos, cette justice s’appliquera sur tout le territoire, en particulier dans les zones, jusqu’alors, négligées. 
  
Faisant ensuite allusion aux outremers, il s’est clairement engagé à une égalité entre tous les territoires, à travers trois priorités : la jeunesse, l’emploi et la lutte contre la vie chère. Ces priorités font aussi parties de celles que j’ai formulées dans ma profession de foi et qui constituent, à présent, mon action en tant que parlementaire. Dans ces domaines, je soutiendrai donc tout projet gouvernemental entraînant un impact positif pour les outremers et leur population. 
  
Par ailleurs, la conférence environnementale qui sera prochainement organisée, nous permettra de décider des « grands chantiers de la rénovation énergétique » sur le territoire national, et donc à la Réunion. Je m’investirai totalement et je mettrai tout en œuvre pour promouvoir une politique énergétique capable de favoriser le dynamisme économique et de créer des emplois pérennes dans notre île. 
  
Toutefois, accorder ma confiance ne signifie pas donner un « chèque en blanc » au Gouvernement. Bien au contraire, je serai toujours vigilant et je m’attacherai à contrôler son action, de sorte que la Réunion, mais aussi les outremers ne soient pas pénalisés. Ainsi, même si j’approuve le principe de pénalités multipliées par cinq à l’encontre des Communes ne respectant pas la Loi SRU, je demande à l’Etat de nous donner, en contrepartie, les moyens financiers pour ne pas être « hors la loi ». C’est en ce sens, que je me battrai pour que la ligne budgétaire unique (LBU) augmente sensiblement dès cette année. 
  
Le Premier Ministre s’est aussi engagé sur des sujets de société, tels le mariage homosexuel, en affirmant que « les couples homosexuels pourront se marier et adopter des enfants au premier semestre 2013". Si nous devons tenir compte de l’évolution de notre société, des modes de vie et des mentalités, je reste néanmoins persuadé que des décisions sur des sujets de ce type, impliquent au Gouvernement de procéder à un référendum. 
  
La mobilisation, que veut Jean-Marc Ayrault, pour « redresser la France » se fera enfin, dans un contexte de restriction budgétaire, marqué par la nécessité de réduire l’endettement public. Toutefois, compte tenu des spécificités des territoires ultramarins, l’Etat a le devoir de faire un effort plus conséquent en notre direction. C’est en ce sens, que dès demain matin, j’adresserai à l’ensemble des parlementaires ultramarins un courrier leur proposant que l’on soit tous unis pour défendre nos territoires qui connaissent d’énormes difficultés.

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La vérité que seul Bayrou avait énoncée

4 Juillet 2012, 22:56pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.cbanque.com/i/media/001359i1b9.jpg

 

« Il faut féliciter la Cour des comptes pour la qualité de son rapport », écrit dans un communiqué l'eurodéputé MoDem Robert Rochefort en évoquant « un travail objectif, complet et analytique » qui « évite les caricatures et dresse un bilan sans complaisance des politiques passées comme des promesses de la dernière campagne présidentielle ».

« En tout point, il confirme ce que seul François Bayrou a eu le courage d'exposer aux français », constate le vice-président du MoDem en rappelant que « le rééquilibrage des comptes publics impose une rigueur que ni l'un ni l'autre des candidats du second tour n'ont assumée dans leur programme alors qu'il en savaient déjà l'urgence ».

Constatant que la Cour des comptes propose de répartir l'effort de réduction du déficit pour moitié entre économies et recettes fiscales nouvelles, l'eurodéputé note une fois encore que telle avait été la proposition du candidat François Bayrou.

« Le gouvernement est au pied du mur. Il lui faudra beaucoup de talents pour convaincre notre peuple que ce qui n'était pas envisageable il y a quelques semaines devient indispensable aujourd'hui », constate Robert Rochefort.

« Nous avons été le premier à l'affirmer (réduction des déficits, ndlr) et c'est pour cela qu'avec François Bayrou nous soutiendrons les mesures qui, dans la justice sociale, mettront en place les conditions du redressement de notre pays », indique d'eurodéputé en appelant à l'avènement « d'un climat d'union nationale » pour « restaurer la confiance » et favoriser « la relance de l'activité ».

 

 

 

 

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Colombes au cœur du Pouvoir!

3 Juillet 2012, 00:19am

Publié par MoDem-Colombes

photo (14)

 

Vus de Colombes, les résultats des élections législatives sont loin d’être anodins :

La majorité municipale est désormais en phase avec la majorité nationale. Ce n’est pas anecdotique. Combien de fois n’a-t-on pas entendu notre maire expliquer les difficultés de la gestion de la ville par les incohérences d’une politique nationale qu’il dénonçait ? Désormais, l’argument va être difficile à manier… D’autant que même au niveau départemental les équilibres ont bougé : avec quatre députés (zéro sortant) le Parti Socialiste pèse dans les Hauts-de-Seine, même si la majorité au Conseil Général est bien sûr inchangée.

Avec un découpage électoral curieux, Colombes est écartelée entre la première circonscription, dans laquelle votent les cantons nord (avec Gennevilliers et Villeneuve la Garenne), et la seconde, à laquelle le canton sud est rattaché (avec Asnières).

Historiquement, le seul député d’origine de Colombes fut Dominique Frelaut, maire PCF de Colombes de 1965 à 2001, qui avait brièvement remplacé Jacques Brunhes, dont il était le suppléant dans la première circonscription. M. Brunhes, maire de Gennevilliers, avait en effet été nommé au Gouvernement en 2001, secrétaire d’État au Tourisme (je vous vois sourire, le maire de Gennevilliers au tourisme…. Je vous jure que c’est vrai !).

Le 10 juin, Alexis Bachelay, 9e adjoint au maire de Colombes (au Développement durable, aux Transports et au Stationnement), candidat du PS, est arrivé largement en tête. Le député sortant PCF s’est désisté en sa faveur, en application des accords nationaux entre les deux partis. C’est tout à son honneur, même si on peut s’interroger sur les lacunes d’un code électoral qui ne permet pas, dans ce cas de figure, au candidat arrivé troisième de se maintenir s’il n’a pas rassemblé sur son nom au moins 12.5 % des électeurs inscrits.

Le député de la première circonscription siège donc au conseil municipal de Colombes. C’est une révolution. Nous espérons qu’il pourra pousser les projets Colombiens et qu’on n’entendra plus des justifications du genre « la SNCF n’a pas voulu » (rénovation du stade Yves-du-Manoir) ou « l’État réduit sa présence » (baisse des effectifs du Commissariat).

Le nouvel élu pourra sans aucun doute compter sur le soutien de Chantal Barthélémy-Ruiz, 15e adjointe au maire de Colombes, à la vie associative, au jumelage et aux anciens combattants), suppléante du nouveau député de la seconde circonscription, le maire (PS) d’Asnières Sébastien Piétrasanta, qui s’est engagé à l’associer étroitement à son mandat. Avec un peu de chance il sera un jour nommé Secrétaire d’État (à la pêche ?) et nous aurons deux députés au conseil municipal de Colombes !

Enfin, Zineb Akharraz, 6e adjointe au maire de Colombes, déléguée à la Petite enfance, a été nommée conseillère presse du Premier Ministre.

Nous félicitons les élus, les promus et les nommés… Et maintenant si nos affaires n’avancent pas, c’est à n’y rien comprendre !

Tribune politique du Groupe "Centre et Démocrates – Colombes"

Laurent Trupin, Bruno Gouallou, Salem Belgourch

Mosaïque Juillet/Août 2012


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Les 7 derniers jours d'actualités à Colombes (1/10)

2 Juillet 2012, 08:00am

Publié par MoDem-Colombes

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Samedi : Des jeunes colombiens, parmi 450 franciliens âgés de 7 à 14 ans, se produisent Salle Pleyel dans le cadre de l'Orchestre DEMOS (Dispositif d'Education Musicale et Orchestrale à vocation Sociale), lequel est un projet de sensibilisation à la musique classique par la pratique instrumentale collective.

Vendredi : après deux semaines d'enquête, la PJ a élucidé la tentative d'assassinat dont fut victime, le 14 juin dernier, dans son pavillon de la rue Jules ferry, un homme de 40 ans agressé par un inconnu - la victime a miraculeusement survécu à une balle tirée dans la gorge : c'est l’ex-compagne de la victime qui a été arrêtée, soupçonnée d’avoir commandité le meurtre. 

Jeudi :  Kamel Essaied, nouvel adjoint au maire, délégué à la Jeunesse, aux Nouvelles Technologies et aux Relations avec les Etablissements du 2nd Degré.

32°C, temps très lourd.

Mardi : Ouverture de la session parlementaire pour nos deux nouveaux députés.

Arezki Gouadfel est condamné à 18 ans de réclusion pour l'assassinant d'Abdoulaye Minte, abattu d'une balle en pleine tête le 26 mai 2009 aux Fossés-Jean.

Lundi : Grand bruit dans le ciel de Colombes : un hélicoptère équipé d'une caméra thermique est mobilisé pour survoler Colombes, notamment le secteur de l'ïle Marante : une adolescente de 12 ans, scolarisée au collège du Moulin-Joly, qui n'était pas rentrée chez ses parents à l'issue des cours à 16h00 a été retrouvée saine et sauve vers minuit, après d'importantes recherches policières.

Dimanche : C'est la 7ème édition du Carnaval Tropical de Colombes.  Départ de la Mairie cette année, beaucoup de pluie aussi.

Vers 20h25, un agent de la SNCF a signalé un attroupement sur un quai de la Gare de Colombes à la suite d'une rixe qui avait éclaté peu de temps auparavant entre plusieurs personnes. Trois jeunes de 19 à 21 ans ont été blessés, dont deux sérieusement, lors d'un affrontement à l'arme blanche.

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Conférence de François Bayrou

1 Juillet 2012, 14:17pm

Publié par MoDem-Colombes

Réuni en conseil national, le Modem a décidé de continuer sur la ligne ni droite ni gauche.  "Stabilisons, enracinons nos racines" a déclaré François Bayrou, se disant prêt à dialoguer et à établir des alliances aussi bien avec des groupes de la majorité présidentielle que de l'opposition.  "Le premier pas vers l'alliance, c'est l'existence".

"J'assumerai les responsabilités de président de cette famille politique, et je n'ai jamais eu l'intention de les abandonner ou de les éluder", a déclaré samedi François Bayrou lors d'un point presse à l'issue du Conseil national du MoDem. "Simplement, j'ai indiqué que j'avais l'intention, dans les mois qui viennent, de prendre ce que j'ai appelé du recul. Ça fait dix ans que je suis en première ligne de tous les combats quotidiens, de toutes les bagarres politiques, et c'est, je crois, nécessaire que je trouve une autre approche, une autre manière de m'exprimer (...) C'est bien aussi de visiter le pays du silence" ...

Un congrès prévu en 2013 aura toute légitimité pour arrêter les stratégies d’alliance du parti.

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Bayrou prend du recul

30 Juin 2012, 17:16pm

Publié par MoDem-Colombes

fbayrou

François Bayrou va se mettre pour quelques mois en retrait des débats politiques pour travailler sur les sujets essentiels pour le pays, estimant que "le réel, plus éloquent que toute déclaration", donnera finalement raison à sa vision de l'avenir de la France.

Le président du MoDem s'est exprimé à l'issue d'un conseil national durant lequel quelque 150 délégués ont tenté de tirer un bilan des échecs du parti à la présidentielle et aux législatives et tenter de tracer des perspectives d'avenir.

François Bayrou a tout d'abord indiqué n'avoir "jamais eu l'intention d'abandonner ses responsabilités" à la tête du parti, comme certaines rumeurs le laissaient entendre.

"J'assumerai les responsabilités de président de cette famille politique. Elle m'a été confiée par ce mouvement que j'ai fondé et tous ceux qui se sont exprimés ce matin ont tous manifesté leur attente que le président fasse son travail", a-t-il assuré.

"Simplement, j'ai indiqué que j'avais l'intention, dans les mois qui viennent de prendre du recul", a déclaré le leader centriste.

"Cela fait au moins dix ans que je suis en première ligne de tous les combats quotidiens, de toutes les bagarres politiques et j'estime nécessaire de trouver une autre manière de m'exprimer qui touche davantage à l'essentiel qu'aux évènements fugaces de la vie de tous les jours", a-t-il expliqué en ajoutant: "C'est bien aussi de visiter le pays du silence".

"Dans les semaines et mois qui viennent, si j'interviens, ce sera sur ces grands sujets essentiels de la vie du pays. J'ai notamment l'intention de travailler sur l'horizon européen de la France", a-t-il précisé.

"L'expression de tous les jours sera assurée par les six vice-présidents du MoDem autour de Marielle de Sarnez et par notre porte-parole Yann Werhling", a indiqué M. Bayrou.

"Jusqu'au mois de juin, j'ai fait beaucoup de déclarations pour dire: voilà ce qui va se passer en France, les décisions qui seront prises seront différentes de ce que l'on vous promet", a rappelé le candidat malheureux à la présidentielle, arrivé cinquième avec 9,13% des voix.

"Désormais, c'est le réel qui va servir de juge de paix" et "il est plus éloquent que toutes ces déclarations. Les Français vont ouvrir les yeux sur la réalité des choses. Et, le fait d'avoir été fidèle au pacte de vérité que l'on a avec eux va jouer un très grand rôle", a expliqué celui qui avait fait du "discours vérité" son axe de sa campagne.

Mais avant d'entrer dans sa cure de silence, François Bayrou a adressé un dernier message à François Hollande.

"Ce n'est pas en multipliant les impôts qu'on peut imaginer redresser un pays. On ne peut le faire qu'en se tournant vers l'activité, la création et la production. Et il n'y aura pas d'avenir dans ces domaines s'il y a surcharge d'impôts", a-t-il conclu.

 

(c) AFP

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Kamel Essaied, nouvel adjoint au maire

28 Juin 2012, 17:32pm

Publié par MoDem-Colombes


Lors du Conseil Municipal de ce soir (exceptionnellement à 18h30), Kamel Essaïed doit être élu 18ème Maire-adjoint, délégué à la Jeunesse (en remplacement d'Edouard Phanor)
Il a 42 ans, habite à Colombes et est Enseignant puis Directeur d'établissement scolaire (Ecole élémentaire Ambroise Paré) depuis une vingtaine d'années.
Il s'intéresse particulièrement aux jardins pédagogiques pour des élèves de ZEP :
http://www.roulonspourlavenir.com/emission_de_solution.php?id_vid=212
Il était jusqu'ici conseiller municipal délégué aux Nouvelles Technologies et aux Relations avec les Cultes, délégations qu'il conserve.
Il appartient au groupe PS.
Il a obtenu 37 voix (49 inscrits, 48 votants, 11 blancs et nuls).

 

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